Sector 7 3D (Blu-Ray) : La critique

Date : 27 / 11 / 2012 à 20h10

Par : Christophe Dasse

Sources :

Source : Unification France

Sector 7
3D

Disponibilité : 17 octobre 2012
Distributeur : TF1 Vidéo

Ce qu’ils en disent

Au milieu de l’océan, une terreur sans nom !
Plateforme offshore Eclipse.
Profondeur du forage : 2.700 m.
Au plus profond de l’océan, une forme de vie inconnue qui pourrait bien être à l’origine d’une énergie révolutionnaire a été découverte. Mais au cours des expériences, une force cauchemardesque parvient à s’échapper, semant la terreur et mettant en péril la survie de tout l’équipage…

Ce qu’on en pense

C’est en pleine mer, dans le Secteur 7, une zone gérée par la Corée du Sud et le Japon, qu’une compagnie pétrolière tente tant bien que mal de trouver du pétrole. 20 ans après un accident qui a couté la vie à son père, Hae Jun, une jeune fille passionnée est persuadée de trouver du pétrole dans cette zone malgré les échecs répétés. Elle arrive à convaincre son oncle venu pour s’assurer de la fin du forage, de continuer et de pousser les recherches, de continuer à forer pour honorer la mémoire de son père.

Ce n’est malheureusement pas du pétrole qu’ils vont trouver mais un organisme biologique très particulier, sans parler du monstre qui va les traquer un par un sur la plateforme. Isolés du monde extérieur, il va falloir se débrouiller seuls pour se débarrasser du monstre coriace qui semble prendre des forces et de l’envergure plus le film avance.

Avant de découvrir le monstre en lui-même qui n’est pas une surprise puisqu’il se trouve sur la jaquette de la galette, le film va jouer un peu avec la peur et le suspense qui vont s’instaurer petit à petit sur la plateforme. Les gens vont commencer à mourir de manière étrange. Des choses étranges vont commencer à se passer sur la plateforme et la montée en puissance va s’effectuer doucement. La paranoïa s’instaure petit à petit au sein du groupe de survivants, les gens vont se soupçonner (à raison pour certains). Les morts vont commencer à s’empiler et le monstre sera finalement révélé. Va s’en suivre une course poursuite sur la plateforme pour survivre et éviter le monstre.

Huis-clos très étonnant et bien mené qui se déroule sur une plate forme pétrolière, il met en avant un personnage fort féminin de la trempe d’un lieutenant Ripley sorti tout droit du Nostromo. Elle mène donc ce survival extrêmement bien filmé, très fluide, desservi par une 3D extraordinaire. Malheureusement certains effets spéciaux laissent à désirer et ne font pas honneur à la magnifique 3D. Évidemment tout est filmé en studio et donc la plateforme est modélisée, pas toujours de la meilleures manière. L’image est très belle, trop parfaite et trop numérique, certains décors plombent un peu la véracité des lieux.

L’inconvénient de ces films Coréens, et c’était déjà le cas avec The Last Day avec toujours des personnages stéréotypés (ça a beau être culturel, cela reste "gênant" pour les occidentaux) qui peuvent être agaçants dans leurs comportements et leurs dialogues. Certains ont des attitudes très théâtrales, d’autres frôlent le burlesque. Mais c’est culturel comme c’est culturel de réaliser des films de monstre.

Le monstre, magnifiquement réalisé, qui aurait gagné à être moins vu ou vu moins tôt pour en garder le mystère, est horrible, semble muter entre le début du film et sa fin, semble se nourrir du feu et des souffrances infligées par les rescapés de la plateforme. Par contre, inutile d’exagérer, il n’est pas aussi terrifiant qu’ont pu l’être les xénomorphes des différents Alien. Pour ménager le suspense et les "courses poursuite" le monstre est plutôt gauche et pas très à l’aise sur terre (enfin sur la plateforme), ce qui parait aussi quelque peu évident pour un monstre marin.

Le suspense est bien ménagé même si de nombreux clichés sont coriace comme le gars peureux qui fuit et qui abandonne ses "collègues" pour se faire croquer tout de même par le monstre lorsqu’il part seul. On est en présence d’un film Coréen et une fois cette facette-là assimilée, on est en présence d’un plutôt bon film, divertissant, à l’intrigue simpliste mais porté par des acteurs de très bonne facture. Une chose qui marque est l’absence de musique ou l’utilisation avec parcimonie de celle-ci pour qu’elle ne soit pas trop intrusive, ce qui renforce ce sentiment de solitude et d’isolement sur cette plateforme qui se transforme en enfer très rapidement.

les visuels Blu-ray et DVD

Caractéristiques techniques

• Format image : 1.85 - 16/9 natif
• Format son : Coréen et Français DTS‑HD Master Audio 5.1
• Sous-titres : Français
• Durée : 90 min.

L’image 3D : Premier film 3D chroniqué en Blu-Ray et autant dire que c’est ici une réussite totale, la 3D est immersive au possible, permettant une profondeur incroyable et le meilleur exemple est lors des passages dans les couloirs de la plateforme, c’est assez exemplaire. Seul point faible que l’on pourrait trouver serait l’intégration des effets spéciaux qui laissent à désirer parfois et qui gâchent quelque peu la 3D et rendent l’image moins crédible. Les effets reliefs sont nombreux sans être intrusifs tout en étant très convainquant.

L’image : Très belle image sans défaut que ce soit dans les scènes de jour ou de nuit, une excellente profondeur même en version 2D. Des noirs profonds, un contraste parfait et une image sans faille.

Le son : Prévenez les voisins du dessous, le caisson de basse va vibrer fort et toutes les autres enceintes vont être sollicités de belle manière. Comme la caméra bouge beaucoup, les sons enveloppent parfaitement et suivent les effets à l’écran. C’est clair, propre et précis, rien à redire. Les puristes préférerons la VO sous titrée qui peut paraitre indigeste aux non initiés mais qui sera plus claire et plus pure et surtout non polluée par le doublage de bonne facture mais qui reste un doublage français de film Coréen.