The Witcher : La showrunner pas du tout influencée par GOT !
On pourrait penser que Game of Thrones - la super-production fantastique qui a changé pour toujours le paysage audiovisuel - aurait pu servir de point départ à la trame de base de l’adaptation de The Witcher sur Netflix. Que nenni ! Lors d’une interview avec le New York Times, la showrunner et productrice executive de la série, Lauren Schmidt Hissrich, a révélé un certain nombre de ses principales influences créatives, et Westeros n’en faisait pas partie.
En fait, The Witcher doit plus au travail du célèbre marionnettiste Jim Henson qu’à la prouesse littéraire de George R.R. Martin. Vous en doutez ? Voyons ce qu’en dit Lauren Schmidt Hissrich, qui a cité le film Labyrinthe, la comédie musicale fantastique sombre de 1986 dirigée par Jim Henson (écrite par le vétéran des Monty Python, Terry Jones et produite par le créateur de Star Wars, George Lucas) comme l’une de ses principales sources d’inspiration.
‘Il y a du ‘live-action’, il a des chansons, c’est divertissant, et il y aussi ces créatures, et on sent que tout ça fait partie du même monde,’ a t-elle expliqué au NYT. ‘Pour The Witcher, on a d’abord eu du mal avec : ‘Comment faire pour que les gens prennent une histoire au sérieux quand il y a des monstres qui volent dans tous les sens ?’ J’ai adoré la façon dont Labyrinthe a rassemblé toutes ces choses.’
Lorsqu’il s’est agi d’explorer le personnage principal, le chasseur de démons Geralt de Riv (joué par Henry Cavill - Man of Steel) Lauren Schmidt Hissrich s’est inspirée de la série de comics Elektra : Bloodlines, écrite par W. Haden Blackman et illustrée by Mike Del Mundo. La show runner avait déjà pas mal d’expérience de ce côté de l’univers de Marvel, après avoir écrit quelques épisodes pour la série à succès de Netflix, Daredevil, dont celui qui a introduit le personnage d’Elektra Natchios, joué par Élodie Yung.
‘Visuellement, elle passe de la danseuse à l’assassin, et tous ces rubans deviennent le sang,’ dit-elle ensuite en parlant de la ligne narrative du comics. ‘C’est un personnage qui est obligé de laisser tomber toutes les autres parties de son identité, afin de devenir cette chose unique, un assassin. Geralt est un witcher et nous voyons ce qui se passe quand cette façade doit commencer à s’effriter.’
Et ensuite, évidemment, vous avez tous les éléments perturbateurs de ce monde tentaculaire remplis d’horribles bestioles et d’entités malveillantes. C’est là que le film d’horreur de Robert Egger, The Witch, est entré en jeu. Comment faire sans ? La série a quasiment le même nom !
‘L’idée de raconter un film d’horreur à travers ce que l’on ne voit pas a beaucoup influencé la façon dont nous avons approché les choses,’ ajoute Lauren Schmidt Hissrich. De plus, l’équipe voulait créer une Yennefer (Anya Chalotra) dans la veine de la protagoniste de The Witch, Thomasin (Anya Taylor-Joy). ‘Thomasin cherche à se faire accepter telle qu’elle est dans la Nouvelle Angleterre puritaine, et à obtenir l’indépendance et le pouvoir de s’opposer aux contraintes sociétales,’ dit la productrice. ‘Je trouve leurs itinéraires vraiment intéressants, et aussi, plus généralement, le flou entre le bien et le mal. La tentation contre la résistance : ce thème de The Witch influence directement l’histoire de Yennefer dans cette saison.’
Les deux premières saisons de The Witcher sont actuellement disponibles sur Netflix.
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