Transformers - The Last Knight : On a vu 24 minutes du film
2 jours après la diffusion des mêmes images au Royaume-uni, Paramount Pictures France a organisé un événement ouvert à la presse et aux fans pour présenter les premières images de Transformers - The Last Knight.
Avant même de parler des images toujours explosives de Michael Bay, le réalisateur a tenu à présenter son projet et ses ambitions (voir ci dessous la vidéo). Première bonne nouvelle, le film a été tournée nativement en Imax 3D. En dehors de la qualité extrême des images, le réalisateur a indiqué qu’il aurait été impensable de gonfler artificiellement en 3D cet opus sans rogner sur la qualité visuelle. Impossible notamment de traiter numériquement les innombrables débris qui volent à l’écran lors des combats. Une 3D native avait l’avantage de simplifier le processus.
Michael Bay a aussi indiqué que la création d’un bureau de scénaristes afin de travailler sur le futur de la franchise avait permis de trouver 14 histoires possibles pour poursuivre l’aventure. Suite à la projection à Londres, l’info a infusé à la vitesse lumière sur le net. Il ne m’a cependant pas semblé entendre lors de ses déclarations que ces 14 proto-scénarios devaient donner obligatoirement 14 films à l’écran. Si les idées trouvées peuvent se retrouver potentiellement dans de futurs films, le but était de définir, il me semble, la bonne direction à donner à la franchise. Et si Bay présente The Last Knight comme son dernier film, il laisse planer le doute quant à la suite. Difficile de quitter son bébé...
Passons aux extraits. J’ai d’abord été marqué par un fort sentiment de continuité à la visions des différentes scènes. Avec Transformers, Michael Bay a quasiment créé un genre qui lui appartient. En caricaturant, c’est une alchimie entre le spectaculaire, l’explosif, de la belle carrosserie (et je ne parle pas que des robots), de la comédie tout le temps et une belle pelleté de gros sentiments. Si vous aimez la recette, aucune inquiétude, The Last Knight la respecte totalement.
J’étais également très curieux de voir comment le Roi Arthur et les nazis pouvaient intervenir dans ce cinquième film. Pas de traces de la seconde guerre mondiale dans ces 24 minutes, par contre pas mal de Chevaliers de la Table Ronde. Si la première scène, une grande bataille, semble faire partie du prologue du film, on a pu voir plus tard que cette nouvelle mythologie sera également utilisée en flash-back. Un Merlin bien aviné semble savoir où trouver des Transformers. On découvrira plus tard que les 12 chevaliers de la Table Ronde sont complétés par 12 transformers au look très chevaleresque.
Sur les nouveaux robots, on retiendra surtout Cogman, une sorte de majordome qui oscille entre le flegmatisme britannique et des coups de sang de façon assez soudaine. Pour le coté humain, on a pu admirer le cabotinage d’Anthony Hopkins. La belle plante de cet opus est interprétée par Laura Haddock. Et miracle, le personnage semble avoir pas mal de personnalité. Quant à Mark Wahlberg, il semble toujours autant à l’aise entre les mains de Michael Bay.
Bref, Transformers - The Last Knight c’est le changement dans la continuité. Le film sera dans les salles françaises le 28 juin prochain.
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