The presence (DVD) : La critique

Date : 23 / 01 / 2013 à 20h10
Sources :

Source : Unification France


The Presence


Disponibilité : 13 Décembre 2012
Distributeur : Emylia



Ce qu’ils en disent


Une femme se rend dans une cabane isolée dans laquelle elle passait ses vacances étant enfant. Les doux souvenirs d’été sont vite remplacés par un sentiment d’insécurité et des apparitions inquiétantes. Elle ressent une présence constante et malveillante qui a l’air de ne pas vouloir la laisser en paix. Avec l’arrivée inattendue de son petit-ami, cet esprit devient agressif et les hante continuellement. Bientôt le comportement de la jeune femme devient étrange, la laissant dans un état mental entre la folie et la possession. Est-elle en train de combattre des démons intérieurs déformant ainsi la réalité ou cette menace de l’au-delà est-elle bien existante ?

Ce qu’on en pense


Écoutant un étrange besoin de solitude, une femme vient s’isoler dans la demeure familiale perdue sur une île. Il se trouve qu’elle partage sa demeure avec un fantôme (joué par un inquiétant et silencieux Shane West) qui semble plus veiller sur elle que de vouloir l’effrayer. Le confort est spartiate, pas d’eau courante, pas d’électricité, les toilettes dans la cabane au fond du jardin, au milieu des bois. L’endroit en même temps très beau est aussi très inquiétant à la tombé de la nuit et il est surtout chargé de souvenirs pour le personnage de Mira Sorvino. On comprend malgré les non-dits qu’elle a vécu quelque chose de fort dans cette maison mais aussi quelque chose d’atroce qui l’a marqué dans son être profond. Une blessure qui reste béante encore aujourd’hui.

Des choses inquiétantes commencent à se dérouler dans la maison, objets qui se déplacent seuls, le gramophone qui se met en marche tout seul et là l’inquiétude commence à naître. Tout est là pour engendrer la peur : le fantôme silencieux, la femme seule, l’endroit inquiétant et les premières choses étranges qui commencent à s’y dérouler. C’est alors qu’en plein orage débarque le petit ami (qui n’a pas de nom lui non plus) qui même s’il n’était pas prévu semble apporter un réconfort certain à la femme. Passé la joie de le revoir, les évènements étranges vont continuer et même s’accentuer et avoir un effet néfaste sur le comportement de la femme qui va s’en prendre à son ami et s’emporter violemment contre lui sans véritable raison. Sa santé mentale semble en avoir pris un sérieux coup.

Attention, la suite comporte des éléments susceptibles de spoiler l’histoire, continuer à me lire est à vos risques et périls. Là démarre véritablement l’intérêt majeur du film : le second fantôme qui murmure aux oreilles des vivants. Il est un peu le "Jiminy Cricket maléfique" qui va sussurer aux oreilles de l’héroïne que son homme se comportera avec elle comme son père a pu se comporter dans sa jeunesse. A force d’insister elle finira pas abdiquer et c’est là que le fantôme maléfique puisera sa force, dans sa terreur pour pouvoir la terrifier encore plus. C’est un concept intéressant qui relance vraiment le film qui devenait jusqu’ici un peu mou.

Écrit et réalisé par Tom Provost, ce film sombre est un intéressant huis-clos, étrange mélange, histoire de fantômes romantique, entre le thriller surnaturel et le film d’horreur. Esthétiquement c’est indéniablement très beau, le gros point fort du film est sa réalisation, ses plans superbes de la nature environnante aussi belle qu’inquiétante. C’est un film plutôt silencieux, les personnages ne parlent pas beaucoup, c’est une ambiance pesante qui règne. Il doit bien se dérouler 20 minutes avant que ne soit prononcé la première ligne de dialogue. Ce qui est dommage c’est que l’alchimie entre les personnages ne prend pas vraiment, ils ne semblent pas véritablement possédés par leur rôle. Les acteurs s’en sortent mais sans faire de miracles non plus.

A noter que c’est produit par le co-créateur du Projet Blair Witch. C’est un film à ambiance, finalement pas mauvais mais ne sera pas LE film d’horreur de l’année ni LA révolution cinématographique du moment. Il en reste qu’il s’agit d’un film plaisant doté de bonnes idées et qui mérite un bon 12/20 même s’il pèche un peu côté scénario. Le film est à réserver à ceux qui aiment les fantômes différents de ceux de Paranormal Activity, aux fans de Mira Sorvino et aux amoureux des beaux paysages... Et surtout à ceux qui cherchent autre chose que le survival ou le film d’horreur habituel. C’est ici un peu plus fin et subtil.

le visuel DVD


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Caractéristiques techniques


• Format image : 16/9 [2.35]
• Format son : Dolby Digital 5.1 Anglais et Français et DTS Anglais 5.1
• Sous-titres : Français
• Durée : 83 minutes

Le DVD propose une image plutôt belle et de bonne qualité, sublimée par une très belle photographie, très travaillée qui rend les décors et tout l’environnement d’une grande beauté. Les noirs sont eux aussi très corrects.

Le son est plutôt bien utilisé dans ce film, sans abuser des effets mais avec suffisamment de bruitages et d’effets d’ambiance qui habillent cette piste et qui servent à construire la tension du film. Les dialogues bien balancés et une VF sans véritable entrain mais ça reste une VF correcte.

Bonus


Rien لا شيء niets
Nothing ezer nic
Nada intet inget
Nichts τίποτα kitu
Ничто| niente ไม่มีอะไร
何もです nihil niks

Portfolio


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