L’homme de l’année 1431 : La critique du tome 2

Date : 10 / 05 / 2013 à 20h00
Sources :

Source : Unification France



L’homme de l’année
1431 – L’homme qui trahit Jeanne d’Arc


• Éditeur : Édition Delcourt
• Scénario : Eric CORBEYRAN
• Dessin : HORNE
• Couleurs : Vincent FROISSARD • Sortie le : 3 avril 2013
• Collection : L’homme de l’année
• Nbre de page : 56
• Format : 31,2 x 23,6cm
• ISBN : 978-2-7560-3229-0
• Prix : 14 € 30

Le concept :
L’Histoire les a passés sous silence.
Certains étaient des héros, d’autres des salauds, mais tous ont été au cœur d’événements qui ont marqué notre mémoire collective. Remontez le cours de l’Histoire dans les pas de ces anonymes qui ont incarné leur époque, autant d’Hommes de l’année que vous n’oublierez pas de sitôt !

L’histoire :
Avril 1435, quatre ans après la mort de Jeanne d’Arc, les rumeurs les plus folles courent sur les raisons de sa capture par les Anglais à la bataille de Compiègne. De ce fait, la légitimité de Charles VII, qui a recouvré la couronne de France en partie grâce à l’action de la Pucelle d’Orléans, commence à être remise en cause. Yolande d’Aragon, belle-mère du roi, décide en secret de mener l’enquête afin de démasquer le traître responsable de la chute de Jeanne d’Arc et ainsi assurer la stabilité du royaume.

Les héros :
Après avoir combattu aux côtés de Jeanne d’Arc, le retour à la vie civile s’est avéré hasardeux pour Étienne de Vignolles et Jean de Xaintrailles. Les hommes d’honneur, fidèles serviteurs du roi et capitaines au passé glorieux, sont devenus les chefs d’une bande d’"écorcheurs", des détrousseurs et pilleurs de villages agissant où un vent mauvais les porte. La mission que Yolande d’Aragon leur confie au nom de la couronne de France les ramènera sur les traces de leur glorieux passé… mais à quel prix ?

Décryptage :
Comme le tome précédent, 1917, ce nouvel opus de la collection L’homme de l’année s’intéresse à un moment clé de notre Histoire vu du point de vue de ceux qui font l’Histoire mais pas forcément de ceux qui laissent leur nom au panthéon de l’Histoire. Ce sont les histoires de ceux qui gravitent autour et qui participent à construire l’Histoire, d’une manière ou d’une autre.

1430, Jeanne d’Arc arrive à Compiègne pour livrer bataille contre les Bourguignons. L’issue de cette bataille verra la chute de la pucelle d’Orléans. Mais 4 ans après la mort de Jeanne, Yolande d’Aragon la belle mère du roi Charles VII (qu’elle soupçonne) mandate secrètement Etienne de Vignolles et Jean de Xaintrailles, deux anciens compagnons d’arme de Jeanne d’Arc, pour trouver celui qui a précipité la chute de celle-ci, celui qui l’a trahi.

Et c’est une véritable enquête que vont mener les 2 hommes. Ils vont aller de suspect en suspect pour récolter leurs témoignages et tenter ainsi de remettre de l’ordre dans l’histoire. Cette enquête est faite avec la délicatesse et le doigté dont on pouvait faire preuve à l’époque. On est loin de la minutie des Experts ou du tact de New-York Unité Spéciale. C’est une enquête secrètement diligentée par la royauté, de fait ils ont (presque) tout pouvoir et toute liberté pour la dérouler. Ce qui se fait donc avec violence, menaces, pressions et tout autres moyens de persuasion. Leur chemin les mène de Sully sur Loire à Compiègne en passant par bien d’autres lieux, pour terminer finalement à Paris et démasquer enfin le traître et découvrir la vérité qui est toute autre que celle qu’ils pensaient avoir découvert.

C’est une atmosphère très sombre qui est présentée dans cet opus. Un dessin quasi monochrome. Et là, la claque est magistrale. Le dessin est sublimissime. Tout en finesse, très intelligemment éclairé. Par contre pour éviter de passer tous les superlatifs du dictionnaire, le mieux étant de vous faire une idée par vous même en vous délectant des 4 premières planches en fin d’article. Les dessins sont de très grande qualité et certaines images pleines pages sont sublimes et viennent ponctuer les récits pour indiquer les liaisons et les changements de lieux. L’histoire, trop courte au final, se tient bien et mène jusqu’au twist final avec un suspense bien dosé, on voit ça et là le méchant au départ puis une "ombre" qui suit les enquêteur pour les aider (il faut avouer qu’ils n’y vont pas de main morte sur certains suspects...).

J’insiste mais ce tome est sublime, l’histoire qui mélange vérité historique et fiction, est passionnante à suivre, elle est très sombre mais très agréable à parcourir et le dessin apporte une ambiance incroyable pour en faire une excellente BD et un second tome indispensable d’une série très originale.





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