Sur la branche : La critique

 Date de sortie : 26/07/2023
 Titre original : Sur la branche
 Durée du film : 1 h 31
 Réalisateur : Marie Garel-Weiss
 Scénaristes : Marie Garel-Weiss, Ferdinand Berville, Salvatore Lista, Benoît Graffin
 Interprètes : Daphne Patakia, Benoît Poelvoorde, Agnès Jaoui, Raphaël Quenard, Jeanne Rosa, Julie Moulier, François Rollin, Florence Muller

Sur la branche est une surprenante comédie douce-amère qui parle avec une grande subtilité des problèmes psychiatriques.

Le scénario de la réalisatrice Marie Garel-Weiss et de Ferdinand Berville, Salvatore Lista et Benoît Graffin tourne autour d’une jeune avocate qui sort d’hôpital et décide de se faire embaucher dans un grand cabinet. Elle va alors faire équipe avec l’un de ses co-fondateurs à la moralité trouble et ils vont ensemble se décider à aider un jeune homme emprisonné.

Le film de Marie Garel-Weiss a une grande tendresse pour ses personnages bien particuliers que la mise en scène suit de près. Il montre sans fard les troubles auxquels est confronté le personnage principal qui ne tombe jamais ni dans la caricature, ni dans l’emphase.

Les comédiens sont formidables. Daphne Patakia est remarquable en jeune femme ayant des troubles comportementaux et une obsession pour la vérité. Benoît Poelvoorde est impressionnant en avocat dépressif, adepte des petites magouilles. Les deux acteurs forment un duo qui fonctionne magnifiquement et dont on suit les tribulations, souvent humoristiques, avec beaucoup d’intérêt. Agnès Jaoui est impeccable en ex-femme qui est co-fondatrice du cabinet d’avocats. Raphaël Quenard est très bon dans le rôle du jeune homme se retrouvant en prison pour un délit qu’il affirme ne pas avoir commis.

Le long métrage est souvent très drôle et montre des situations parfois ubuesques. On s’amuse beaucoup devant les choix de temps en temps étonnants des protagonistes et la manière dont ils arrivent à se tirer de certaines situations problématiques.

L’œuvre parle très bien de la maladie, mais aussi de la notion de justice et de la famille. Elle réussit à offrir une approche divergente de la folie et montre qu’un point de vue différent est souvent intéressant.

De plus, le long métrage fait un peu voyager en France et s’amuse avec certains clichés pour offrir une comédie singulière qui n’oublie pas de faire réfléchir le spectateur qui la regarde.

Sur la branche est un bon film drôle et tendre parlant avec une grande délicatesse de la maladie et de la différence. Avec une histoire très bien écrite, une belle réalisation et des comédiens impeccables, le récit est différent de ce que l’on a l’habitude de voir et est porteur d’une vraie bouffée d’air frais.

Touchant et original.

IA

Mimi veut se faire embaucher dans un cabinet d’avocats. Pour ce faire, elle va devenir l’assistante de Paul, un vieil avocat ronchon. Elle aura à cœur d’aider un petit arnaqueur breton et surtout de connaître la vérité sur son affaire.

Sur la branche aborde avec tact le sujet de la maladie mentale. Mimi n’a pas honte de ses difficultés et n’existe pas en parler naturellement. Daphne Patakia donne vie à ce personnage touchant en lui insufflant une réelle sincérité.

Mimi va se retrouver au milieu d’un cabinet d’avocat où un couple divorcé se divise. Claire, campée par Agnès Jaoui, a repris les rênes de celui-ci et n’arrive plus à communiquer avec Paul, ex-mari et ex-associé interprété par Benoît Poelvoorde. Ce vieil avocat dépressif est prêt à tout pour sortir de situations peu glorieuses. Peu à peu, il va faire équipe avec Mimi. Une relation particulière va alors éclore entre deux personnalités peu communes.

Le film joue sur le registre de la comédie avec de nombreuses scènes drolatiques. Les personnages sont atypiques, chacun bénéficie d’une personnalité particulière. Pourtant, le scénario ne tombe jamais dans la caricature. Les scènes même les plus inattendues semblent plausibles.

Sur la Branche est un film drôle et touchant porté par une très bonne distribution.

G

Mimi a presque trente ans et rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Alors qu’elle se décide à chercher du travail, elle fait la connaissance de Paul, un avocat sur la touche. Ensemble ils vont tenter de défendre Christophe, un petit arnaqueur qui clame son innocence. Si Paul voit dans cette affaire un moyen de se refaire, Mimi y voit, elle, une mission, un chemin vers la justice et la vérité.

 Photographie : Jeanne Lapoirie
 Montage : Flora Volpelière
 Musique : Ferdinand Berville, Pierre Allio
 Costumes : Caroline Spieth
 Décors : Mathieu Menut
 Producteurs : Marie Masmonteil, Ulysse Payet pour Elzévir Films
 Distributeur : Pyramide Distribution

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