Il était une fois les séries : L’Incroyable Hulk

Date : 18 / 06 / 2023 à 08h00
Sources :

Unification


L’INCROYABLE HULK

- Type : Fantastique
- Titre Original : The Incredible Hulk
- Diffusion USA : CBS (1977-1982)
- 1ère Diffusion France : TF1 (1980)
- Épisodes : 79 x 45 + 6 x 95 minutes
- Créée par : Kenneth Johnson
- Musique : Joe Harnell
- Interprètes : Bill Bixby, Lou Ferrigno, Jack Colvin

La série L’Incroyable Hulk, c’est d’abord un splendide générique (pastiché dans She-Hulk) qui résume le thème de la série. La musique de Joe Harnell, pianiste ayant travaillé sur les séries V et Super Jaimie, compositions similaires.

Le Dr Banner s’est inoculé une dose beaucoup trop importante de Rayon Gamma afin de décupler sa force (il n’ a pas réussi à sauver sa femme morte d’un accident de voiture et est depuis obsédé par ce moment où il a manqué de force pour soulever la voiture). Il découvre alors que quand il est trop énervé, il se transforme en monstre vert possédant une musculature surdéveloppée. Malheureusement, il n’arrive pas à contrôler ce monstre et ne se souvient même pas de ce qu’il fait, et ce dernier attire l’attention du journaliste Jack McGee, bien décidé à faire le scoop du siècle. Suite à de nombreuses péripéties, la collègue de Banner meurt dans les bras du monstre sous les yeux du journaliste.

Le Dr. Banner décide alors de se faire passer pour mort et de fuir, le temps de trouver un remède.

Les inspirations de cette série sont nombreuses. Tout d’abord, son créateur pense à calquer l’histoire sur la traque de Jean Valjean par l’inspecteur Javert dans le roman Les Misérables, une histoire qui avait déjà inspiré la série Le Fugitif ou Les Envahisseurs, les plus grandes séries des années 60.

À chaque épisode, Banner va aider les personnes qu’il croise, comme une rédemption au désastre de sa vie. Il rejettera le monstre en évitant qu’on l’énerve (bien entendu, il échoue à chaque fois).

Cinéphile, il fait de nombreuses références au film Frankenstein dans le pilote, à Duel de Steven Spielberg dans l’épisode Le Camion fou ou à 747 en péril dans l’épisode 747 (il en utilisera même des stock shot), et à Rocky (surnom du boxeur dans l’épisode Le dernier round).
Si Kenneth Johnson s’inspire de tout cela, c’est parce qu’il adore le personnage de Hulk, mais déteste l’utilisation qu’en font les comics de Marvel.

Banner est forcément solitaire, il ne peut s’intégrer dans une équipe, il ne peut comprendre ce qui l’entoure, il est toujours dangereux, pour tous.

Et surtout, il n’est pas un super-héros, c’est du moins l’idée maîtresse du créateur de cette série.

Oui, la série est devenue kitch (les moyens de l’époque étaient tellement limités) mais l’ambiance était fantastique et Bill Bixby était un incroyable Dr. Banner, plein de compassion, et impressionnant quand il commençait sa transformation (tout ça avec de simples lentilles vertes). Lou Ferrigno, malgré sa surdité, décrocha le rôle de sa vie en volant la vedette à Arnold Schwarzenegger (trop petit) et Richard Kiel (Requin dans James Bond – trop peu musclé).

Bien des épisodes n’étaient que moyens, mais certains tirent leur épingle du jeu.

Ainsi, le premier téléfilm, qui explique la naissance du monstre est à voir impérativement, ainsi que les épisodes 747 (inspiré des films catastrophes), Mariés (en fait le troisième téléfilm coupé en deux épisodes sur fond de psychologie croisée), Ricky (un simple d’esprit qui n’a pas peur de Hulk), L’Homme Mystère (Banner est amnésique et porte des bandages sur le visage), Le retour (Banner revient voir ses parents et sa sœur qui le croyaient mort), Le Piège (Banner est la proie d’une chasse sadique), Prémonition (une jeune femme aux pouvoirs psychiques découvre le secret de Banner), et Prométhée (Banner porte secours à une femme aveugle alors qu’une météorite s’est écrasée non loin de sa maison, provoquant des recherches de l’armée qui capture Hulk).

Notez que les personnages de Daredevil et Thor font des apparitions dans cette série, de façon particulièrement ridicule.

La série connue des téléfilms, les 2 premiers diffusés en épisodes pilotes aux USA, ou scindés en 2 épisodes. En France, le premier et le troisième connurent même une sortie cinéma (mais le second reste inédit).

Bien entendu, de nombreux comics, dessins animés, et plus récemment de films, sont sortis, mais aucun n’a de rapport direct avec cette série. Seul le film L’incroyable Hulk (Louis Leterrier – 2008) avec Edward Norton, Liv Tyler et Tim Roth lui fait habilement référence (Bill Bixby apparaît dans une scène télévisée au début du film, le thème musical principal y est utilisé, Lou Ferrigno y joue un agent de la sécurité et double la créature en VO, Betty repart en stop comme Banner à la fin de chaque épisode, certains plans de l’exposition aux rayons gamma sont des reprises de ceux du premier téléfilm).

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