Cinemateaser : Le numéro 83 en kiosque
Voici le communiqué de presse de la rédaction de Cinemateaser pour le lancement de leur quatre vingt troisième numéro :
Nous préférons toujours mettre en couverture un film que nous avons vu car nos unes sont des choix de cœur et de passion, qu’il s’agisse d’un blockbuster ou d’un projet plus intimiste. Mais parfois, un projet titille tant notre intérêt a priori et son iconographie nous semble si frappante qu’il contredit la règle. C’est le cas de ROCKETMAN, vrai-faux biopic d’Elton John dont nous n’avons pour le moment pu visionner qu’un montage d’extraits mais qui, selon nous, a tout pour redorer le blason du biopic musical. Nous lui offrons donc ce mois-ci notre couverture – le tout avec un visuel de l’immense David LaChapelle. Cinemateaser n°83 sera disponible en kiosque et en numérique dès le 3 avril. En voici le sommaire complet !
ROCKETMAN : Quelques mois après le médiocre BOHEMIAN RHAPSODY consacré à Queen et Freddie Mercury, voici ROCKETMAN, film biographique sur Elton John, campé par Taron Egerton. ROCKETMAN a une ambition : explorer la vie de John non pas dans un récit linéaire, vainement exhaustif ou purement biographique mais bien à travers le prisme de la comédie musicale et de la fantaisie assumant de tordre les faits. Un parti-pris a priori passionnant, qu’on décortique avec le réalisateur Dexter Fletcher, puis avec Giles Martin, producteur de la musique, qui a eu la lourde tâche de réarranger les plus grands tubes d’Elton John.
CAPTIVE STATE : Cinq ans après son dernier film, LE FLAMBEUR, Rupert Wyatt revient au cinéma et présente CAPTIVE STATE, dans lequel des humains résistants combattent une occupation alien. Un projet 100% original, déjouant les codes et recettes de l’invasion extraterrestre, sans star et au budget médian : une anomalie dans l’industrie actuelle. Mais au-delà, un film reposant entièrement sur ses choix très marqués de mise en scène, que l’on analyse dans un long entretien avec le cinéaste.
ALEX LE DESTIN D’UN ROI : Au sortir d’ATTACK THE BLOCK, Hollywood s’est empressé de proposer pléthore de blockbusters de licence à Joe Cornish. Le réalisateur londonien les a tous refusés et préféré prendre son temps. Sept ans plus tard, il propose ALEX, LE DESTIN D’UN ROI, projet de cœur qu’il avait imaginé dans sa chambre quand il n’avait que 12 ans et qui revisite le mythe arthurien dans l’Angleterre actuelle. Un film d’aventures politique pour enfants avec des enfants. On en discute avec lui.
EL REINO : C’est l’un des chocs de ce printemps : un thriller implacable et écrasant sur un politicien espagnol accusé de corruption et faisant tout pour échapper à la justice. À la barre, le très doué Rodrigo Sorogoyen qui, après QUE DIOS NOS PERDONE, confirme qu’il est bien l’un des jeunes cinéastes européens les plus intéressants du moment. Dans le rôle principal, le virtuose Antonio de la Torre, star en son pays mais modèle d’humilité et d’intégrité. Rencontres.
STEVEN KNIGHT : Son troisième film, SERENITY, a été un flop critique et public aux USA. Résultat, il a débarqué très discrètement sur Netflix en France. Pourtant, avec son ambiance de néo-noir sous le soleil et de fable sur-fictionnelle, SERENITY a tout pour captiver les amateurs de propositions originales. Du cinéma conscient d’en être, romantique en diable, dont nous parle le scénariste et réalisateur.
THE OA, PARTIE II : Fin mars, la deuxième saison de THE OA a retourné le cerveau de la planète séries. Il faut dire qu’avec cette nouvelle fournée d’épisodes, Zal Batmanglij et Brit Marling ont poussé tous les potards à 11. Toujours plus romanesque, exigeante mais généreuse, cette PARTIE II s’avère tout simplement folle et captivante. Les deux créateurs décodent leurs intentions et leur méthode dans un long entretien.
LES OISEAUX DE PASSAGE : Y en aurait-il pas un peu marre de la cokesploitation ? C’est ce que semblent dire Ciro Guerra et Cristina Gallego dans leur remarquable LES OISEAUX DE PASSAGE, exploration factuelle, poétique et épique, de la naissance du narcotrafic en Colombie. Un film à mille lieues des fictions américaines sur le sujet. Entretien croisé avec les deux cinéastes.
SIMETIERRE : Trente ans après la version signée Mary Lambert, SIMETIERRE revient avec une nouvelle adaptation du roman de Stephen King – l’un de ses meilleurs et de ses plus flippants. Comment on adapte le maître de l’horreur ? Comment faire peur avec une histoire que tout le monde (ou presque) connaît ? On en discute avec les responsables de ce SIMETIERRE 2019, Kevin Kölsch et Dennis Widmyer.
COMMENT MICHAEL ABELS CRÉE-T-IL LE SON DE LA PEUR ? Compositeur renommé depuis plus de trente ans, Michael Abels a signé son premier score de film en 2017 avec GET OUT de Jordan Peele. Il a rempilé au côté du cinéaste pour US. Deux partitions particulièrement affûtées, participant grandement au sentiment d’effroi du spectateur. Mais ça se crée comment, le son de la peur ? Tentative de réponse avec l’intéressé.
LINDA CARDELLINI : ÇA SE DIT, ‘CHARACTER ACTRESS’ ? Voilà plus de 20 ans qu’elle travaille, façonnant discrètement la pop culture – notamment via les séries FREAKS & GEEKS et URGENCES. Après GREEN BOOK en début d’année, Linda Cardellini tient le premier rôle d’un film d’horreur, LA MALÉDICTION DE LA DAME BLANCHE. L’occasion rêvée d’explorer avec elle sa carrière de character actress.
COMMENT FICTIONNALISER LES FAITS RÉELS ? Sur les sept films que John Lee Hancock a réalisés, six s’inspiraient de faits réels. Ce mois-ci, il a dévoilé sur Netflix THE HIGHWAYMEN – ou l’histoire des deux Rangers qui ont traqué et fait tomber Bonnie & Clyde. D’ALAMO au FONDATEUR en passant par THE BLIND SIDE ou DANS L’OMBRE DE MARY, on a demandé à Hancock comment il romançait le réel.
Et aussi : C’est quoi un film de Sebastián Lelio ? / Animation : de la difficulté d’être adulte / Hugo Gélin : comment faire une romcom à la française ? / Previews : THE LAST BLACK MAN IN SAN FRANCISCO, STRANGER THINGS saison 3 / Vidéo : NETWORK, LES FORBANS DE LA NUIT, IP MAN LEGACY – MASTER Z, THE UNTHINKABLE…
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