Cinemateaser : Le numéro 80 en kiosque
Voici le communiqué de presse de la rédaction de Cinemateaser pour le lancement de leur quatre vingtième numéro :
Voilà trois ans, Cinemateaser consacrait sa couverture à CREED, retour tonitruant de la franchise ROCKY, sous la férule de Ryan Coogler, dont on était alors déjà convaincus qu’il était l’une des voix importantes de sa génération. Il n’officie que comme producteur sur CREED 2, mais l’attachement que l’on porte à ce qu’il a initié et, plus largement, à cette saga vieille de plus de quarante, a suffi à ce que l’on veuille rempiler avec une nouvelle couverture. Cinemateaser n°80, en vente le 12 décembre, voici le sommaire !
CREED 2 : Après le succès artistique et commercial de CREED, c’était inéluctable : Adonis allait forcément revenir sur les écrans. Ryan Coogler, désormais producteur, a lui-même soufflé à MGM le nom de son successeur : son ami Steven Caple Jr, réalisateur de l’indépendant THE LAND, qu’il avait rencontré à la fac. Avec lui et avec Michael B. Jordan, on explore la manière dont CREED 2 est autant une suite – de CREED et de ROCKY IV – qu’un nouveau départ.
BIENVENUE À MARWEN : Robert Zemeckis fête ses 40 ans de carrière de la meilleure manière qui soit, avec l’étonnant BIENVENUE À MARWEN, ode à l’imaginaire comme remède au trauma. Un conte inspiré de faits réels, triste à chialer, qui encapsule tout ce que Zemeckis défend depuis quatre décennies. Un véritable film-somme qui méritait bien un entretien revenant aux sources de ce qui constitue son cinéma.
SPIDER-MAN NEW GENERATION : Si l’aura de Spider-Man a été quelque peu usée par des live action inégaux – pour rester poli –, l’Homme Araignée retrouve toute sa superbe avec NEW GENERATION. Une animation qui donne le beau rôle non pas à Peter Parker, mais à Miles Morales, et qui opère des parti-pris radicaux. On en discute longuement avec ses trois réalisateurs, Peter Ramsey, Bob Persichetti et Rodney Rothman, puis avec le compositeur Daniel Pemberton dans un entretien exclusif.
L’EMPEREUR DE PARIS : Jean-François Richet, après avoir mis en scène Mel Gibson dans une série B à l’Américaine, retrouve le romanesque à la française. Il orchestre ainsi le grand retour de Vidocq, figure mythique de l’Histoire français iconisée par la fiction, et retrouve pour l’occasion son acteur fétiche, Vincent Cassel. Du cinéma populaire ample et ambitieux, qui pousse la production hexagonale dans ses retranchements. On en discute avec le cinéaste.
SORRY TO BOTHER YOU : Vous avez peut-être déjà écouté Boots Riley via son groupe de rap The Coup. Aujourd’hui, il explose les rétines avec son premier film, portrait très énervé du capitalisme, de la lutte des classes, du monde du travail et du racisme. Un film totalement barré, décapant comme peu parviennent à l’être, asseyant la singularité d’un auteur et qui pose la question : comment être communiste à Hollywood ? Eléments de réponse avec l’intéressé.
WILDLIFE : Ils avaient déjà collaboré sur ELLE S’APPELLE RUBY mais pour WILDLIFE, Paul Dano et Zoe Kazan vont encore plus loin : ils l’ont coécrit avec pour but d’en faire le premier film de Paul. Au final, un mélodrame touchant, élégant, sobre et délicat, à l’image de ses auteurs. Nous les avons rencontrés à Cannes en mai dernier, pour tenter de décrypter les mécanismes d’écriture et de mise en scène de WILDLIFE.
BUMBLEBEE : Qui aurait franchement parié un centime sur le fait que Travis Knight, patron de Laika et metteur en scène du sublime KUBO, puisse un jour réaliser un TRANSFORMERS ? Personne. Et sûrement pas lui-même. De là, on a tenté de comprendre ce qui avait guidé ses choix et ce qui constituait le cœur de ce BUMBLEBEE, spectacle familial à mille lieues des pétarades de Michael Bay.
UNDERCOVER : Il a passé dix ans à la télé anglaise puis a explosé avec l’excellent ’71 au point qu’il est régulièrement cité parmi les favoris à la réalisation de JAMES BOND. Yann Demange n’en est pas encore là mais il a déjà franchi l’Atlantique pour son deuxième long, UNDERCOVER. L’histoire vraie d’un dealer et indic du FBI de 16 ans, dans laquelle il a trouvé des résonances très personnelles. Il nous explique comment, et pourquoi.
UTOYA, 22 JUILLET : COMMENT LA FORME SOUTIENT LE FOND : En revenant sur l’attaque d’Utoya, le réalisateur norvégien Erik Poppe signe l’un des films les plus forts de 2018 grâce à des parti-pris de mise en scène aussi puissants que risqués – plan séquence, point de vue unique. De quoi plonger le spectateur dans la terreur. Une expérience folle que l’on décrypte avec le cinéaste.
LE FILM FRANÇAIS POUR ENFANTS AURAIT-IL TROUVÉ SON MAÎTRE ? Ressusciter l’œuvre d’Hector Malot et réaliser une nouvelle adaptation de ‘Sans Famille’ ? Antoine Blossier l’a fait. Et bien fait. Mieux, il parvient à allier enjeux industriels et tradition populaire dans son RÉMI SANS FAMILLE, un des événements de cette fin d’année.
LE NOUVEAU KORE-EDA EST-IL UN BRÛLOT POLITIQUE ? Pour UNE AFFAIRE DE FAMILLE, Kore-eda a obtenu la Palme d’Or. Mais il a aussi suscité la polémique dans son pays en contestant la culture de la win, de l’efficacité et de la famille traditionnelle. De quoi rappeler que son cinéma a toujours été plus politique qu’il n’y paraît. Entretien.
RUTH BADER GINSBURG / MIMI LEDER : MÊME COMBAT ? Elle a officié chez Steven Bochco, a fait les beaux jours d’URGENCES puis est devenue une des premières femmes à réaliser de gros films d’action avec LE PACIFICATEUR et DEEP IMPACT. Alors qu’elle revient enfin au cinéma avec UNE FEMME D’EXCEPTION, biopic de la juge féministe Ruth Bader Ginsburg, on explore la carrière de Mimi Leder avec elle.
Et aussi : Comment la Corée résiste-t-elle à Hollywood ? / 1987 de Jang Joon-hwan : une leçon de révolte ? / C’est quoi un film de Jason Reitman ? / Nicolas Cage : morceaux choisis / Previews : PARASITE de Bong Joon Ho / L’actualité Blu-ray : UNE PLUIE SANS FIN, BAJIRAO MASTANI, THE STORY OF WOO VIET, DEUX FLICS A MIAMI, SHOCK CORRIDOR etc.
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