Fringe : Review de 5x11 The Boy Must Live (spoilers)

Date : 17 / 01 / 2013 à 20h15
Sources :

Source : Unification France



EPISODE


- Episode : 5.11
- Titre : The Boy Must Live
- Date de première diffusion : 11 janvier 2013 - FOX (USA)
- Réalisateur : Paul Holahan
- Scénariste : Graham Roland

NOTRE AVIS


On les attendait ces fameuses réponses sur les Observateurs, on les a eues et on a été moyennement convaincus... Soyons honnêtes, diluer les informations sur les crânes chauves ainsi que sur le plan de Walter ou encore le manque de réactivité (sauf dans certains épisodes) n’a pas vraiment servi cette ultime saison de Fringe. Une fois de plus, l’action fait place aux discussions, on retrouve encore des évidences (que même les Observateurs auraient pu anticiper) et bien entendu, la cerise sur le gâteau étant bien entendu le mode de conception très matrixien (les scénaristes auraient-ils perdu au passage leur originalité ?) en l’an de grâce 2609 où on rencontre le Big Boss des crânes chauves dans une Terre glaciale (à ne pas prendre au sens littéral, bien sûr). Et depuis le 5x09 Black Blotter, aucune conséquence notable suite à la puce retirée du cerveau de Peter, qui aurait pourtant mérité un développement plus approfondi.

En revanche, impossible de ne pas contenir notre joie en revoyant Michael Cerveris non plus sous les traits de September mais ceux de Donald. C’est donc un ex-September humanisé qui, logiquement (et qui mieux que lui pouvait apporter les réponses à nos questions sur les Observateurs ?), éclaire Walter, Peter et Olivia sur les origines de Michael, l’enfant Observateur et surtout sur le plan. "Puni" par ses pairs pour être intervenu trop souvent, September s’est retrouvé dépossédé de ses aptitudes et a tout de même aidé Walter à élaborer son plan avant l’invasion de 2015. Évolution logique (mais pour la genèse des Observateurs, il s’agit plutôt d’une régression d’ordre émotionnel. Pour résumer : l’intelligence gouverne tout et toute humanité a disparu, quid V 2009 ?) et pas franchement déplaisante pour ce personnage devenu en quelque sorte le Spock est années 2010 sur le petit écran. La dynamique Donald/Walter évolue elle aussi, mais la donne change car Donald apprend à papa Bishop que ce dernier a décidé de se sacrifier pour sauver l’humanité (avant son "sommeil" dans l’ambre et son interrogatoire avec Windmark). Le comment, on l’ignore, mais le pourquoi la réponse est facile : 1985 et ses retombées. Vous pouvez déjà commencer à préparer vos stocks de mouchoirs. Si Peter vient à l’apprendre (et il le saura, c’est une certitude !), ça sera impossible pour lui de laisser une telle chose se produire, surtout si la finalité du plan est de remettre de l’ordre dans la ligne temporelle. Peter ayant payé le prix fort d’un tel acte, on peut comprendre sa réticence, même si ça peut lui permettre de revoir sa fille. Donc, le plan serait un reboot ? Comme c’est original (ironie) !

En ce qui concerne "The Boy Must Live", dont parlait September à Walter dans les premières saisons, la phrase était plutôt floue quant à sa signification, mais avec la nécessité de protéger Michael à tout prix cette saison, ça coule de source. Par ailleurs, les micro interactions Donald/Michael sont absolument majestueuses. Le jeune observateur est en réalité le fils de September mais le p’tit bout d’chou a une aptitude exceptionnelle à communiquer et ça, Windmark et ses camarades n’apprécient pas trop. Sans oublier qu’il doit intervenir comme preuve dans le futur (avant la surpopulation des Observateurs sur Terre) mais aussi comme objet de dissuasion dans la quête infinie d’intelligence et de perfection de l’humanité. Du côté de chez Windmark et "ses soldats", ça s’agite et ça se gâte ! Non seulement ils sont sur le point de piéger Peter, Walter, Olivia, Donald et Michael, mais ils commencent à ressentir des émotions sans s’en rendre vraiment compte (là aussi ça rappelle beaucoup le final de la saison 1 de V 2009, mais avec une différence pas négligeable : ils ne font pas dans la surenchère quant au contrôle de leurs émotions) !

John Noble nous démontre une fois de plus qu’il n’a plus rien à prouver à personne : cela vaut aussi bien pour ses scènes avec Joshua Jackson qu’avec Michael Cerveris.
Quant aux toutes dernières minutes de l’épisode, Michael surprend tout le monde en se rendant à Windmark, voilà de quoi nous faire trépigner d’impatience (ou de nous inquiéter) avant le double épisode final.

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