Numéro Quatre : l’interview de Dianna Agron
Lors d’une journée promo marathon, l’actrice de Glee, Dianna Agron, a pris le temps de se confier sur son nouveau film, Numéro Quatre.
Ce film est évidemment différent de Glee. Comment était-ce d’user de ses muscles et de jouer un autre type de rôle ?
C’était merveilleux. J’ai su tard que je serai sur le film. Trois semaines après l’audition. J’ai commencé à tourner dès la fin de la tournée de Glee. La nuit même du dernier concert, je m’envolais en direction de Pittsburgh. C’était une vraie chance de pouvoir évoluer dans un monde si différent. Ma famille et mes partenaires de Glee m’ont évidemment manqué. J’étais heureuse de retrouver les habits de Quinn et de voir comment elle allait évoluer dans cette seconde saison. On a essayé d’infiltrer le cerveau de Ryan Murphy à la fin de la saison 1 mais il ne nous dit rien. Même quand vous travaillez sur une série comme la nôtre, si vous avez l’opportunité de faire des choses différentes, cela peut redonner du souffle à votre personnage.
Comment est-ce de travailler avec Alex Pettyfer ?
J’ai été contente de voir à quel point il était enthousiaste et impliqué sur le film. Il s’est entraîné pendant des mois sur les cascades avant le tournage. C’est quelqu’un de vraiment passionné. C’est ce que j’aime aussi avec la distribution de Glee. Tout le monde prend du bon temps en travaillant même si c’est souvent dur. C’était génial. A la fin, j’étais triste de devoir quitter le tournage.
En tant qu’acteurs, comment être sûrs que l’alchimie allait fonctionner avec Alex Pettyfer ?
C’est tout l’art d’être un acteur. Si votre partenaire et vous, êtes sur la même longueur d’ondes, il n’y a aucune raison que ça ne marche pas. Ces scènes peuvent être très techniques, car la plupart du temps, la caméra est collé à votre visage pendant que les spots vous aveuglent. Mais c’est différent pour chaque acteur. Parfois, vous pouvez vous inspirer de votre propre vie. Puis d’autres fois, vous savez juste ce que c’est, de souffrir, d’aimer, d’être en colère ou déprimé. Alors vous faites ce que vous pouvez, pour ressentir tous ces sentiments et les utiliser à votre avantage.
Etiez-vous proche du personnage de Sarah au lycée ?
Je n’ai jamais été pom-pom girl mais je dansais. C’était mon activité extrascolaire. A l’école, j’ai participé à l’album de promotion et je me suis prise de passion pour la photo, comme Sarah. Et j’aime toujours autant ça. J’ai essayé de mettre un peu de moi-même dans mon personnage. Comme par exemple, le fait qu’elle soit une vieille âme. Mais en même temps, c’est un terrain dangereux. Surtout si tout en elle sonne comme chez vous.
Personne ne vous a appris à utiliser les appareils photos, alors ?
Non. C’est drôle car dans cette scène où dans une boutique, je tiens ce bel appareil Hasselbad, c’était en fait celui de notre accessoiriste. J’ai alors dit à D. J. : « Mais combien gagne-t-elle en baby-sitting pour pouvoir s’offrir un tel appareil ? ». Il m’a répondu : « Non, non, c’est son rêve de l’acheter et elle vient juste l’admirer une fois de plus. Comme elle le fait chaque semaine ».
Aviez-vous déjà joué avec un partenaire virtuel (rajouté en post-production) ? Etait-ce difficile ? Est-ce que le résultat concordait avec ce que vous vous étiez imaginé ?
Les descriptions étaient du genre : « Bon, il est sur le point de traverser le plafond, en passant par la fenêtre. Vous, vous devez vous tirer là, vite fait ». Du coup, il y a un certain challenge, mais en même temps, vous vous dites : « Ok, laissez moi le temps de me dire que je suis réellement terrifiée ». Puis vous vous y habituez. Quand vous voyez le résultat au final, c’est vraiment impressionnant avec tous ces effets spéciaux et tout ce que tout le monde a accompli en si peu de temps. Normalement, la post-production pour un tel film prend deux fois plus de temps.
Vous n’avez pas envie de jouer un rôle comme celui de Numéro Six ?
Oh si, bien sûr. Au début de ma carrière, les gens me disaient : « Tu ne peux pas auditionner pour le rôle de la méchante. Ce n’est pas de cette manière que nous te voyons ». Et je répondais : « Mais c’est du cinéma. Je suis une actrice ». Puis c’est arrivé accidentellement. J’auditionnais pour jouer le rôle d’une gentille fille dans Heroes et un des producteurs a dit : « Non, ce n’est pas intéressant. Lisez plutôt les répliques de ce personnage ». Et je me suis retrouvée dans la peau d’un vilain personnage. Je pense que ça a permis à pas mal de monde de me voir autrement, de me voir comme une actrice. Et Quinn est arrivée. Elle était la reine du lycée, condescendante à souhait, puis elle est tombée enceinte. Ça l’a humanisé et poussé à revoir son comportement. Plus vous jouez de personnages différents, et plus, vous avez l’opportunité d’être vu comme une réelle comédienne.
Vous a-t-on parlé d’une suite à Numéro Quatre ? Savez-vous si votre personnage sera de la partie ?
Eh bien, mon personnage est dans le tome 2. Je sais ce qui va se passer mais je ne dirai rien. Mais impossible de repartir tourner cet été. Le second livre n’en est encore qu’à l’étape de brouillon. Puis je suis sure que les gens préfèrent attendre et voir par eux-mêmes.
Mais vous serez de retour si un second film se fait ?
J’ai tellement aimé tourné celui-ci que oui, bien sûr !
Numéro Quatre est Copyright © DreamWorks SKG Tous droits réservés. Numéro Quatre, ses personnages et photos de production sont la propriété de DreamWorks SKG.