Star Wars The Clone Wars : La perte du sabre laser !
Alors qu’un pickpocket dérobe à Ahsoka son sabre laser lors d’une mission de routine, la jeune fille désespérée doit trouver de l’aide auprès d’un très vieux Maitre Jedi pour l’aider à rattraper le très habile voleur.
La recherche entraine la paire improbable dans les bas fonds de Coruscant et met la jeune Padawan face à une nouvelle menace qu’elle n’avait jamais affrontée auparavant. C’est une course pour retrouver son sabre laser et son honneur qu’elle doit mener dans Lightsaber Lost.
Pour Giancarlo Volpe, réalisateur de l’épisode, c’est une excellente opportunité pour se retirer un temps de l’action intense du front et d’explorer les
personnages. Il permet aussi de proposer une improbable association d’où découle un certain humour.
"La comédie fait partie de Star Wars comme le reste," explique Volpe. On joue beaucoup au cinéma ou à la télé sur les contrastes, de l’action rapide contrastée avec des scènes lentes et pleines d’émotion. Le plus on accentue un côté et le plus l’autre ressort. Si Star Wars The Clone Wars devait être trop sérieux, il n’appartiendrait plus à l’univers de Star Wars.
La dynamique des personnages de cet épisode est marquée par ce contraste flagrant. L’impulsive Ahsoka et Tera Sinube, le vieux sage Jedi. Il apprend la
patience, la modération et la patience à l’impétueuse Padawan.
"C’est une caricature de sa propre philosophie. Il n’arrête pas de dire à Ahsoka qu’elle est trop désespérée et trop pressée. Elle a besoin de ralentir et écouter ses intuitions et apprendre à faire confiance à ce qu’elle ressent. Nous avons joué sur ces aspects dans sa façon de bouger et de parler," explique Volpe. "Pour moi c’est comme Obi-Wan qui dit à Luke d’écouter ses sentiments et d’utiliser la Force lors de l’attaque de l’étoile noire. Ahsoka est tellement anxieuse de récupérer son sabre laser que sa propre anxiété interfère avec sa capacité à le rechercher. Lorsqu’elle s’arrête et qu’elle se calme, c’est là que
la vérité se révèle. C’est excellent, ce sont ces aspects spirituels classiques de Star Wars dont je ne me lasse pas."
Ces contrastes forment l’univers de Star Wars et Dave Filoni, superviseur de la réalisation parle de l’épisode comme d’une pause de l’intensité frénétique du front et d’une pièce intégrale de la saga de manière plus large.
"A un certain moment, on a un public qui n’attend que des histoires de combats et de guerre mais l’univers de Star Wars ne se résume pas qu’à cela. Je crois que cet épisode est marquant parce ce qu’il capture cet aspect quelque peu nostalgique de cet univers. On se concentre sur des aspects qui
n’ont pas beaucoup de temps d’écran lors des grandes batailles. C’est aussi intéressant de voir les diverses influences d’Ahsoka. Elle est entraînée par Anakin, qui deviendra Dark Vador. C’est une dynamique intéressante parce qu’on ne sait pas ce qui lui arrivera à elle excépté le fait qu’elle n’apparait pas dans l’Episode III."
Parce qu’elle vit des situations intenses, on a tendance à oublier qu’elle est encore une enfant et qu’elle est très influençable. Elle est toujours entrain d’apprendre, d’Anakin mais aussi de ses propres expériences, de ses erreurs et de ceux qui l’entourent. Elle fait ses propres choix, décide de ses propres valeurs. Il reste à voir comment cela va affecter sa destiné. Lorsqu’on a montré l’épisode à l’équipe, presque tout le monde l’a classé comme un des meilleurs épisodes parce qu’il a cette touche de Star Wars.
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