Fringe - Final : Review de 5x13 An Enemy of the Fate (spoilers)

Date : 23 / 01 / 2013 à 20h15
Sources :

Source : Unification France



EPISODE


- Episode : 5.13
- Titre : An Enemy of Fate
- Date de première diffusion : 18 janvier 2013 - FOX (USA)
- Réalisateur : J.H. Wyman
- Scénariste : J.H. Wyman

NOTRE AVIS


Écrire un final digne de Fringe, c’est la mission difficile qu’a eu à accomplir JH Wyman. Comment offrir cela au public tout en conservant l’essentiel ? Voilà une question que le scénariste/réalisateur a du se poser pendant l’écriture du scénario. Bien que globalement correct (sans pour autant être spectaculaire), ce final de Fringe reste néanmoins maladroit.

Le véritable fil rouge, l’âme de Fringe et de ce final, c’est incontestablement la relation complexe et poignante entre Peter et Walter (on comprend mieux certains parallèles entre Michael et September/Donald). Papa Bishop nous avait habitué avec ses trips, ses répliques cultes, mais 5x13 An Enemy of The Fate est son chant du cygne. Après avoir été un père rongé par le chagrin, la colère, Walter a recherché depuis cette nuit de 1985 la paix et la rédemption. Mais le chemin qu’il a arpenté pour pouvoir y arriver était semé d’embûches. Des mensonges, des secrets, une guerre, un fils volé disparu revenant et pour finir les observateurs qui s’acharnent à détruire petit à petit sa famille d’adoption. Walter l’avait dit dans les précédents épisodes : il se sacrifiera pour sauver l’humanité. On se demandait comment cela allait se produire, la réponse est inattendue et pleine de sens. En 1985, Walter volait inintentionnellement le fils de son alter ego dans un autre univers sans se rendre compte dans l’immédiat des effets dévastateurs, en 2036, il accompagne volontairement un enfant en 2167 pour sauver l’humanité toute entière. Lui qui n’a jamais pu (jusqu’à ce final) se résoudre à abandonner son fils, s’exécute à contre cœur dans une scène bouleversante se déroulant dans son laboratoire où Peter découvre une K7 laissée par son père. Remarquablement mise en scène et particulièrement bien interprétée, la scène du départ de Walter est un véritable crève-cœur (et ne peut que nous rappeler l’épisode 2x15 Peter où Walter ramène Peter de l’autre univers) et restera gravée à jamais comme la plus belle scène de la série. Des scènes aussi puissantes (émotionnellement parlant) on aurait aimé en voir beaucoup plus souvent dans cette ultime saison.

Qui dit final de série dit forcément faces à faces... Comme le présentait très clairement 5x12 Liberty, Broyles se retrouve dans la même situation que Walter dans le season première. Pourtant assez bref, mais aussi impressionnant que le duel Windmark/Nina, l’interrogatoire du patron de la Fringe Division tourne vite court lorsque Peter, Olivia et le reste de la résistance prennent de court les Observateurs et les loyalistes de manière très inattendue (jolis clins d’œils aux premières saisons de Fringe). Seulement voilà, une fois de plus le manque de réactivité des Observateurs (non seulement valable pendant toute cette saison, mais aussi pendant ce final) est franchement un immense gâchis. Heureusement, Windmark parvient (un peu) à rattraper la pente en tentant de kidnapper Michael et d’affronter Peter une nouvelle fois. Avait-il anticipé l’intervention d’Olivia ? Absolument pas, tout comme nous. Alors qu’on pensait que les effets du cortexiphan sur Olivia seraient temporaires, le belle blonde coupe le courant dans tout New York et parvient à stopper Windmark pour de bon. Trop court mais efficace (le tout sous les yeux du petit Michael pas vraiment surpris). Il est vraiment dommage que l’action monte crescendo dans les dernières minutes de l’épisode mais aussi que l’équipe arrive aussi facilement à mettre en place son plan. Justement, le plan ! Parlons-en du plan, c’est simple comme bonjour ! Tout simplement la création d’un portail spatio-temporel afin que Michael puisse y aller, mais il doit être accompagné. Mais par qui ? Certainement pas ce pauvre September/Donald (pas de surprise, à peine revenu depuis quelques épisodes, il est déjà HS ! Souvenez-vous de Simon Foster !) qui est gravement blessé parmi les tirs échangés, mais Walter, à peine a-t-il tout juste le temps de dire au revoir à son père, que Michael doit déjà partir avec Walter pour 2167 (ainsi éviter la création des nouveaux Observateurs après les douze et l’invasion de 2015).

Mission accomplie. Retour en 2015 avec la famille Ingalls... heu Bishop... Franchement, JH Wyman aurait du nous épargner cette scène inutile rose bonbon et nous montrer l’essentiel.
Si seulement les toutes dernières secondes avaient duré un peu plus longtemps voire remplacé la scène de la famille Bishop. De retour du parc, Peter (de là, facile d’en déduire que les événements jusqu’au final de la saison 4 n’ont pas été réécrits, donc les Observateurs existent toujours - du moins les douze, même si on ignore encore ce qu’il en est pour September) reçoit le dessin d’une tulipe banche dans une enveloppe que lui a envoyé Walter. Symbole de son absence (puisqu’il est en 2167, son existence a été effacée en 2015 pour éviter tout paradoxe temporel, chose qu’ignore Peter) mais également de sa demande de pardon qui laisse Peter perplexe. L’histoire n’est pas finie pour Fringe, c’est seulement un chapitre vient de s’achever.

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