Arrow : Review 2.04 Crucible
EPISODE
Episode : 2.04
Titre : Crucible
Date de première diffusion : 30 octobre 2013 - CW (USA)
Réalisateur : Eagle Egilsson
Scénaristes : Andrew Kreisberg & Wendy Mericle
NOTRE AVIS
Avec un épisode qui commence sur les chapeaux de roue (mise en scène impeccable avec une bonne dose de scènes d’action juste avant le générique), on aurait pu espérer un épisode impeccable de bout en bout, mais malheureusement, ce n’est pas vraiment le cas.
On apprécie le fait que les scénaristes ne fassent pas trop languir vis à vis de l’identité de la blondinette vêtue de cuir, pareil pour la scène finale concernant Sebastian Blood (qui nous a laissés bouche bée, mais espérons qu’il ne se transforme pas en clone de Malcolm Merlyn, ce serait trop prévisible). Cependant, la révélation du retour de Sara Lance tombe comme un cheveu sur la soupe, et ne manquera pas d’anéantir la famille Lance, déjà pas mal ébranlée ces derniers temps (la maturité d’Oliver à ce sujet est également un des points forts de l’épisode). De plus, le personnage de Sara manque véritablement d’intérêt (manque d’alchimie, de crédibilité de la part de Caity Lotz lorsqu’elle est en Sara la civile avec Oliver) et on se demande bien ce qu’elle peut vraiment apporter à Oliver, à Starling City - sachant qu’elle a la Ligue des Assassins à ses trousses, sauf lors des flashbacks.
Justement, il se passe beaucoup de choses ! Et Oliver va en voir de toutes les couleurs ! Se faire tirer dessus n’était rien comparé lorsqu’il découvre, le visage complètement décomposé, Sara en vie alors qu’il l’a vu disparaitre sous ses yeux. Malheureusement, nous n’apprenons rien de neuf concernant Slade (même lorsque Sara demande à Oliver où il se trouve) et c’est vraiment frustrant.
Par contre, les échanges Oliver/Sebastian Blood sont toujours aussi riches, captivants mais on regrette que les scénaristes ne s’attardent pas davantage là-dessus. Même constat pour le trio Roy/Sin/Thea qui s’annonce prometteur mais n’a que deux petites scènes.
Grosse déception pour Summer Glau dont le personnage ne sert à rien (pour l’instant ?) tandis que Laurel (l’autre frustration après Slade) s’enlise dans une spirale infernale sous les yeux impuissants de son père : c’était couru d’avance et répétitif.