La nuit sera longue : Critique de la saison 1

 Date de diffusion : 08/07/2022
 Plateforme de diffusion : Netflix
 Épisodes : 1.01 à 1.06
 Réalisateurs :
 Scénaristes : Victor Sierra, Xose Morais
 Interprètes : Luis Callejo, Alberto Ammann, Bárbara Goenaga, Daniel Albaladejo, Roberto Álamo, Sabela Arán, José Luis García Pérez, Adolfo Fernández, Roman Rymar, Fran Berenguer, David Solans

La création ibérique fait une très belle proposition avec ce thriller noir particulièrement palpitant qu’est cette première saison de La nuit sera longue.

Le scénario de Victor Sierra et de Xose Morais présente un institut pénitentiaire psychiatrique devant être prochainement fermé qui, le soir de Noël, doit accueillir un prisonnier hautement dangereux. Alors qu’à l’extérieur, une équipe de rescousse se met en place pour le tirer de ces lieux.

Les 6 épisodes d’une quarantaine de minutes, réalisés parÓscar Pedraza et Lluis Quilez, montent crescendo et sont particulièrement captivants à suivre. Ils s’achèvent sur un point d’orgue qui ne pourra être résolu que dans une seconde saison. En effet, l’épisode se finit d’une telle manière, qu’il est impossible de penser que la série se termine ainsi.

D’autant qu’elle bénéficie d’une réalisation extrêmement efficace qui fait progressivement se multiplier les passages épiques et spectaculaires. La tension est toujours présente et les événements se succèdent en se renouvelant sans arrêt. Ce qui fait qu’il est très difficile de s’arrêter au milieu de cette saison, tant on a envie de découvrir les nouvelles péripéties qui attendent les différents intervenants.

L’interprétation est très bonne. On peut découvrir Alberto Ammann qui est impeccable en directeur de la prison ne pouvant pas livrer le prisonnier. Celui-ci est formidablement incarné par Luis Callejo qui est absolument glaçant. Bárbara Goenaga est très juste dans le rôle de l’une des psychiatres de l’établissement. Daniel Albaladejo est superbe en leader des prisonniers voulant s’évader. Sabela Arán est très intéressante en nouvelle gardienne. Et Roberto Álamo campe fort bien l’un des membres du groupe qui attaque la prison.

Le récit se déroule quasiment en temps réel. Une dominante psychologie s’installe entre les différents protagonistes, alors que l’action, parfois débridée, laisse sur le carreau de nombreux morts. On ne s’ennuie donc jamais devant des péripéties particulièrement spectaculaires.

Le décor de la prison sert parfaitement à de nombreux retournements de situation. En effet, le spectateur découvre les lieux et surtout ses nombreux recoins et ses endroits cachés qui servent de ressort à l’intrigue.

Si l’histoire se passe exclusivement en pleine nuit, la gestion de la lumière est parfaitement traitée. On ne se retrouve donc jamais dans le noir et on peut voir très clairement ce qui se déroule au cœur de la prison et lire sans problème les différentes séquences d’action.

La première saison de La nuit sera longue est très bonne et offre un thriller bien noir et particulièrement immersif. Avec un récit qui monte crescendo, une réalisation extrêmement efficace et une galerie de comédien vraiment convaincants, si vous aimez le suspense, le psychologique et l’action, ne passez pas à côté de cette série qui est bien addictive.

Intense et captivant.

Dans la prison psychiatrique de Monte Baruca, le 24 décembre, un groupe d’hommes armés encercle le complexe et coupe toute communication avec le monde extérieur. Leur objectif est de capturer Simón Lago, un dangereux tueur en série, mais le directeur de la prison refuse de le livrer.

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