Phlox

Extraterrestre d’apparence exotique, Phlox semble âgé d’une quarantaine d’années même s’il est impossible de se montrer formel sur ce point.

Après avoir travaillé sur Terre dans le cadre d’un programme d’échange initié par les Vulcains, il est finalement choisi pour faire partie de l’équipage du capitaine Archer en qualité d’officier médical grâce aux soins qu’il a su prodiguer au Klingon Klaang (preuve de ses compétences en matière d’exobiologie). Particulièrement fier d’une telle affectation, le docteur Phlox met dès lors un point d’honneur à donner le meilleur de lui-même.

S’il s’exprime d’une façon parfois déroutante et s’adonne à un humour que personne ne semble en mesure de comprendre, cet être jovial trouve cependant les humains fascinants et s’étonne ainsi en premier lieu de leur incapacité à se reproduire en dehors de toute contingence sexuelle (comme c’est apparemment le cas au sein de son propre peuple).

Suite à un rapide séjour à cet effet sur son monde natal peu de temps avant son départ à bord du NX-01, Phlox a par ailleurs rempli son infirmerie d’instruments bizarres, de plantes extraterrestres et de petites créatures dont certaines sont maintenues en vie dans des caissons adéquats. Sa pratique d’une médecine inédite donne du même coup à toute consultation de routine l’allure d’une véritable aventure, d’autant que le praticien ne cesse d’enrichir ses « collections » d’herbes, de poudres et d’autres échantillons exotiques récupérés ici ou là.

De façon plus anecdotique, outre l’opportunité qui lui est offerte d’étudier la physiologie humaine, l’extraterrestre espère bien goûter durant son voyage quelques plats issus de la cuisine chinoise dont il est particulièrement friand.

Apparemment issu d’un peuple tourné vers la philosophie au point de s’être peu à peu coupé du reste de l’univers, le docteur Phlox a choisi quant à lui de partir à la rencontre d’autres cultures et sa formation médicale ne l’empêche nullement d’agir en anthropologue dès que l’occasion se présente (il se passionne notamment pour les mythes, les religions et les traditions ancestrales de tous les êtres dont il croise la route, à commencer par les pèlerins temporairement accueillis à bord du NX-01 qui l’initient sans plus tarder à leurs rites).

Même s’il s’attend davantage que la plupart de ses coéquipiers aux surprises que l’espace peut leur réserver, le médecin de l’Enterprise ne peut s’empêcher d’être choqué par la découverte des Axanars assassinés par des êtres qui ont entrepris de les vider de leur fluide corporel (d’autant que les mêmes agresseurs pourraient bien s’en prendre aux occupants du bâtiment de Starfleet pour des raisons similaires...). Peu de temps après, il doit préparer des injections d’inaprovaline afin de contrecarrer les effets de la tropolisine inhalée par certains de ses coéquipiers sur la planète qu’ils exploraient puis il est amené à suivre la « grossesse » de Charlie Tucker qui porte un enfant suite à une relation a priori sans conséquences avec une Xyrilienne.

Phlox s’occupe ensuite de Nadet, l’une des dernières survivante du Conestoga désormais installée sur Terra Nova, qui souffre d’un cancer dû aux radiations présentes dans tout l’hémisphère nord de la planète. Il découvre également l’origine du mal qui frappe les Akaalis en isolant le tétracyanate 622 produit par les installations maluriennes secrètement établies sur leur planète mais il refuse en revanche, malgré les arguments du capitaine Archer, de privilégier les Valakians (qui demandent qu’on les guérisse de l’affection qui les décime) au détriment des Menks (qui semblent au contraire ne pas subir les effets de la même maladie).

Sur un plan à la fois professionnel et personnel, le médecin entretient une correspondance aussi suivie que possible avec un Terrien qu’il considère comme son mentor. Pour tout ce qui touche à ses relations avec celles et ceux qui l’entourent, ils préfèrent toutefois se fier aux conseils de T’Pol qui partage son statut d’extraterrestre. Alors que Phlox se demande s’il existe autre chose que de l’amitié entre Elizabeth Cutler et lui-même, la Vulcaine le met ainsi en garde quant à la sincérité des rapports entre humains et non-humains alors que l’enseigne Sato lui avait simplement dit qu’ils formaient « un joli couple ».