Fast X : Merci Google et Apple !
Louis Leterrier doit une fière chandelle à Apple Maps et Google Street View, le réalisateur arrivé sur le film en pleine production n’ayant pas vraiment eu le temps de repérer les lieux de tournage.
Rappelez-vous. Après une toute petite semaine de production de Fast X sous la direction de Justin Lin, le film connaissait un déroulement tout à fait inattendu, le réalisateur iconique de la franchise claquant la porte pour de gros désaccords créatifs avec Vin Diesel. Remplacé au pied levé (de l’accélérateur) par le réalisateur français - quasi exilé aux States, les opérations de tournage ont continué dans la foulée.
Tout juste arrivé à Londres, Leterrier avait deux options : interrompre la production et ajouter des millions de dollars de coûts supplémentaires à un budget déjà élevé, ou simplement reprendre le travail là où Lin l’avait laissé. Le réalisateur de L’Incroyable Hulk a donc choisi continuer sur la lancée de Lin, mais en réécrivant une grosse partie du film car un tournage sur une autoroute au Monténégro a été abandonné.
Déjà pressé par le temps, Leterrier n’a pas pu repérer en personne les nouveaux lieux de tournage : "J’ai réécrit quelque chose [en utilisant] Apple Maps. J’étais en train de faire des repérages sur Google Street View, et je me disais : « Merde ! Merde ! Merde ! » Alors merci, Google ; merci, Apple."
Lin, qui est resté à bord en tant que producteur, conserve l’intégralité des droits sur le scénario, tout comme Dan Mazeau. Leterrier a déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’effacer le travail préparatoire qui avait déjà été effectué avant son implication : "Au début, je me suis dit : « Ok, qu’est-ce que Justin a fait ? Puis-je voir les story-boards ? Puis-je voir des listes de plans ? » J’ai tout intégré, puis j’ai trouvé mes repères et le film est devenu le mien. J’ai eu une courte interruption, mais j’avais la meilleure équipe du monde - celle de Justin. Nous étions synchronisés dès le départ."
Malgré cette course effrénée pour mettre tous les éléments en ordre, il semble que la route de la carrière cinématographique de Leterrier ait toujours mené à la saga Fast, ayant déjà été pressenti pour réaliser Tokyo Drift, Fast & Furious 8, et Hobbs & Shaw. Aujourd’hui, il va pouvoir conduire la série jusqu’à la ligne d’arrivée avec un final en deux parties, imprégné d’un mythe de haute voltige construit au cours de deux décennies :
"Je m’inscris dans la lignée de tous les films. Et j’essaie de respecter ce que tous les autres réalisateurs ont apporté. Même pour Hobbs & Shaw, je me suis dit : « L’humour de Hobbs est amusant. Il est très inspirant ». Il y a donc beaucoup de choses ici et là que j’emprunte absolument."
Fast X est attendu dans les salles à compter du 17 mai en France.
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