Avatar La Voie de l’Eau : La critique
AVATAR LA VOIE DE L’EAU
Date de sortie : 14/12/2022
Titre original : Avatar The Way of Water
Durée du film : 3 h 12
Réalisateur : James Cameron
Scénariste : James Cameron, Rick Jaffa, Amanda Silver, Josh Friedman et Shane Salerno
Interprètes : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Kate Winslet, Cliff Curtis, Britain Dalton, Jamie Flatters, Parker Selfridge, Giovanni Ribisi, Bailey Bass, Jemaine Clement, Edie Falco, Trinity Jo-Li Bliss et Jack Champion
LA CRITIQUE
Révolutionnaire et universel, ce sont certainement deux adjectifs qui définissent à merveille le premier Avatar de James Cameron. Jamais pressé, le réalisateur a fait sien la devise « plus c’est long, plus c’est bon » en mettant 13 années entre le film original et La voie de l’eau. Il a certainement bien fait.
Le premier Avatar avait pour lui une magnificence visuelle. C’est peu dire que ce second film le bat à plat de couture. Le niveau de détail, le foisonnement d’informations visuelles à l’écran, l’enveloppement 3D est total. La précision des traits et des expressions des Na’vis est telle que les personnages en images de synthèse semblent plus vivants que les humains filmés en prise de vue réelle.
Et le réalisme tient pour beaucoup aux acteurs qui interprètent les personnages via la Motion-capture. Mention spéciale à Sigourney Weaver qui joue Kiri, la fille de l’Avatar de son personnage du premier film.
Si l’action du film était restée dans la forêt de Pandora, il y aurait sans doute eu un sentiment de redite. Le départ chez le peuple de la mer est un changement d’environnement salutaire. À nouveau, Cameron et son équipe nous offre un bestiaire inédit à l’écran. Et le tout dans un écosystème cohérent de bout en bout.
Avec La voie de l’eau, le scénario introduit une thématique qui fait terriblement écho avec l’actualité de notre monde en transformant la famille de Jake Sully et Ney’tiri en réfugiés politiques. C’est le point fort d’une histoire qui répète malheureusement certaines caractéristiques négatives du premier film.
Il y a en premier lieu un manque total de nuances dans les personnages humains. Oui, c’est vrai, il suffit de regarder n’importe quel journal télévisé pour avoir beaucoup de doutes sur la valeur de l’humanité. Mais c’est dommage de ne voir en nous aucun espoir. Au moins, dans le premier film, certains prenaient la défense des Na’vis. Dans ce second opus, tout nouveau personnage humain est juste pourriture.
Le scénario a également un problème qui est récurrent dans bon nombre de blockbusters, celui de faire appel un peu trop souvent à la célèbre suspension d’incrédulité. Avatar La voie de l’eau y a recours plus que de raison. À de trop nombreuses reprises, par exemple, les mêmes personnages sont, comme par hasard, toujours au mauvais endroit, au mauvais moment, se font capturer, ce qui oblige d’autres personnages à aller les secourir en se mettant en danger. Bref, ce n’est pas encore cette fois-ci que vous pourrez laisser votre cerveau en mode logique.
Mais, en même temps, est-ce grave quand le film a globalement un tel impact émotionnel sur son spectateur ? L’intérêt du film est tout autre, celui de vous emporter dans un voyage extraordinaire. Et si 3h12 vous semblent bien longs, le rythme du film, sans aucun temps mort, semble en réduire la durée.
Si j’ai donc un gros bémol sur le déroulement de son scénario, cela n’enlève rien au plaisir extrême que j’ai éprouvé en assistant à cette projection. Avatar La voie de l’eau est un film fabuleux, une expérience immanquable en cette fin d’année.
NOTE SCENARIO
SYNOPSIS
Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l’histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Photographie : Russell Carpenter
Montage : David Brenner, John Refoua et Stephen E. Rivkin
Musique : Simon Franglen
Costumes : Bob Buck et Deborah Lynn Scott
Décors : Dylan Cole, Vanessa Cole et Ben Procter
Producteur : James Cameron et Jon Landau pour 20th Century Studios et Lightstorm Entertainment
Distributeur : The Walt Disney Company France
LIENS
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