Rascal Does not Dream of a Bunny Girl Sepai : Review de la saison 1

Date : 28 / 08 / 2019 à 09h15

Sources :

Rascal Does not Dream of a Bunny Girl Sepai est une très bonne série animée japonaise qui adapte les cinq premiers romans éponyme de l’auteur Kamoshida Hajime.

Un adolescent va remarquer dans la bibliothèque où il se trouve une jeune fille habillée d’un costume de Bunny Girl. Il va alors se rendre compte qu’il est le seul à lui prêter attention et cette rencontre va être la prémisse d’une série d’enquêtes portant sur le syndrome de l’adolescence.

Le scénario peut paraître assez surprenant, mais traite avec beaucoup de subtilité et de délicatesse de l’adolescence : ses périodes de doutes, ses premiers amours et tous les problèmes que les jeunes gens peuvent rencontrer. Il utilise avec intelligence le fantastique pour relier chacun des cas rencontrés à un phénomène quantique ayant un impact puissant sur la normalité.

La série de 13 épisodes de 25 minutes est conçue en cinq arcs reprenant chacun la dramaturgie d’un livre. Les 6 premiers épisodes constituent des arcs de trois volets, les deux suivant sont constitués de deux épisodes et le dernier, qui clôture la saison 1 de la série en beauté, s’achève sur trois épisodes. Un film adaptant les sixième et septième volumes de la série littéraire est aussi sorti en 2019. La plate-forme Wakanim, qui diffuse la série en France, a organisé des projections spéciales de celui-ci à Paris et à Lille, avant de l’accueillir prochainement dans son catalogue. À ce jour, la série de romans comporte 9 tomes et a aussi été adaptée en mangas.

Elle se focalise sur un jeune homme qui doit aider plein de jeunes filles. Mais on est bien loin d’un récit de "harem", car s’il y a une très belle histoire d’amour, toutes les jeunes filles sont des amies du héros, ou le deviennent, grâce à l’aide qu’il leur apporte.

L’animation est vraiment bien faite et permet de suivre les nombreuses tribulations du personnage pris au milieu des événements étranges liés au syndrome de la puberté.

Tous les protagonistes sont très sympathiques et parfaitement interprétés par leurs doubleurs japonais. Il faut d’ailleurs signaler que le générique final de chaque arc est différent, mettant en scène le personnage féminin principal de celui-ci. La chanson du générique, toujours la même, est d’ailleurs interprétée par la doubleuse incarnant ce même personnage. Seul le treizième, et dernier épisode, de la saison 1 est interprété par chacune des doubleuses qui se succèdent, permettant de dire au revoir à nos personnages préférés, en attendant de les retrouver prochainement.

Rascal Does not Dream of a Bunny Girl Sepai est une série très agréable qui a bénéficié d’un succès étonnant, mais plus que mérité, que son synopsis, finalement assez peu attractif, ne laissait pas entrevoir. Il ne faut réellement pas hésiter à découvrir tous ces personnages haut en couleur qui permettent d’évoquer en douceur, avec une pointe d’humour, du fantastique et beaucoup de délicatesse, le passage à l’âge adulte.

Touchant et passionnant.

ÉPISODE

Episode : 1.01 à 1.13
Titre : Mon aînée est une Bunny girl, La confusion va de pair avec le 1er rencard, Un monde sans toi, Pas de lendemain pour les gros porcs, Un tas de mensonges pour toi, Le monde que tu as choisi, La jeunesse est un paradoxe, Tout déverser lors d’une pluie torrentielle, Sister Panic, Complex Congratulation, La Quête de Kaede, Vivre dans un rêve sans fin et La Fin d’une nuit interminable
Date de première diffusion : 2018 (Wakanim)
Réalisateur : Sōichi Masui, Kazuya Iwata
Scénariste : Masahiro Yokotani d’après l’œuvre de Kamoshida Hajime

RÉSUMÉ

Sakuta Azusawaga, lycéen près d’Enoshima, une ville entre ciel et mer, va faire la rencontre de nombreuses camarades atteintes du syndrome de l’adolescence, un trouble qui touche les jeunes souffrant d’un état mental fragile. Parmi elles, Mai Sakuraijima, une fille en costume de lapin, qui se trouve être une actrice dont la carrière a été mise en pause. Le plus étrange, c’est que seul Sakuta est capable de la voir. Pourquoi est-elle invisible ? En cherchant à résoudre ce mystère, Sakuta comprend petit à petit la complexité des sentiments de Mai.