Animal Lecteur 3 : La Critique

Date : 31 / 03 / 2012 à 20h10

Par : Patrick Le Naour

Sources :

Source : Unification France

Animal Lecteur
Tome 3
On peut pas tout lire !

Fiche Technique :
Type : BD
Genre : Comédie
Editeur : Dupuis
Auteur : Sergio SALMA (scénario), LIBON (Dessins)
Prix de vente : 14,5€
ISBN : 978-2-8001-5189-2
Date de parution : 2 mars 2012

Présentation de l’éditeur :
Certes, on ne peut pas tout lire ! Il y a trop ! Malgré cela, le libraire de BD-Boutik essaie de faire son métier le mieux possible, de conseiller efficacement ses clients en fonction de leur profil et de leurs goûts et envies, de déballer les caisses le matin et d’emballer les retours le soir (souvent avec les mêmes albums...), de gérer une trésorerie de plus en plus fragile et de ne pas insulter les dizaines de gamins qui confondent sa librairie avec une papeterie et ce, la veille de la rentrée des classes !
De temps en temps, notre héros craque et envoie tout péter ! Mais même quand il se retrouve sur une plage, il ne peut pas s’empêcher de vendre aux vacanciers les albums qu’il a emportés avec lui. Quand on a le commerce et la bande dessinée dans le sang, c’est pour la vie !

Une série de strips hilarants qui raconte l’envers du décor d’une librairie spécialisée en bande dessinée. Tous les professionnels s’y retrouvent ! Et adorent !

Décryptage :
Animal Lecteur est une série de comic strips verticaux servant à l’origine pour du remplissage dans le magazine Spirou. Devant le succès remporté auprès des lecteurs, les éditions Dupuis ont eu la bonne idée de sortir en albums reliés cette série malgré son format atypique. Si au départ les histoires étaient centrés sur les lecteurs de Bd et leurs petits travers, la série s’est assez vite concentrée sur le quotidien du gérant d’une boutique spécialisée. La description de ce métier est montrée sans grand optimisme, bien au contraire, c’est même une vision réaliste et assez sombre du métier. L’obligation de faire un bon chiffre d’affaire, le nombre de nouveauté toujours croissant, le succès croissant des mangas, l’évolution du marché vers le livre numérique, le piratage des œuvres sur internet, les demandes parfois surréalistes de la clientèle : Tout cela ne donne pas envie de devenir vendeur de BD. En revanche le caractère hilarant de la caricature marche très bien.