Séries Mania : Un Tour du monde en Séries

Eh non, les Séries, c’est pas que les Etats Unis ! L’Amérique a un sud (et un extrême Nord) et l’Europe, l’Asie, le Moyen-Orient, l’Australie, ne sont pas en reste.

Le Festival Séries Mania nous a proposé tout au long de la semaine un tour du monde en douze séries pour plonger, par le biais de leur petit écran au cœur de l’Argentine, de l’Australie, de la Belgique, du Canada, de la Corée du Sud, du Danemark, de l’Espagne, d’Israël, de la Norvège, ou encore de la Suède. "Créativité, maîtrise et originalité font partie du voyage", promettait le programme.

Et on n’a pas été déçus ! De Maltratadas à Apparences en passant par The Staits la famille tient une grande place dans l’imaginaire des scénaristes. Tantôt sociétal, tantôt barré, le propos est toujours traité avec originalité et souvent avec humour.

La France aussi, avec Clash explore le terrain des relations familiales...

Politique (Borgen), espionnage (City Hunter) ou encore chronique mondaine (Gran Hotel) et coulisses en tous genres, sont des thèmes riches en histoires et en personnages, qu’on a pu découvrir au fil des projections et commenter parfois au cours de master-classes souvent remplies d’émotion autant que d’informations.

L’humour grinçant de Lilyhammer ou le ton caustique de Caïn confirment la tendance. La mode est à l’ironie, à l’humour noir. Appréhender le monde avec cynisme est dans l’air du temps... Crise oblige... faut bien se marrer un peu !

J’en passe et j’en oublie, je m’en excuse... car c’est à foison que pleuvent les programmes et c’est difficile d’avoir les yeux partout. Le monde est si vaste !

En France, notre "principal dealer" reste encore l’Oncle Sam, c’est bien connu, mais avec la floraison des bouquets de chaînes, l’offre "s’internationalise" un peu... et on a accès à d’autres points de vue, même si il existe bel et bien une "culture série" qui unifie quelque peu les programmes.

Quoi qu’on en dise, les grands gagnants en matière d’audience, et ça partout dans le monde... ce sont les Flics ! Étrange, même, comme souvent ils se ressemblent... au delà des frontières.

Et si Hollywood reste la plaque tournante de cet "odieux trafic" pour séries addicts, toutes les bonnes histoires ne naissent pas outre-Atlantique. Loin de là, mais souvent récupérées... parce que quand même, "ils" ont le nez.

A l’exemple de Homeland qui a fait un carton chez les Yankees et qui est pourtant l’adaptation d’une non moins excellente série venue d’Israël, Hatufim (Prisoners of Wars) dont l’auteur Gideon Raff n’est autre que que le co-créateur d’Homeland.

Un des showrunners qui nous a fait le plaisir de partager son expérience.

A suivre... le compte rendu de master-classes addictives.

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