Arrow : Review 2.08 The Scientist

 Episode : 2.08
 Titre : The Scientist
 Date de première diffusion : 4 décembre 2013 (CW)
 Réalisateur : Michael Schultz
 Scénaristes : Adaptation de Geoff Johns et Andrew Kreisberg d’après une histoire de Greg Berlanti et Andrew Kreisberg

C’est l’événement de cette saison 2 de Arrow : l’arrivée de Barry Allen alias Flash à Starling City. Sauf que Barry n’est pas encore un super héros. Une jolie réussite de la part des producteurs de la série !

L’introduction de Barry Allen se produit naturellement, sans maladresse et ce savoureux mélange du personnage incarné par John Wesley Shipp dans la série culte des années 90 (pour le côté scientifique, un peu maladroit et recherche de vérité lorsque Barry révèle la vérité sur sa venue à Starling City) et de Bart Allen (Kyle Gallner) dans Smallville (pour le côté cachotteries) fonctionne à merveille. Petite cerise sur le gâteau : les éclairs qui grondent au-dessus de la ville (un peu comme dans le tout premier épisode de Flash).

Grant Gustin apporte une véritable bouffée d’air frais et son alchimie tous les acteurs d’Arrow est contagieuse, plus particulièrement avec Emily Bett Rickards (Felicity) : ça change du forcing Oliver/Felicity !

The Scientist traite également des conséquences du procès de Moira et du retour de Malcolm Merlyn. Cette fois-ci, la mère d’Oliver décide de se reprendre en main (même si elle met un peu de temps à se décider) en menaçant Malcolm (et en lui rappelant au passage que lui et lui seul a tué son propre fils) à son tour : Ra’s Al Ghul. Irrité, Monsieur s’en va mais comme on s’en doutait, il ne va pas lâcher le morceau.

D’un méchant à un autre, il n’y a qu’un pas. Alors qu’il voulait aider Sin (Bex Taylor Klaus est géniale, mais pourquoi est-elle si peu utilisée ?) dans une enquête, Roy (qui revient un peu - enfin - sur le devant de la scène) se retrouve pris en sandwich entre l’un des hommes (c’est l’attaque d’une des installations de Queen Consolidated qui a poussé Barry à venir) de Sebastian Blood (Oliver n’est toujours pas au courant des activités de ce cher monsieur) et Oliver qui lui tire dessus (était-ce nécessaire ? Surtout après les services rendus par Roy ?) pour le dissuader de continuer ses recherches. Par ailleurs, la course poursuite entre l’archer à moto et le super cambrioleur est très spectaculaire et particulièrement bien orchestrée.

Une fois de plus, l’intrigue des flashbacks et celle du présent se retrouvent à nouveau connectées. Mais malheureusement, on apprend pas grand chose, on assiste - encore - à la mort de Slade, Sara ne sert à rien du tout. Et l’absence de Laurel nous reste encore en travers de la gorge.

Heureusement, la fin de l’épisode s’achève majestueusement avec de très bonnes scènes d’action qui laisse un Oliver en bien mauvaise posture et le seul à pouvoir aider n’est autre que celui en qui il n’a pas vraiment confiance : Barry Allen, qui se retrouve rapidement dans l’antre de son idole. Pas sûr qu’Oliver apprécie. La suite s’annonce palpitante !