World War Z [Combo Blu-Ray 3D + Blu-ray + DVD] : Le test

Un jour comme les autres, Gerry Lane, ancien de l’ONU, et sa famille sont piégés dans une brutale et soudaine attaque de zombies au coeur des rues de Philadelphie. Une pandémie mystérieuse se répand à toute vitesse aux quatre coins du monde et transforme les populations en hordes de zombies assoiffés. Gerry est alors chargé par ses anciens supérieurs de trouver l’origine de ce phénomène avant que la totalité de la planète ne soit contaminée…

En plein cœur de Philadelphie, Gerry Lane (Brad Pitt), ancien employé de l’ONU, sont pris au piège dans les embouteillages, avec sa femme Karin (Mireille Enos) et leurs 2 filles, lorsqu’ils sont témoins des premiers signes de l’apocalypse zombie. Débandade, bousculade, premiers morts et premiers revenants dévoreurs de chair. Il n’en faut pas plus à Gerry pour comprendre qu’il doit s’éloigner au plus vite des zones peuplées pour mettre sa famille à l’abri. Puis très rapidement tout devient incontrôlable, c’est le chaos le plus total, les zombies sont partout et il ne plus compter que sur lui-même.

Gerry est contacté par son ami Thierry Umutoni, ancien collègue des Nations Unies qui va envoyer des troupes pour venir le chercher pour le mettre à l’abri lui et sa famille sur un porte-avion. De là, les scientifiques et les gens du gouvernement cherchent à comprendre cette épidémie qui s’est transformée en pandémie que rien ne semble pouvoir arrêter. Pour essayer d’endiguer le nombre de mort dont le nombre se compte de manière exponentielle et espérer trouver un vaccin, il faut trouver le patient zéro et comprendre d’où est partie cette pandémie globale. Son engagement se fera en tant qu’enquêteur spécialiste des Nations Unies et la seule condition pour laquelle il s’engagera dans cette aventure à travers le monde sera de savoir que sa famille sera protégée et mise à l’abri.

Le véritable périple démarre enfin et son voyage, véritable jeu de piste va le mener en Corée du Sud puis à Jérusalem et enfin au Pays de Galles qui sera la fin du voyage mouvementé.

Le film est délibérément séparé en 3 parties. La première est l’introduction, le sauvetage et la préparation de l’expédition, partie très angoissante de mise en situation où l’on est plongé comme les héros dans un chaos le plus total. La seconde partie comprend la chasse au patient zéro, enquête menée au rythme du déferlement des morts vivants puis la dernière partie tant décriée, réécrite et retournée, sorte de huis-clos dans un laboratoire à la recherche de solution. Pourtant, il s’agit là d’une partie intéressante puisque différente des deux première. Morceau de bravoure de Gerry, prêt à tout pour trouver ce vaccin qui permettra d’endiguer cette pandémie et qui lui permettra surtout de retrouver sa famille.

Excellente surprise de l’été passé au cinéma, World War Z surfe sur la vague zombies avec grand talent, s’en sortant même avec beaucoup plus de panache que la série télé The Walking Dead qui partait pourtant d’un matériel haut de gamme. Ici le point de départ de World War Z est le livre de Max Brook du même nom. L’adaptation est pourtant très libre puisque dans le roman, l’histoire se déroule dans le même univers post-apocalyptique mais bien plus tard et le héros collecte les expériences des gens qu’il rencontre à travers le monde dévasté sous forme d’interviews pour comprendre et témoigner.

C’est ici un film d’action quasi non-stop, pas le temps de souffler, pas le temps des présentations, l’action démarre de suite et les effets spéciaux hauts de gamme (époustouflants même) qui rendent cette action tout simplement hallucinante. Les hordes de zombies déferlant sur les murs et les rues de Jérusalem proposent un tableau effrayant et les parties plus confinées sauront aussi vous surprendre et vous faire sursauter. Le film est porté par un Brad Pitt en très grande forme, jamais vu dans ce registre-là et qui est plus que convainquant. En même temps, il est aussi le producteur du film, ce qui facilite forcément les choses concernant son personnage.

Justement, Marc Forster propose un film axé sur les personnages avant tout, qu’il plonge dans un apocalypse, en faisant ainsi un film d’action à gros budget. Visuellement c’est sublime, ça grouille de partout, c’est infesté de zombies, on a du mal à savoir où on est mais on est toujours porté par une action d’abord très présente et toujours plus angoissante dans la seconde partie du film en huis-clos. Quelques bonne trouvailles comme les fameuses 12 secondes qu’il faut à un contaminé pour se transformer, les attitudes des zombies comme le fait qu’ils ne s’attaquent pas aux gens malades mais aussi leur manière de se mouvoir, les choix à faire de Gerry, ceux de ses collègues...

C’est un film grand spectacle intelligent, on est plongé dans l’action mais aussi dans les tourments des personnages. Au lieu d’être un énième film sur les Zombies, on a là une excellente surprise avec en bonus le thème composé par Matthew Bellamy de Muse et un Brad Pitt véritablement convainquant dans ce rôle de père de famille parti sauver le monde avec ses moyens. La version longue présente uniquement sur la version 2D du Blu-Ray apporte quelques effets sanglants ou scènes plus dures qui rendent le film encore plus réaliste et donc encore meilleur. Du très bon divertissement d’action intelligent.

• Format image : 2.35 - 16/9 natif compatible 4/3
• Format son : Anglais et Français DTS-HD Master Audio 5.1
• Sous-titres : Français...
• Durée : 116 minutes
• Prix public indicatif : 29,99 € le Blu-ray

L’image 2D est extrêmement précise, dotée d’un piqué et d’une définition pointue sans faille pour un master irréprochable. Ça fourmille de détails à l’écran, ce n’est rien de le dire, surtout dans les scènes d’attaques de zombies, on a du mal à savoir où regarder tellement ça bouge de partout, tellement l’image est animée, impeccable et d’une très grande profondeur. A noter que la version longue (de 8 minutes en plus) se trouve uniquement sur le Blu-Ray 2D, la production a du trouver inutile de passer en 3D ces quelques plans supplémentaires, ce qui est fort dommage parce qu’on ne sait plus trop quelle version regarder au final.

Loin d’être ridicule mais sans être non plus extraordinaire, la 3D apporte encore plus de profondeur, participe aux moments de peur en apportant ça et là des effets de jaillissement. L’image pâtit un poil de cette transformation post-production qui l’assombrit quelque peu mais très vite, l’ambiance angoissante et l’action nous font oublier le port des lunettes pour nous plonger dans l’action omniprésente.

Au niveau du son, c’est l’immersion totale assurée sur tous les canaux (les 7 pour les plus chanceux). C’est fort, très fort (trop fort ?), explosif même et cette merveilleuse piste sonore nous plonge véritablement dans l’apocalypse avec des effets sonores de toute beauté. Mais malheureusement, c’est seulement vrai pour la VO, la VF devant se contenter d’une simple piste triste 5.1 et c’est ce qui fera que la note n’est pas maximale même si on est là en présence d’un doublage de très bonne facture.

La présente édition propose sur le Blu-Ray 3D, le film en édition telle que présentée au cinéma, le Blu-Ray 2D avec la version longue (7 minutes en plus) et les bonus ainsi que le DVD en version cinéma.

• Origines (8’21)
Ce petit module sur l’origine du film met en avant le livre de Max Brook et le challenge que c’était de l’adapter à l’écran. On y parle aussi de l’implication de Brad Pitt (non seulement acteur mais aussi producteur) et du réalisateur.

• Regard sur la science (7’28)
C’est le côté scientifique qui est traité ici, la réalité scientifique que peut proposer le film sur le virus et son évolution, sa propagation et le comportement des zombies comparables à des insectes.

• World War Z production (36’18)
Ce making-of est découpé en 4 modules que l’on peut visionner un par un ou en lecture enchainée : "Épidémie", "Le voyage commence", "Derrière le mur" et "Camouflage."

Tout cela est bien court et surtout très conventionnel et promotionnel. Ça sent le matériel un peu bâclé, ce n’est pas inintéressant mais on a connu mieux et pour un aussi bon film c’est frustrant.

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