Death Note [Coffret collector] : La critique

Death Note, c’est l’un des mangas shonen les plus appréciés au monde. Ce dernier en 13 volumes a été écrit par Tsugumi Ōba et dessiné par Takeshi Obata de 2003 à 2006. Il a donné naissance à une série télévisée en 2007, réalisée par l’excellent studio Madhouse bien connu des amateurs d’animation japonaise.

Son succès a aussi entraîné la création de trois films live, sortis au Japon entre 2006 et 2008, ainsi qu’une adaptation en drama (série télévisée live) et en roman. En 2017, Netflix en produit sa propre version de film live, le film est disponible sur le service SVOD depuis le 25/08.

On découvre un lycéen surdoué, Light, tombant sur un Death Note (cahier de la mort) « perdu » sur Terre par un Shinigami (Dieu de la Mort). Les consignes du cahier sont claires : si on écrit le nom d’une personne en pensant à elle sur ce cahier, elle meurt d’une crise cardiaque dans les 40 secondes. Si on souhaite une mort différente, on peut aussi la décrire, et si elle est réaliste, elle se produit.

La série animée suit très fidèlement la trame et le graphisme du manga, tout en apportant une belle couleur aux différents personnages. L’animation est aussi très réussie et parfaitement fluide.

L’histoire est dense et remarquablement écrite. Elle entraîne une véritable réflexion psychologique et pose le problème du bien et du mal, alors que le jeune homme souhaite créer un monde de paix duquel serait banni, définitivement, les criminels.

Il va très rapidement se retrouver confronté à un enquêteur surdoué, L, cherchant à l’identifier et le traquant par divers moyens, pas toujours légaux et respectueux des droits de l’homme.

C’est l’affrontement de ces deux cerveaux géniaux et retord qui donne tout son sel à l’intrigue. En effet, l’identification de l’un par l’autre signerait son arrêt de mort. Si Light voit l’apparence de L, il pourrait le tuer avec son cahier, et si L trouve Light, son emprisonnement entraînerait sa perte, la peine de mort étant toujours autorisée sur le sol japonais.

Si évidemment les situations rencontrées trouvent un écho en nous, que ferions-nous si nous étions à la place du personnage principal ?, la galerie de personnages annexe est aussi intéressante à découvrir. Notamment, Ryuk, le dieu de la mort adepte des pommes, auquel appartient le cahier et suivant l’antihéros, et Misa Amane, une idole amoureuse de ce dernier et très ambiguë.

Les doublages japonais sont excellents et servent très bien les différents protagonistes. La musique est aussi un point fort de la série, avec ses génériques d’ouverture et de fermeture très agréables à écouter.

La série est vraiment addictive et hante longtemps les esprits alors que les rebondissements s’enchaînent et que la folie des personnages se fait jour, car les utopies des uns sont les cauchemars des autres.

L’œuvre est aussi la critique acerbe de notre société et remet en question les propres valeurs qui nous sont enseignées et la façon dont nous pouvons considérer les gens que nous côtoyons.

Death Note est un chef d’œuvre, un manga passionnant continuant de se vendre dans le monde entier, et une série télévisée qui n’a pas pris une ride et qui est toujours aussi diaboliquement efficace et hypnotisante. C’est clairement l’une des séries d’animation japonaise qu’il faut avoir vu dans sa vie si on aime l’animation. C’est aussi une œuvre imposante qui fait oublier que l’on se trouve devant des images dessinées grâce à la fascination d’une intrigue retorse faisant réfléchir sur l’essence de l’humanité.

Envoutant et glaçant.

Ryûk, un Dieu de la mort, abandonne sur Terre son Death Note, le cahier qu’il utilise pour mettre fin à la vie des humains.
Quand Light Yagami, jeune étudiant brillant, découvre le cahier et ses pouvoirs extraordinaires, il n’hésite pas à éradiquer les plus grands criminels de la planète. Son objectif : créer un monde pur dont il serait le Dieu tout puissant. Mais ces morts suspectes alertent la police et plus spécialement un jeune détective se faisant appeler « L ». Ses soupçons se portent rapidement vers Light, malgré́ l’absence de preuves…

On retrouve dans les bonus les deux génériques d’ouverture et de fermeture de la série. On peut aussi voir quelques images dans la galerie d’illustration.

On trouve aussi 5 très belles cartes illustrées de la taille du coffret, ainsi que l’épisode pilote de 60 pages du manga publié dans un magazine. C’est parce qu’il a été classé premier, que la série de livres à pu voir le jour. Ce pilote a aussi la taille du coffret, soit le format d’un comics avec un rendu plus proche de la BD que du manga.

Il faut vraiment lire ce chapitre qui a lancé la série afin d’y trouver tout les germes qui permettront aux 13 tomes d’être aussi réussis et d’en découvrir une version plus légère de cette histoire sombre.

C’est un contenu agréable, pour un coffret collector de toute beauté au packaging très soigné.

• Opening 1 (2 minutes)
• Opening 2 (2 minutes)
• Ending 1 (2 minutes)
• Ending 2 (2 minutes)
• Galerie d’illustrations
• Pilote Death Note (60 pages)
• 5 cartes illustrées

 Disponibilité : Coffret collector
 Date de sortie : 25/05/2017
 Audio : Français, Japonais
 Sous-titres : Français
 Durée du film : 15 h 25

 Titre original : Desu Nōto
 Réalisateur : Tetsurō Araki
 Scénariste : d’après l’œuvre de Takeshi Obata et Tsugumi Ōba
 Interprètes : Mamoru Miyano, Kappei Yamaguchi, Aya Hirano
 Musique : Hideki Taniuchi
 Producteur : Studio Madhouse
 Distributeur : Kana Home Video

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