Galactica : Jamie Bamber nous donne un aperçu du début de la fin de la série (spoilers)
Dans les dernières scènes de Otages en danger (Revelations), le mid season finale de la quatrième et dernière saison de Battlestar Galactica, Lee « Apollo » Adama (Jamie Bamber) était aussi abasourdi que tout le monde de découvrir la Terre qu’ils ont si longtemps cherché était en fait un paysage de désolation post-apocalyptique.
Depuis le 16 janvier, avec l’épisode Sometimes a great Nation, la série de science-fiction produite par Scifi Channel et multi-lauréate reprend là où s’était arrêté Otages en danger.
Jamie Bamber a fini de tourner les ultimes scènes de la série il y a quelques mois et a des projets en cours. En réalité, l’acteur anglais est actuellement en plein tournage de l’adaptation anglaise de New York : Police Judiciaire aux côtés de Freeman Agyeman (Martha Jones de Doctor Who et Torchwood). A cours d’une interview exclusive, l’acteur a retracé l’évolution d’Apollo et à quel point les épreuves par lesquelles est passé son personnage arrivent facilement à attirer l’attention du public. Voici quelques extraits de cette interview :
Vous avez interprété Lee Adama depuis la mini série. Qui était-il quand nous avons fait sa connaissance et qui est-il maintenant, étant donné que la série touche à sa fin ?
Jamie Bamber : Au début, il était comme un garçon perdu dont la vie de famille lui a laissé des cicatrices, il était cruel et en colère, il cherchait un but et un sens à sa propre existence. Et il y a également le fait que l’ombre de la mort de son frère planait encore. Il n’a jamais vraiment fait le point sur sa situation familiale.
Et d’ici la fin de la série ?
Jamie Bamber : Et d’ici la fin, il est devenu un individu à part entière, un homme qui a du faire face à beaucoup de choses, qui se connaît davantage ainsi que son entourage.
A travers cette poursuite interminable entre la persécution et le fait qu’ils ont été pourchassés par les cylons, les humains ont en quelque sorte partagé le voyage de Lee, ont du être forcés à se poser des questions sur eux-mêmes à travers cette création et cet exil désespéré de cette « autre chose ». Et d’ici la fin, ils parviennent tous à comprendre que ces « autres » ne sont qu’une partie d’eux-mêmes, et qu’ils sont responsables de leur propre exil.
Lee a vécu cette expérience comme une quintessence
Jamie Bamber : Il a essayé sur tous les plans tout ce qu’il pouvait mettre en pratique. Il s’est rebellé contre tous les gens autour de lui et les a aimé également. Il en est arrivé à un moment où les gens l’acceptent, ces personnes feront des erreurs, ces personnes vont décevoir et d’autres vont surprendre.
Il est bien plus dans son élément, ironiquement parlant, probablement en être humain heureux à la fin que dans l’état d’esprit dans lequel il se trouvait avant le début de l’attaque.
Ca semble être vrai aussi pour le public, est-ce le cas ?
Jamie Bamber : Je pense que c’est dans cette optique là, également, tout simplement de traverser tout ce chaos, cette peur, cette paranoïa, cette angoisse, cette culpabilité et en arriver à passer de l’autre côté, comme les tragédies grecques ont tenté de le faire, avec un sentiment de fatalité et de sagesse. Et je pense que c’est ce qui va arriver, certainement pour Lee, et avec un peu de chance c’est ce que ressentira aussi le public à la fin.
Battlestar Galactica est Copyright © Universal Media Studios, BSkyB et R&D TV Tous droits réservés. Battlestar Galactica, ses personnages et photos de production sont la propriété de Universal Media Studios, BSkyB et R&D TV.