Barbie : Margot Robbie promet un film totalement différent
Dans ses décisions prises à la fois en tant qu’interprète et productrice, Margot Robbie est une figure intrigante de l’industrie du divertissement. Avec ses décisions, elle semble toujours franchir la limite entre l’accessibilité du pop-corn et la provocation en repoussant les limites. Alors que va bien pouvoir faire l’actrice excentrique de cette idée de faire un film sur la célèbre poupée Barbie de Mattel ? Première étape, embaucher Noah Baumbach à bord pour co-écrire avec la réalisatrice Greta Gerwig. Seconde étape, rassurer les fans et c’est ce que fait l’actrice en parlant publiquement du développement du film pour la première fois depuis longtemps.
Robbie s’est exprimée aux côtés de ses partenaires de production de LuckyChap, Tom Ackerley et Josey McNamara. McNamara a appelé Barbie leur "Everest". Robbie s’est directement adressée aux hésitations concernant le manque de flexibilité créative de cette propriété, et de son propre casting :
"Immédiatement le nom de la poupée fait se dire aux gens que « Oh, Margot joue à Barbie, je vois ce que c’est, » mais notre objectif est de dire : « Quoi que vous pensiez, nous allons vous donner quelque chose de totalement différent, la chose que vous ne saviez pas que vous vouliez. » Maintenant, pouvons-nous vraiment honorer la propriété intellectuelle et la base de fans et aussi surprendre les gens ? Parce que si nous pouvons faire tout cela et provoquer une conversation réfléchie, alors nous tournons vraiment à plein régime."
Malheureusement, Robbie n’a pas pu dire un mot concernant le scénario de Baumbach/Gerwig, sauf pour ceci : "Tout ce qu’on peut dire, c’est que quoi que vous pensiez, ce n’est pas ça."
Que pourrait donc être ce film de Barbie ? Basé sur la filmographie de Baumbach et Gerwig, et sur les récents thèmes d’émancipation des films produits par LuckyChap comme Birds of Prey, Moi, Tonya et Une jeune femme pleine de promesses, le film pourrait-il prendre une tournure plus acerbe et sardonique de la séparation de Barbie et de son bien-aimé Ken, donnant à Barbie une bataille acharnée pour l’indépendance, l’idéologie féministe et une identité indépendante après des années passées à être jouée par d’autres ? Ou la prise la plus subversive de toutes consiste-t-elle simplement à faire "une comédie agréable, enrobée de bonbons, sur une gentille femme basée sur une jolie poupée qui aime les jolies choses roses sans sous-texte satirique apparent" ?
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