Grosse colère et fantaisies : La critique
GROSSE COLÈRE ET FANTAISIES
Date de sortie : 12/10/2022
Titre original : Grosse colère et fantaisies
Durée du film : 45 minutes
Réalisateurs : Cloé Coutel, Célia Tisserant & Arnaud Demuynck, Frits Standaert, Hugo Frassetto
Scénaristes : Cloé Coutel, Arnaud Demuynck, Sabine De Vos, Hugo Frassetto
Interprètes : Violette Binard, Yan Volsy, Thomas Langlois-Bekaert, Arnaud Demuynck, Martin Spinhayer, Jaïdee Paganini, Carine Seront, Annick Lambert, Jules Meunier, Jean-Marc Galera, Arthur Ponsot
LA CRITIQUE
Grosse colère et fantaisie et une très bonne anthologie de courts métrages à destination d’un jeune public qui est composée de cinq petits films.
Le lien entre chacun d’entre eux est fait par une chouette qui revient en quelques mots sur la signification du court qui vient d’être diffusé et sert de transition à toutes les œuvres. Les thématiques sont la fantaisie et l’imagination et ce sont les quatre enfants présents dans les récits qui vont montrer leurs grandes capacités à créer des histoires.
On commence par une petite fille qui s’ennuie et va s’inspirer de la nature qui l’entoure pour passer un bon moment. On découvre ensuite un garçon, issu d’une série de livres jeunesses de Mireille d’Allancé, qui doit apprendre à gérer sa colère. Celui-ci revient un peu plus tard dans une histoire ou c’est sa peur du noir qu’il doit apprivoiser. On peut aussi découvrir un garçon qui en se souvenant de sa grand-mère chérie décédée va vouloir refaire ses gâteaux. Alors que le dernier film montre qu’il faut parfois changer la manière dont on regarder les choses pour se rendre compte de ce qu’elles sont vraiment.
Chaque petit film est une belle leçon de vie et donne des idées aux enfants pour appréhender le monde extérieur. Ainsi, la colère, la solitude et la peur sont très bien traitées, tout comme le sujet extrêmement délicat du décès d’une personne aimée.
L’animation est moins diversifiée que dans d’autres anthologies jeunesses similaires. On se retrouve ainsi avec de l’animation traditionnelle en 2D. Toutefois, les dessins sont vraiment différents les uns des autres, ce qui permet d’apprécier quelques tableaux vraiment magnifiques et des protagonistes qui ont une grande personnalité.
Chaque histoire est assez courte pour retenir l’attention d’un jeune et cette succession de petits films leur permet de se sentir plus proche de l’un ou de l’autre des événements racontés et d’accrocher plus à certains personnages.
Coloré ou stylisé, précis ou suggéré, chaque récit est une belle ode à la fantaisie. Sans compter qu’ils impeccablement doublés en français par des voix bien agréables à écouter.
Grosses colères et fantaisie est un très bon programme pour les enfants à partir de trois ans présentant des courts métrages sympathiques dont les histoires devraient aussi plaire aux plus grands et aux accompagnants. Avec une grande diversité, une belle animation et des individus, notamment des enfants, très bien brossés, n’hésitez pas à faire découvrir ce moyen métrage aux plus jeunes.
Plaisant et amusant.
SYNOPSIS
Programme de cinq courts métrages d’animation.
Vague à l’âme de Cloé Coutel (2021, 7’) :
Tandis que son papa fait la sieste, une petite fille va jouer dans les dunes. Seule, elle s’ennuie et regarde passer un bernard-l’ermite. Imitant l’étrange animal, elle se met à danser et découvre dans la joie une nouvelle liberté.
Grosse colère de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (2022, 8’) :
Robert a passé une très mauvaise journée. Il n’est pas de bonne humeur et en plus, son papa l’a envoyé dans sa chambre. Robert sent tout à coup monter une chose terrible : la colère…
Adapté de l’ouvrage Grosse Colère de Mireille d’Allancé © Éditions l’école des loisirs.
Les Biscuits de Mamy de Frits Standaert (2022, 13’) :
Basile a six ans, il vient de perdre sa grand-mère. Il trouve qu’il n’a pas eu assez de temps pour lui dire au-revoir et les délicieux biscuits de sa "Bobonne" lui manquent déjà... Quand le soir, Basile la découvre cachée sous son lit, il est tout heureux d’aller préparer avec elle de nouveaux gâteaux.
Quand j’avais trop peur du noir de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (2022, 8’) :
Robert n’aime pas monter se coucher… car il pense qu’il y a des monstres dans sa chambre. Sa maman laisse la lumière du couloir allumée et la porte de la chambre de Robert entrouverte. Mais cela ne fonctionne pas, l’imagination du petit garçon l’emporte ! Heureusement, il peut compter sur l’aide de son nounours… Adapté de l’ouvrage Quand j’avais peur du noir de Mireille d’Allancé © Éditions l’école des loisirs.
La Trop petite cabane de Hugo Frassetto (2021, 6’) :
Papy met le dernier clou à une jolie petite cabane qu’il offre fièrement à son petit-fils. Mais le P’tiot la trouve un peu petite, et puis… il y a un ver dans la cabane ! « Va donc chercher le poussin, il s’en occupera ! » lui propose le malicieux Papy.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Musique : Yan Volsy, Julien Divisia, Sam Vloemans
Décors : Cloé Coutel, Célia Tisserant, Shannen Slambrouck, Hugo Frassetto
Producteur : Les Films du Nord, La Boîte,… Productions, Pictanovo
Distributeur : Cinéma Public Films
LIENS
GALERIE PHOTOS
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.