Comic Con Paris 2013 : Hero Corp, passé radieux et futur brillant
Simon Astier l’avait promis lors de la conférence de presse, les fans d’Hero Corp allaient en prendre plein les yeux... au menu, la conférence sur le phénomène et les images inédites de la saison 3...
C’est sous un tonnerre d’applaudissements que les héros de la série ont fait leur entrée sur scène :
- Simon Astier,
- Arnaud Joyet,
- Sébastien Lalanne,
- Christian Bujeau,
- Olivier Peru,
- Stéphanette Martelet, et
- Oldelaf.
Si des images de la saison 3 étaient réservées à présentation de samedi, Simon Astier a tout de même révélé le logo de la saison 3...
Quelle est l’origine de la série ? Comment a-t-elle évolué entre les saisons ?
Simon Astier : C’était une vraie envie de mélanger sa culture d’avant (= super-héros) et le support télé. Bien que ce soit compliqué en France de faire des séries sur les super-héros, ils ont mis le pied dans la porte et ça se passe bien puisque le public est là.
La première saison a été faite avec les armes qu’ils avaient, c’était assez nouveau de faire avec si peu de budget et une grande ambition. Ils ont appris en faisant et, le succès aident, ils ont eu de plus en plus de liberté. Si en saison 2, ils ont essayé de faire plus grand, dans la saison 3, ils font tout péter.
Avez-vous senti dès le début que vous étiez sur une série différente des autres ?
Arnaud Joyet : Oui, ne serait-ce qu’avec la différence de cachets avec d’autres productions françaises comme Plus belle la vie qui touchent plus ou des gens qui essayent de faire quelque chose d’incroyable avec trois bouts de ficelle et deux morceaux de mie de pain. Dès le début, ils ont voulu en être et au fil du temps, ils sont devenus amis.
Quand avez-vous senti que vous faisiez partie d’une troupe ?
Sébastien Lalanne : Il fait partie du projet depuis très longtemps, il a travaillé avec Simon sur l’arche de la saison 1, avant même que ce soit un embryon. Il n’a jamais autant rigolé de sa vie et ne pensait pas vivre une chose comme ça jour après jour. Il a vu la troupe se former petit à petit.
Comment vous êtes vous retrouvé dans la série ?
Christian Bujeau : Il connait Simon depuis longtemps et a travaillé avec lui sur de nombreux projets (Kaamelott, Off Prime).
Stéphanette Martelet : Elle incarne Miss Moore, l’assistante de Neil Mac Kormack et elle est arrivée sur le projet par une voie tout à fait classique. Quand on est comédien/comédienne, on a vraiment envie d’être dans une série de super-héros, en tout cela a toujours été son rêve.
Toute l’équipe, artistique et technique, est plus qu’une troupe... ceux sont des conditions de travail, de jeu et de créations de projets qui sont assez exceptionnelles dans ce milieu et géniales.
Connaissiez-vous Hero Corp avant d’en faire partie ?
Oldelaf : Il profite de l’occasion pour remercier Simon Astier. Pour l’avoir fait tourner dans une grange désaffectée par -10° C. Car Simon a su prendre le temps, l’énergie et mettre en branle une belle équipe pour faire deux premières saisons qui ne sont que du blabla pour l’arrivée de son personnage dans la saison 3, pivot de toute cette histoire grotesque.
Plus sérieusement, il confirme les propos de Stéphanette Martelet sur la qualité de l’équipe et la qualité d’accueil des nouveaux.
Simon Astier précise que le personnage incarné par Oldelaf, Invisiblor, n’a aucun rapport avec Super Invisible (Laurence Awkins incarné par Didier Bénureau).
Jouer un rôle de méchant vous intéressait-il particulièrement ? Est-ce intéressant pour un acteur de jouer un personnage qui passe d’une facette à l’autre (révolution dans la saison 2 où on apprend que The Lord n’est pas si méchant que ça ?)
Christian Bujeau : Il adore ça, ceux sont les meilleurs rôles. Au théâtre c’est toujours le méchant qui a le meilleur rôle puisqu’on est au théâtre ce que l’on n’est pas dans la vie (dans la vie, il est très gentil).
C’est délicieux d’être méchant ; en plus, c’est un faux super vilain puisque la fin de chaque époque, il lui arrive un malheur (ravin en fin de saison 1 et bateau en fin de saison 2).
Simon vous avait-il donné des références pour jouer le personnage ? Par exemple Magnéto dans les X-Men ?
Christian Bujeau : Ça c’est le boulot du comédien, on lui donne des références. Il rend grâce à Simon Astier car il n’accable pas les comédiens avec des indications. Il a tellement confiance en eux qu’il en donne une, voir aucune, ce qui est extrêmement confortable car ils se sentent libres et heureux devant sa caméra.
A quel moment avez-vous senti que Hero Corp devenait un phénomène ?
Simon Astier : A la seconde Comic Con, ils étaient venus à plein pour faire la fête et se voir et en fait, il y avait beaucoup de fidèles. Cela a été encore plus criant quand les gens ont refusé que la série s’arrête ce qui a été un soutien constant et sans faille qui lui a remonté le moral. Hero Corp est la première série française à avoir été relancée par son public.
Ça a démarré à la Comic Con, avant ils n’avaient pas conscience de l’engouement du public.
Arnaud Joyet : C’est effectivement à la Comic Con, en rencontrant des fans gentils qui leur parlent.
Sébastien Lalanne : Tout ayant été dit, il fait l’imitation du cheval au galop... :p
Stéphanette Martelet : Là, maintenant en fait. Elle est arrivée en cours de saison 2 et ne croyait pas vraiment qu’il y en aurait une troisième à cause du temps passé entre la 2 et la 3.
Si le projet est porté par Simon & co, cela fait très plaisir d’être là et de voir le public présent.
Olivier Peru : Il était à la genèse du projet avec Simon et Sébastien et au fur et à mesure de l’avancée du projet, la qualité montait d’un cran. Il a eu conscience du phénomène quand la saison 1 est passée à la télé (il travaille par ailleurs dans le milieu littéraire et au moins une personne lui parle d’Hero Corp quand il est en dédicaces). Il a toujours eu confiance dans une saison 3.
Christian Bujeau : Les gens l’arrêtent dans la rue pour signer des autographes et le reconnaissent pour son rôle dans Hero Corp, pas pour Les Visiteurs ni Kaamelott.
Entre les saisons 2 et 3 sont nés les évènement Pinage ... cela vous a-t-il étonné ?
Simon Astier : On lui envoyait les vidéos, preuves concrètes de l’engagement des gens. Il était à la fois ému et triste car pendant une longue période il n’y avait plus d’espoir pour une saison 3. La patience et tous ces évènements combinés ont fini par payer.
Quelle autre forme aurait pu prendre la saison 3 ?
Simon Astier : Beaucoup de formats ont été envisagés : version web très courte, des voies obscures et terrifiantes, un bouquin gratuit en téléchargement pour écrire la fin, une BD. Quoiqu’il arrive, il s’est engagé à donner une fin à la série. Au final, c’est France 4 qui est revenu un super beau projet qui fait qu’aujourd’hui ils sont là.
La diffusion des images inédites de la saison 3 a été l’occasion de retrouver une troupe de 27 personnes du scène (si, si ...).
Résumé des éléments marquants :
- diffusion du trailer de la saison 3 (séance de rattrapage ci-dessous),
- pour remercier les fans de leur soutien, Simon Astier veut permettre à tous de faire partie de l’aventure en créant un dispositif trans-médias : l’application Hero Corp est téléchargeable sur Play Store et Apple Store ; une websérie fera le lien entre les saisons 2 et 3. Il faudra aider Klaus à explorer une ile déserte et réaliser des missions,
- les noms des petits nouveaux : Justine Le Pottier, Jonathan Cohen, Nathalie Roussel, Émilie Arthapignet, Jennie-Anne Walker, Valentine Revel et Charles Clément,
- ente-six épisodes de sept minutes chacun,
- un Pinaaaaaage de 13.000 personnes.
Des évènements aussi instructifs que réjouissants tant les acteurs étaient heureux d’être là... et toujours l’émotion palpable de Simon Astier... bref, on en redemande :)
Hero Corp est Copyright © France 4, Comédie et CALT Productions Tous droits réservés. Hero Corp, ses personnages et photos de production sont la propriété de France 4, Comédie et CALT Productions.