Transformers 2 La revanche : La conférence de presse

Date : 25 / 06 / 2009 à 00h15

Vendredi 12 juin dernier se tenait la conférence de presse pour le film Transformers : La revanche, suite du premier opus qui avait créé la surprise générale au box-office mondial en 2007.

C’est dans un célèbre hôtel parisien que nous sommes allés à la rencontre de Shia LaBeouf (l’interprète de Sam Witwicky) et Megan Fox (Michaela).

Shia, vous vous étiez confié au cours du tournage notamment en ce qui concerne votre blessure à la main, et comment vous avez vécu cette épreuve.

Shia La Beouf : On est obligé d’avoir une certaine tolérance à la douleur quand on est sur ce genre de tournage. En fait, ma blessure à la main n’est pas la seule chose qui me soit arrivée. J’ai failli être aveugle. Je me suis avec un morceau de métal et on m’a transporté dans un hôpital militaire où on a pu me recoudre et le chirurgien m’a montré que j’ai presque failli devenir aveugle. C’est le genre de film où on y va, on se fait cogner. C’est Transformers !

Pourriez-vous nous dire quelle a été la scène la plus dure à tourner de tout le film ?

Megan Fox : Je crois qu’en ce qui me concerne, ça a été la scène où je joue avec Ramon (ndlr : Leo, le camarade de chambre de Sam) et nous étions dans ce hangar industriel et des bombes étaient là. Je devais courir d’une certaine façon, afin de ne pas être en décalage par rapport aux indications du réalisateur. Sans oublier que je portais des talons hauts, ce qui rendait le travail difficile pour suivre l’acteur. J’avais peur d’être trop près et sachant qu’en plus que les bombes risquaient de m’exploser à la figure.

Shia : Les scènes d’action sont un véritable défi. Mais pour moi, c’est au moment où Sam commence à perdre l’esprit, il devient comme son grand-père, Archibald Witwicky. Et finalement, Michael m’a montré The Rulling Class avec Peter O’Toole, qui a des scènes où il est en plein délire et c’est difficile pour moi « d’être Peter O’Toole ». (Ton ironique) Et bien sur, c’était très difficile d’avoir l’air très romantique et amoureux de Megan Fox.

Qu’est-ce qui vous a plu dans le concept ? On parle de l’amour, de la planète, de « politique », qu’est-ce que vous appréciez le plus dans le concept ? En tant que spectateurs, comme le public, lorsque vous voyez le film, arrivez-vous à être surpris ?

Megan : Je n’avais pas véritablement le choix, je n’avais pas de travail et c’était la meilleure opportunité à Hollywood pour se faire connaître. Et je crois me souvenir que Shia et moi étions un peu nerveux mais lorsque nous avons vu le résultat du premier film c’était absolument incroyable.

Shia : Tout d’abord il y avait Steven Spielberg (ndlr : producteur exécutif du film), Michael Bay qui est un immense réalisateur, j’adore les films de Michael Bay. Et surtout, à l’époque où j’ai grandi il y avait Yogi Bear, Michael Jackson et Transformers. Pour paraître « cool », il fallait connaître l’univers des Transformers, c’était ça être cool.

En vous voyant à l’écran, quelle est votre réaction ?

Shia : Pour nous aussi, ça a été très amusant parce que c’est comme si nous découvrions ces « partenaires », nous sommes publics et fan. Ca a été un vrai plaisir à tous les niveaux.

Vous avez joué aux côtés d’Harrison Ford, là, vous vous retrouvez face à des robots, est-ce frustrant de jouer avec des partenaires que vous ne voyez pas ?

Shia : C’est une expérience nouvelle, c’est un procédé différent. Transformers me permet d’avoir plus de liberté beaucoup plus grande au niveau des dialogues. Il y a une interaction bien plus grande entre l’être humain et les robots, c’est beaucoup plus complexe. Les répétitions étaient un peu comme des mouvements par exemple lorsque Bumblebee qui mesure environ 15 mètres se penche vers vous, vous devez vous pencher ou encore lorsque le Docteur (ndlr : membre des Decepticons) s’infiltre à travers moi pour recueillir une information, il y a là aussi une chorégraphie bien spécifique. Par exemple, dans un premier temps, il sera sur ma poitrine, ensuite, sur mon nez, après, il débutera trouvera les informations et enfin, il sortira de mon corps.

Y existe-t-il des scènes coupées et quelles sont-elles ?

Megan : Michael tourne énormément et cherche un sens à une scène et c’est surtout au montage que tout se fait. Je me rappelle de ce moment où Sam et Michaela se disputent à la bibliothèque à travers les livres, c’est ce qui s’est produit pour cette scène. A force de tourner cette scène, j’étais tellement épuisée que j’en riais. Il y a une chance pour que ces bouts de scènes soit présents sur le DVD.

Pensez-vous que la scène finale qui se déroule en Egypte était purement et simplement esthétique ou y avait-il un message politique en référence à l’actualité derrière tout ça ?

Ce n’est pas Mémoire d’une Geisha, ce n’est pas un film politique, c’est Transformers. C’est un film basé sur des jouets ! Le film peut se regarder de manières différentes. Il n’y a pas que l’armée américaine, il y a aussi l’armée anglaise et de Jordanie. Michael a tenté de montrer tous ces aspects militaires sans aucun message. Sans l’aide de l’armée, nous n’aurions pas pu obtenir un tel budget.

Shia, vous étiez censé avoir le rôle principal de Y : The last man et vous, Megan, avez signé pour Fathom, pourriez-vous nous en dire plus ?

Megan : J’ai grandi avec les comics, ma grande-sœur qui a aujourd’hui 35 ans les collectionnait. En ce qui concerne Fathom, j’ai toujours été fan de Michael Turner qui est, d’après moi, le meilleur illustrateur de comics. A un moment, James Cameron en avait les droits et Jessica Alba devait tenir le rôle principal et je sentais qu’elle n’avait pas la même approche que moi. Le film est actuellement en préparation.

Shia : Je suis également fan de comics et j’espère que Y : The last Man verra le jour.

Y aura-t-il un troisième Transformers ?

Shia : Si le public répond présent, je pense que ça se fera.

Transformers : la revanche est dans les salles depuis hier

Remerciements : Michèle Abitbol-Lasry, Séverine Lajarrige, Tristan Quill