Arrow : Review 2.17 Birds Of Prey
EPISODE
Episode : 2.17
Titre : Birds Of Prey
Date de première diffusion : 26 mars 2014 (CW)
Réalisateur : John Behring
Scénariste : Marc Bemesderfer & AC Bradley
NOTRE AVIS
Très peu centré sur Oliver, Birds Of Prey se focalise sur deux personnes importantes dans la vie du playboy le jour et justicier la nuit, mais aussi deux futurs membres emblématiques des Birds Of Prey : Dinah Laurel Lance et Helena Bertinelli.
La première tente de reconstruire sa vie comme elle peut et au final le résultat est prometteur pour la suite. Devenue un pion des plans de son patron corrompu Adam Donner, Laurel se retrouve malgré elle impliquée dans un piège qui la force à faire face à quelqu’un qu’elle a bien connu dans le passé : Helena Bertinelli alias Huntress. Plus déterminée que jamais, et bien qu’elle n’ait pas des techniques de combat aussi sophistiquées que Canary ou Huntress, l’arme de Laurel c’est l’empathie et sa stratégie s’est avérée payante car elle a permis de sauver les otages. Au passage, elle a l’audace de faire chanter sa nouvelle supérieure pour récupérer son poste et ça marche ! Les scénaristes d’Arrow réussissent avec brio la reconstruction de Laurel en tant que femme forte tout en lui apportant une certaine noirceur subtilement incrustée. Vivement la suite !
Quant au retour d’Helena Bertinelli alias Huntress, c’est plutôt bien amené, la continuité est respectée, l’une des scènes que partage Helena avec Laurel est un véritable régal, nous donne envie d’en voir encore davantage mais nous donne surtout un aperçu prometteur de la future collaboration Black Canary/Huntress. Cependant, la mort prématurée de celui qu’elle s’était jurée de tuer (son propre père) intervient un peu trop tardivement et on a pas vraiment le temps d’apprécier une autre Helena : celle qui n’a plus rien et se retrouve seule. L’ultime scène entre Oliver et la jeune femme est bien écrite, mise en scène et interprétée et on a hâte de la revoir.
Même si Roy est un peu plus mis en avant par rapport aux précédents épisodes, l’obstination d’Oliver à sauver Thea à tout prix de Slade, l’écriture est mal équilibrée notamment en ce qui concerne la rupture forcée entre Roy et Thea. Et même si les scènes Thea/Oliver manquaient énormément à Arrow, les mensonges de ce dernier se voient comme les yeux au milieu de la figure, et c’est malheureusement Thea qui va en faire les frais. Et c’est sans surprise que l’on découvre Slade emmener Thea on ne sait où.
Malheureusement, Birds Of Prey nous a fourni le strict minimum au niveau des scènes d’action et les scénaristes nous gavent encore trop vis à vis de Sara en la faisant passer d’héroïne tueuse à héroïne tout court en l’espace d’un seul épisode. La pilule ne passe pas. Tout comme les blagues inutiles de Felicity vis à vis d’Helena.
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