Inferno : La critique
Par Maestro
Inferno
• Auteur : Dan Brown
• Traduction : Christine Bouchareine
• Nombre de pages : 565
• Éditeur : JC Lattès
• Date de publication : 05/2013
• Format : 150 mm x 230 mm
• ISBN : 9782709643740
• Prix tome : 22 € 90
Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ?
Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon va s’enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé créé par un éminent scientifique - un génie qui a voué sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour l’une des œuvres de Dante Alighieri : le grand poème épique Inferno.
Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna remontent le temps à travers un dédale de lieux mythiques, explorant passages dérobés et secrets anciens, pour retrouver l’ultime création du scientifique - véritable bombe à retardement - dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire.
Décryptage :
Dan Brown, on l’aime ou on le déteste. C’est un style particulier, qui n’hésite pas à se faire vendeur. Personnellement, j’aime bien. Après avoir beaucoup aimé les 3 premiers romans, j’attendais donc avec impatience de pouvoir lire le 4ème opus. C’est maintenant chose faite et je suis loin d’être déçu.
La "méthode Dan Brown", c’est de prendre une intrigue mystérieuse, une ville remplie de symboles à décrypter, quelques personnages secondaires attachants et de balancer le héros Robert Langdon dans le bain. Après Paris, Rome et Washington, l’auteur nous invite à Florence, capitale de la Toscane et ville-phare de la Renaissance Italienne. Après Da Vinci, Le Bernin et les Francs-Maçons, place à Dante Alighieri et à sa Divine Comédie. Je vous rassure tout de suite, il n’est pas nécessaire d’avoir visité Florence et les deux autres villes (que je garde secrète pour ne pas tout gâcher) pour comprendre le livre. Toutefois, sachez que vous risquez alors d’avoir très envie de les visiter... Et si vous les connaissez (ce qui est mon cas), vous pourrez vous livrer à quelques anticipations qui, loin de gâcher le suspense, l’augmentent. J’avoue être assez satisfait d’avoir deviné le lieu exact (au mètre près, excusez du peu) de la grande scène finale.
Si, à chaque fois, Brown nous soumet de nouveaux personnages, bons et mauvais, celui d’Inferno est de loin le meilleur ! Sienna Brooks est vraiment un personnage fascinant. Intelligente, cultivée, belle... OK, tous les poncifs... Mais aussi mystérieuse, torturée et même parfois retorse. On dirait que Brown s’est inspiré des techniques de la renaissance pour nous proposer une jeune femme utilisant les techniques de la perspective et du clair-obscur.
Pour ce qui est de l’histoire, c’est du Dan Brown dans la lignée des autres romans. Je ne vais pas en dire trop mais vous allez retrouver des scènes d’analyse, des courses-poursuites, de la bagarre, quelques dialogues bien sentis et tous les ingrédients habituels. Ce 4ème opus se distingue toutefois des autres par un aspect : il y a une intrigue scientifique et politique bien plus profonde et beaucoup plus réaliste que les 3 intrigues ésotériques précédentes. Je pense que l’auteur y a mis, pour la première fois, certaines convictions personnelles. Et la conclusion finale est bouleversante. Il prend un classique des films catastrophes mais lui donne une tournure totalement inhabituelle.
Je m’arrête ici, avant d’en écrire trop. Je vous recommande donc la lecture de ce beau roman qui m’a fait passer un bon moment.
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