Cléo, Melvil et moi : La critique
CLÉO, MELVIL ET MOI
Date de sortie : 05/07/2023
Titre original : Cléo, Melvil et moi
Durée du film : 1 h 13
Réalisateur : Arnaud Viard
Scénariste : Arnaud Viard
Interprètes : Arnaud Viard, Marianne Denicourt, Romane Bohringer, Cléo Viard Garcin, Melvil Viard Garcin
LA CRITIQUE
Bloqué deux jours avant le lancement de son nouveau film par l’épidémie de coronavirus, le réalisateur Arnaud Viard a décidé de faire un long métrage, en très grande partie autobiographique, qu’il a filmé pendant le premier confinement, ce qui donne Cléo, Melvil et moi.
Le scénario d’Arnaud Viard tourne autour d’un réalisateur ayant deux enfants, récemment séparé de sa femme. Il va alors essayer de trouver une occupation pendant que le monde est mis à l’arrêt et va rencontrer une charmante pharmacienne.
L’œuvre a été réalisée avec une équipe très minimaliste. Elle est tournée en noir et blanc, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés où habite Arnaud Viard. C’est d’ailleurs son appartement que l’on peut découvrir au sein de l’histoire. Ce sont aussi ses propres enfants, Cléo et Melvil, qui tournent avec lui.
Ces derniers sont donc très à l’aise, ce qui permet à la caméra de filmer quelques moments particulièrement touchants. La magie fonctionne aussi bien avec ce très beau noir et blanc captant un Paris vidé de ses occupants.
Il y a donc presque une certaine féerie qui se déploie lors des tribulations du personnage principal et de son baguenaudage avec la femme qui a capté son cœur.
Cette dernière est impeccablement incarnée par Marianne Denicourt qui est très à l’aise dans ce rôle sympathique d’une pharmacienne se retrouvant embarquée dans une romance au moment où elle ne s’y attend pas.
L’œuvre permet aussi de s’immerger dans la pensée créatrice de l’auteur et de voir la manière dont il imagine et met en place son film.
Cléo, Melvil et moi est un long métrage intéressant donnant l’occasion de mettre en abîme la vie d’un réalisateur à travers l’œuvre qu’il construit autour de lui. Avec une histoire minimaliste utilisant parfaitement le confinement qui a marqué de son empreinte la Terre et des images magnifiques d’un Paris désert et poétique, le récit est autocentrée, mais représente un bel instantané d’une parenthèse montrée comment, presque, enchantée où le monde s’est arrêté le temps de quelques semaines.
Minimaliste et intéressant.
SYNOPSIS
Dans le Paris désert du premier confinement, Arnaud, 55 ans, séparé d’Isabelle et père de deux enfants, va profiter de ces 55 jours pour prendre soin d’eux et faire le point sur sa vie ; ce qui le conduit aux souvenirs mais aussi à l’avenir… L’avenir, c’est peut-être Marianne, la pharmacienne du quartier… Ses yeux sont verts, et derrière la vitre en plexiglas, une attirance va naître.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Photographie : Martin Roux
Montage : Camille Guyot
Musique : Philippe Jakko, Jean Marc Fyot, Alex Shelter
Producteur : Isaac Sharry pour Vito Films
Distributeur : Moonlight Films Distribution
LIENS
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