Les mystérieuses cités d’or : La critique du tome 1 de la BD

Date : 21 / 06 / 2013 à 20h05
Sources :

Source : Unification France



Les mystérieuses cités d’or

Tome 1 : La première cité

• Éditeur : Kazé
• Auteurs : Bernard Deyriès & Thomas Bouveret
• Série : Les mystérieuses cités d’or
• Sortie le : 20 mars 2013
• Nombre de pages : 176
• Taille : 18 x 13 cm
• ISBN : 978-2-82030-585-5
• Prix : 8 € 99

Histoire :
XVI ème siècle. Des quatre coins de l’Europe, de gigantesques voiliers partent à la conquête du nouveau monde. À bord de ces navires, des hommes avides de rêves et d’aventures. La promesse de terres lointaines, peuplées de légendes et de richesses, attise toutes les convoitises.

Esteban, jeune orphelin de Barcelone, embarque dans un de ces navires à la recherche de son père. Son chemin va croiser celui de Zia, une jeune Inca, ainsi que celui de Tao, dernier descendant de l’empire de MU. Accompagnés du mystérieux Mendoza et de ses deux acolytes, Sancho et Pedro, ils s’engagent dans une aventure périlleuse à la recherche des mystérieuses Cités d’Or !

Décryptage :
Les Mystérieuses Cités d’or est un dessin animé franco-japonais de 39 épisodes qui fut diffusé en France en 1983 (et rediffusé de multiples fois). C’est une adaptation (très libre) du roman La Route de l’or de Scott O’Dell publié en 1966 et qui ressort chez Kazé pour accompagner ce premier tome. 1983, j’ai 12 ans et comme des milliers de gamins, je suis ébloui par ce nouveau dessin animé mêlant aventure, découverte et science-fiction :

« Le XVI ème siècle...
Des quatre coins de l’Europe, de gigantesques voiliers partent à la conquête du nouveau Monde. A bord de ces navires, des hommes, avides de rêves, d’aventure et d’espace, à la recherche de fortune. Qui n’a jamais rêvé de ces mondes souterrains, de ces mers lointaines peuplées de légendes, ou d’une richesse soudaine qui se conquerrait au détour d’un chemin de la cordillères des Andes. Qui n’a jamais souhaité voir le soleil souverain guidé ses pas au cœur du pays Inca vers la richesse et l’histoire des Mystérieuses Cités d’Or.
 »

Cette introduction et la musique qui l’accompagnait résonnent encore dans la tête de toutes les générations qui ont fait l’expérience de ce dessin animé hors norme qui se concluait à chaque épisode par un documentaire instructif sur les peuplades d’Amérique. Et aujourd’hui Kazé décide de sortir en Manga / BD l’adaptation du dessin animé en 5 tomes. C’est dessiné par Thomas Bouveret sous la supervision de Bernard Deyriès (qui a co-réalisé le dessin animé et papa aussi d’Ulysse 31 autre chef-d’œuvre de mon enfance). La couverture ainsi que les 3 premières pages sont en couleur, le reste en noir et blanc et le manga se lit dans le bon sens et non à l’envers. Ouf !

Esteban, autrefois sauvé de la noyade in-extremis alors qu’il était encore très jeune se retrouve en 1532 dans les cales de l’Esperanza, un vaisseau espagnol qui vogue vers les Amériques. Il y fait la rencontre et la connaissance de Zia, jeune passagère clandestine, tout comme lui. Ils ont un point commun, un médaillon du soleil qu’ils portent tous les deux sauf qu’il en manque un bout à Esteban, celui que tout le monde appelle "l’enfant du soleil." Second point commun, ils se méfient tous les deux de Mendoza qui les a conduit tous les deux sur ce bateau. Il va toutefois les prendre sous son aile pour leur éviter les ennuis avec les autres marins peu enclins à accueillir des passagers non prévus. Il aura ce rôle ambigu tout le long de l’histoire.

Alors l’aventure est au rendez-vous de cette très belle historie d’amitié entre les trois jeunes enfants : Esteban, Tao et Zia. La recherche des cité d’or n’est qu’un prétexte, un habillage pour l’aventure. Esteban est à la recherche de ses origines. Ils seront sans cesse poursuivis par les conquistadors de l’armée espagnole (quand ce ne sera pas les indigènes) et l’histoire ira au gré des rebondissements. C’est à la fois drôle et plein d’action, cette épopée d’aventure et de fraternité est passionnante.

La BD/Manga est très fidèle à la série que ce soit au niveau de l’histoire ou encore du dessin et Thomas Bouveret, sous la supervision de Bernard Deyriès, apporte une certaine fraîcheur et un modernisme aux personnages tout en gardant l’esprit de l’original et en lui restant fidèle. Mais les pages gardent aussi une ambiance manga dans le découpage des cases, son remplissage et son style. Et j’ai envie de dire que c’est tant mieux, un dessin plus classique encore plus proche n’aurait pas forcément eu l’âme de celui-là. Adaptation mais aussi appropriation et c’est là aussi la force de ce Manga/BD. Alors on se laisse porter par l’histoire qui prend le parti de zapper ou de résumer certains passages mais pour être extrêmement fidèle il aurait fallu autant de tomes que d’épisodes.

C’est donc une BD / Manga qui s’adresse à un public très large, les enfants des années 80 qui ont découvert le dessin animé à cette époque, à leurs enfants à qui ils ont fait découvrir cette extraordinaire expérience mais aussi à tous ceux qui ont découvert avec la nouvelle saison des aventures d’Esteban, Zia et Tao diffusées sur TF1. La série est dépoussiérée donc, modernisée pour toucher un plus large public et c’est bien un public très large qui est visé, d’autant plus qu’on a la chance de ne pas avoir à le lire à l’envers, ce qui est rédhibitoire pour une bonne partie de la population.

Et tout comme le dessin animé original, ce premier tome se conclu par une postface avec un dossier pédagogique sur Barcelone, les route maritimes, le détroit de Magellan et la découverte de l’Amérique. Il s’agit bien là comme c’est écrit sur le 4ème de couverture, du commencement de la légende. C’est donc incontournable et on attend la suite avec énormément d’impatience pour voir voler le Grand Condor. Pour l’instant nos héros voguent sur le Solaris et s’approchent des côtes....


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