Wolverine - Le combat de l’immortel : James Mangold nous parle du ton et du look du film
Les nouvelles aventures de Wolverine, le mutant canadien griffu, sortent le 24 juillet 2013 en France. Mais on a l’impression que Wolverine - Le combat de l’immortel donc sort sur nos écrans mercredi prochain tant l’ami Logan fait la une entre ses news sur ce film et sa contribution au X-Men : Days Of Future Past de Bryan Singer (sortie en 2014).
Alors que les bandes annonces, photos et teasers pleuvent sur la toile, le réalisateur James Mangold (Copland, souvenez-vous) a adressé auprès de Collider certains points afférents à la classification du film, à la conversion 3D et aux références à d’autres œuvres ou personnages de l’univers du personnage (issu de l’écurie Marvel).
Sur la maintenant traditionnelle conversion en 3D, Mangold ne cache pas qu’il s’agit d’une volonté de la production. Tout spectateur déboursant 12 euros en multiplexe aura depuis longtemps compris l’intérêt de ces conversions sur le chiffre d’affaires d’un film. Il confesse qu’il s’agit d’une première pour lui et qu’il attend de voir le résultat (traduction possible, je n’ai pas mon mot à dire sur la question).
Pourquoi une conversion en 3D et pas un tournage directement 3D ? James Mangold de déclarer qu’un tel procédé de tournage est extrêmement coûteux. Wolverine - Le combat de l’immortel étant un film risqué, il ne pouvait s’engager dans ce genre de dépenses.
Un film risqué ? Parlons-nous d’une production ouzbèke sur la culture du blé par temps sec ? Pire que cela pour Mangold (et ses patrons de la Fox) !!! Le film contient beaucoup de dialogues en langues étrangères, 9 acteurs sur 10 ne sont pas américains. Et c’est une étude de personnages sans super-villains notoires (ces deux notions ne sont pas jointes dans la même phrase dans l‘interview mais il semble intéressant de le faire pour un effet de distanciation critique empreint d’une ironie non feinte).
Celui qui a aussi réalisé Walk The Line à part Copland n’apporte pas de commentaires sur la classification finale du film (PG-13 ou un sanguinolent R-Rating). Il nous assure cependant qu’il a cherché à montrer que malgré son pouvoir auto-guérissant, ça douille d’être Logan. Ne nous illusionnons pas sur les ambitions de la Fox concernant cette adaptation du run séminal et passablement violent de Frank Miller sur le personnage.
Mangold, qui rappelons-le a remplacé Darren Aronofsky au pied levé sur le projet, dit y avoir pensé. Il indique enfin ne pas être fan des scènes post –crédits, signature des films Marvel. Plus métaphoriquement : « Mon but…c’est que vous vous disiez que oui le repas était bon. Je n’ai pas besoin d’un bon vin. Je n’ai pas besoin d’un dessert. Je n’ai pas besoin d’un aperitif. Ce qu’il m’a donné était satisfaisant. C’est mon espoir et mon rêve ».
Aux dernières nouvelles, une scène post-crédits a été tournée dernièrement… Encore un rêve brisé par Hollywood.
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