Utopiales 2013 : Les courts métrages 1/3
Retour sur les courts-métrages de la sélection des Utopiales 2013.
N’hésitez pas à aller voir les courts-métrages lors de compétitions, c’est toujours intéressant. Même si on ne peut pas tous les aimer.
Si vous cherchez ces courts-métrages sur Internet, vous pourrez souvent en voir de longs extraits si ce n’est les œuvres au complet.
The voice thief
d’Adan Jodorowsky
France / Chili / États-Unis, 2013, 24’
Le film : Naya, chanteuse d’opéra, se fait étrangler par son mari après une violente dispute et en perd sa voix. Elle menace de le quitter s’il ne répare pas, avant minuit, le mal qu’il lui a causé.
Avis : un long métrage très joli visuellement bien que le style puisse ne pas plaire à tout le monde. L’image est aussi très propre. Par contre l’histoire n’est pas très intéressante et un peu lente. On retrouve un peu l’univers Jodorowki dans ce court qui a eu le premier prix du court métrage à l’Etrange festival 2013. A voir pour le visuel, ou si on est amateur de Jodorowsky père et fils.
The creator
de Al & Al
Royaume-Uni, 2012, 40’
Le film : Des machines pensantes venant du futur cherchent leurs origines et leur destin dans le carnet des rêves de leur Créateur, Alan Turing. Lors d’une thérapie, Turing découvre les secrets de son inconscient et ce qui le pousse à construire des machines pensantes.
Avis : un court métrage très intéressant visuellement bien que les fractales du début soient un peu longues et répétitives. Le court métrage est axé sur la vie de Turing et notamment sur son homosexualité qui l’a poussé au suicide dans une Angleterre très puritaine. Par contre on ne peut pas considérer 40 minutes comme un court métrage à mes yeux. Du coup le film souffre de longueurs. Grand prix du court métrage des Utopiales 2013 ex-æquo, le jury ayant apprécié son propos et son militantisme.
Elefante
de Pablo Larcuen
Espagne, 2012, 9’
Le film : Manuel est malheureux. Prisonnier d’un emploi routinier et père de famille délaissé, il apprend qu’il est atteint d’une maladie rarissime...
Avis : un très bon court métrage très sympathique avec une histoire originale et bien menée. Mon coup de cœur de la sélection.
Plug and play
de Michael Frei
Suisse, 2012, 6’
Le film : Des personnages à tête de prise électrique se branchent les uns aux autres dans un monde où les doigts sont les maîtres. Mais les doigts se prodiguent également des caresses. Est-ce de l’amour ?
Avis : un court métrage d’animation qui se laisse voir bien que le mécanisme intrinsèque le rende un peu long et répétitif.
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