Blue Estate : La critique du tome 4

Date : 20 / 04 / 2013 à 20h00
Sources :

Source : Unification France


Blue Estate

Tome 4

• Éditeur : Ankama
• Scénario : Viktor KALVACHEV et Andrew OSBORNE
• Dessin : TAleksi BRICLOT, Toby CYPRESS, Nathan FOX, Viktor KALVACHEV, Robert VALLEY, KIERAN, Peter NGUYEN et Rev. Dave JOHNSON
• Sortie le : 30 août 2012
• Nombre de pages : 80
• Taille : 190 mm x 270 mm
• ISBN : 9782359103700
• Prix : 13 € 90

La conclusion tonitruante de l’œuvre pulp, sexy et délicieusement provoquante dirigée par Viktor Kalvachev.

Plane sur ce dernier tome de Blue Estate comme une senteur boisée, roussie… Ses personnages, empêtrés dans cette nuée, sont comme portés par les paroles de Buffalo Soldier de Bob Marley : « Fighting on arrival, fighting for survival »… (Combattre pour réussir, Combattre pour survivre) Car oui, c’est bien de survie dont il s’agit ici. Et l’esprit de Jah ne veille à coup sûr sur aucun d’entre eux. Le jeu est dévoilé, les masques sont tombés et la place est, si ce n’est enfumée, en tout cas bien fumeuse.

Décryptage :
La tension est montée d’un cran entre les 2 clans des 2 patriarches et un cheval complètement défoncé (oui oui pas d’erreur c’est bien ça, vous comprendrez en lisant) qui devait sceller la paix va mettre le feu aux poudres. Et à partir de là c’est Bagdad, la poudre va parler, il va pleuvoir du plomb et des coups de poing de toute part. Ce tome est un concentré d’action et de violence.

Ça sentait déjà la poudre dans la conclusion du 3ème tome de cette excellente surprise qu’est Blue Estate, ce polar déjanté qui ressemble de plus en plus à une œuvre de Tarantino. Et comme dans un film de Tarantino, forcément dedans il y a une tuerie improbable qui n’en finit pas et c’est d’une efficacité redoutable. Cette tuerie occupe une grosse partie de ce tome pour notre plus grand plaisir. Le reste n’étant que les prétextes qui mèneront à cette sauvagerie (on retrouve aussi une ou deux scènes un peu chaudes très amusantes).

4ème et dernier tome de cette incroyable série qui, pour cet opus-là, propose une conclusion mise en image par 8 dessinateurs différents. Cette idée de génie renforce l’atmosphère étrange et déjantée de la BD. On passe d’un style à l’autre avec une aisance incroyable avec un naturel déconcertant. Les personnages sont clichés et stéréotypés à souhait, les flic, le détective, les filles, les malfrats... mais c’est tellement énorme que c’en est génial
C’est une histoire chorale qui part dans tous les sens avec bien entendu un lien entre tous ces personnages qui tôt ou tard se croiseront.

C’est avec une grande tristesse que l’on referme ce 4ème tome puisqu’il s’agit là du dernier mais c’est une véritable pépite très rafraîchissante, du sexe, de la violence, c’est irrévérencieux, immoral mais c’est très sympas comme un bon film de série B... un bon Tarantino doté de ce qu’il faut d’action et de bon mots.


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