Face à la mort : Un nouveau remake de l’un des films les plus controversé du cinéma
Le nouveau remake du film Faces Of Death (Face à la Mort) de John Alan Schwartz en 1978, dont le tournage a déjà commencé, dévoile son casting.
Ce sont donc les figures de Josie Totah (Lexi dans la nouvelle série Sauvé par le gong), Barbie Ferreira (Kat dans Euphoria) et Dacre Montgomery (Billy dans Stranger Things) que l’on verra dans ce film d’horreur.
La nouvelle version, produite par Legendary Entertainment est co-écrite par Isa Mazzei et Daniel Goldhaber et réalisée par ce dernier. Les membres de ce duo ont déjà collaboré sur How To Blow Up A Pipeline, Cam et 50 States Of Fright.
Ils ont déclaré : "Faces Of Death a été l’une des premières vidéos virales, et nous sommes tellement chanceux de pouvoir l’utiliser comme point de départ pour cette exploration des cycles de violence et de la façon dont ils se perpétuent en ligne.
La nouvelle intrigue tourne autour d’une modératrice d’un site Web de type YouTube, dont le travail consiste à éliminer les contenus offensants et violents, qui se remet elle-même d’un traumatisme grave, qui tombe sur un groupe qui recrée les meurtres du film original. Mais à l’ère du numérique et de la désinformation en ligne, la question qui se pose est la suivante : les meurtres sont-ils réels ou faux ?"
L’original, présenté dans un style documentaire, est centré sur le pathologiste Francis B. Gröss et comprend une variété de séquences montrant des façons horribles de mourir. Certaines des scènes les plus emblématiques ont été truquées, mais elles comprenaient également des séquences vidéo préexistantes de décès réels ou des conséquences de la mort (images d’archives de crimes nazis, de bombardements au napalm, de vidéos insoutenables d’abattoirs, de combats de chien, de momification, de cannibalisme, d’accidents aux conséquences dramatiques...)
Tout l’enjeu du film était de tenter de deviner ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas. Tout en se posant la question éternelle de savoir si les visions de mort les plus horribles ne l’étaient pas (de l’aveu des producteurs de l’époque, environ 40% des scènes étaient fausses).
Ainsi, si la vision de ces morts, toujours dérangeantes et malsaines, était terrible à voir, le sentiment de ne pas être certain l’était encore plus.
On le compare souvent à l’autre film horrible légendaire A Serbian Film de 2010, qui était une succession d’actes barbares tabous. Cependant, bien que les faits montrés fussent affreux, il ne faisait aucun doute que le film était une pure fiction.
La laideur que peut montrer la vie étant bien supérieure à toutes les horreurs que l’on pourra jamais découvrir dans l’art cinématographique, Faces of Death est donc encore à placer dans une autre catégorie.
La publicité engendrée par la censure (totale ou partielle) que le film connu dans 46 pays, participa grandement à son aspect caché et viral, que l’on s’échangeait "sous le manteau".
Il réalisa alors un exploit, que l’on connut aussi plus tard avec Paranormal Activity ou The Blair Witch Project, en démultipliant son bénéfice, comparé au coût de production ridicule.
Bien entendu, le filon fut exploité jusqu’à la moelle dans 6 suites (avec de nouveaux scénarios pour les 4 premiers et des réinterprétations pour les deux derniers, ou même une compilation des pires scènes des 3 premiers volets dans The Worst of Faces of Death). Un faux documentaire, Faces of Death : Fact or Fiction ?, fut même produit en 1999 (notez la mécanique de poupée russe : un faux documentaire sur de vrais-faux documents).
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