Sherlock Holmes et les Monstruosités du Miskatonic : La critique du roman des Dossiers Cthulhu Tome 2
Sherlock Holmes et les Monstruosités du Miskatonic
Les Dossiers Cthulhu T.2 par James Lovegrove
Éditeur : Bragelonne
Genre : Policier / Horreur
Traduction : Arnaud DEMAEGD
Illustrateurs : Fabrice BORIO, Arnaud DEMAEGD
Date de parution : 20 Févrirer 2019
ISBN : 9791028102838
P.P.C. : 25,00 €
Nombre de pages : 360
Format : 153 x 239 mm
Edition : Brochée
Description :
"Printemps 1895. Malgré quinze ans de combat contre des entités surnaturelles qui leur ont coûté cher, Sherlock Holmes et John Watson accourent sans hésiter lorsqu’on les appelle à Bedlam, asile psychiatrique de sombre renommée. Ils y rencontrent un étrange patient qui parle r’lyehen, la langue des Grands Anciens. L’homme, amnésique, est horriblement mutilé.
Il s’agit en réalité de l’un des deux survivants d’une expédition scientifique maudite visant à capturer un shoggoth, une créature quasi mythique. Et lorsqu’il disparaît, enlevé par des forces occultes, il devient évident que l’affaire ne se limite pas à son cas. C’est seulement en apprenant ce qui s’est réellement passé lors de cette désastreuse expédition en Nouvelle-Angleterre que Holmes et Watson pourront mettre au jour l’effroyable vérité…
L’auteur, James Lovegrove, est l’une des figures de proue de la nouvelle SF britannique. En une poignée de romans et de nouvelles, il a imposé son regard inventif et critique sur le monde contemporain. Dans cette satire du consumérisme, il ressuscite l’anticipation, dans la tradition de George Orwell, avec l’efficacité implacable de films comme Cours, Lola, cours ! et Magnolia."
Verdict :
Je n’avais trouvé le premier volume de la trilogie que moyen. En effet ce dernier souffrait de graves lacunes de vraisemblances qui faisait douter le lecteur d’avoir à faire au véritable Sherlock Holmes. Si la documentation et l’érudition de l’auteur n’étaient pas discutables, l’émulsion du monde indicible de Lovecraft et du monde très concret de Doyle était forcement caduc. Cela ne pouvait marcher.
Des parties étranges de simple description de ce qui fait partie de la vie de Holmes et Watson (comme la description par le menu de l’arme de Watson) sentait plus le catalogue (et une justification de la connaissance de ces éléments) que l’oeuvre littéraire réfléchie.
Alors, malgré une scène finale grandiose, et une scène de découverte d’une antique cité perdue en Afghanistan par le Dr Watson, rien n’était bien intéressant, voir, souvent bancale.
Mais ici, dans ce second volume, une fois les éléments de découverte du premier tome tous expédiés, l’enquête se fait plus intense. Le canon holmesien y est mieux intégré (palme aux irréguliers et à Wiggins, qui sont, comment dire... très différents de l’image que l’on puisse s’en faire), tout comme le canon cthulien. Les scènes s’enchaînent moins mécaniquement et l’histoire produite nous fait attendre le troisième et dernier volume avec une certaine impatience.
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