La Grande Illusion de Juanquini : Review de la saison 2

Date : 04 / 05 / 2021 à 11h30
Sources :

Unification


La deuxième saison de La grande illusion de Juanquini est la suite directe de la saison précédente, en huit épisodes de 30 minutes, soit un de plus que pour la saison 1, ce qui ne peut que ravir les amateurs.

On redémarre donc exactement à l’endroit où on s’était arrêté, avec un premier tour du magicien qui tourne déjà mal et qui permet de subtilement changer une des actrices du casting.

Le scénario de Dago García se focalise sur la famille du magicien qui est obligée de cohabiter avec celle d’un trafiquant de drogue qui est en fuite. Évidemment, cette proximité va entraîner de nouvelles situations extrêmement drôles. Sans compter que la police est aussi à la recherche de ce petit monde et que ses méthodes sont bien particulières.

Cette deuxième saison propose une véritable fin à une œuvre particulièrement déjantée dont la première saison déjà haute en couleur, et le film Le Noël craignos de Juanquini particulièrement excentrique, avait déjà permis de se familiariser avec des personnages truculents et étonnamment attachants. Mais évidemment, il reste encore plein de potentialités pour continuer à suivre ce magicien bien particulier.

La mise en scène de Dago García et de Juan Camilo Pinzón est bien agréable. Elle se focalise sur différents protagonistes sortant de l’ordinaire. Elle s’appuie beaucoup sur le très beau ranch où a trouvé refuge les deux familles, ainsi que sur le commissariat permettant de suivre l’enquête d’un duo de flics atypiques.

Le casting toujours aussi bon. Antonio Sanint est formidable au magicien ratant régulièrement ses tours. Biassini Segura est hilarant en chef de cartel surexcité. Maria Cecilia Sánchez est superbe en femme du magicien. Lina Tejeiro est impeccable en compagne du mafieux. Julián Cerati est toujours aussi drôle en compositeur, fils du magicien. Jeka Garcés campe sa sœur mercantile toujours aussi hilarante. Elle remplace l’actrice originale et est aussi bonne que cette dernière dans le même rôle. Armando Ortiz « El Mindo » est vraiment sympathique en petit-ami de celle-ci. Jacques Toukhmanian est très bon en avocat retord. Julio César Herrera est vraiment amusant en capitaine et Cristian Villamil et toujours juste en policier maladroit. Et Nathalia Segura « La Segura » est impeccable en diva, maîtresse du gangster.

Si l’hyper-sexualisation de l’agent américaine lors de la saison 1 m’a parfois gêné. La deuxième saison rebondie sur un des éléments introduit lors du film, le harcèlement. En effet, la responsable du capitaine lui mène la vie dure. Et si cette inversion de rôle fait parfois rire, les mécanismes de l’utilisation du pouvoir, du malaise ressenti et du mal-être de la « victime » sont bien décrits. D’autant que le capitaine est un homme assez costaud, et que l’impact délétère d’un supérieur hiérarchique est bien montré.

De plus, alors que la première saison traitait des cartels de drogue, la deuxième saison aborde la corruption des politiciens, qui est aussi un problème endémique local.

La grande illusion de Juanquini Saison 2 est bien réussie et fait beaucoup rire. On prend beaucoup de plaisir à retrouver ses deux familles atypiques et à suivre leurs péripéties toujours hautes en couleur, à la limite du burlesque et complètement excentriques. Avec une histoire qui sous couvert d’humour aborde des problèmes sociaux, une mise en scène sympathique, des personnages amusants et des tours de magie invraisemblables, on s’amuse beaucoup devant cette série courte qui fait passer un bon moment.

Divertissant et déjanté.

ÉPISODE

- Episode : 2.01 à 2.08
- Titre : C’est en se trompant qu’on apprend, Les promesses se noient au fond des verres, L’union fait la force, Si tu me cherches, tu me trouves, Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Les portes du pénitencier, Toccata et fugue 2, C’est un scandale !
- Date de première diffusion : 30 avril 2021 (Netflix)
- Créateur : Dago García
- Réalisateur : Dago García, Juan Camilo Pinzón
- Scénariste : Dago García
- Avec : Antonio Sanint, Maria Cecilia Sánchez, Julián Cerati, Julio César Herrera, Biassini Segura, Jacques Toukhmanian, Jeka Garcés, Lina Tejeiro, Cristian Villamil, Armando Ortiz « El Mindo », Nathalia Segura « La Segura », Mariana Gomez

RÉSUMÉ

Pas facile pour les familles Morales et Orduz de vivre sous le même toit. Mais peu importe où elles se cachent, puisque le capitaine González n’en a pas fini avec elles.

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