Fringe : Review de 5x07 Five-Twenty-Ten (spoilers)

Date : 22 / 11 / 2012 à 20h15
Sources :

Source : Unification France



EPISODE


- Episode : 5.07
- Titre : Five-Twenty-Ten
- Date de première diffusion : 16 novembre 2012 - FOX (USA)
- Réalisateur : Eagle Egilsson
- Scénariste : Graham Roland

NOTRE AVIS


La spirale infernale dans laquelle se trouve Peter continue de se poursuivre tandis que Walter appréhende le retour de son ancien "lui", homme arrogant et corrompu par le pouvoir.
Il n’aura pas fallu longtemps à Olivia pour découvrir que Peter s’enlise dans les sables mouvants des Observateurs, même si malheureusement, elle ne se contente que de le dire et n’aille pas (encore ?) en parler à Walter ou même tenter de trouver une solution auprès de Nina qui connait très bien ce problème également...
Car oui, l’attente autour du retour de Nina Sharp touche à sa fin avec 5x07 Five-Twenty-Ten ! Visiblement, comme Broyles, Nina a aussi été affectée par l’invasion des Observateurs et par la disparition de "la famille" Bishop. Par ailleurs, les scènes à huis-clos entre John Noble et Blair Brown sont (avec le montage final) incroyablement puissantes en matière d’émotion (messieurs qui voterez aux Emmy Awards, prenez note dès maintenant). Mélangeant rancœur, incompréhension et une pincée de soulagement, le scénariste a su habilement donner une nouvelle dynamique à la relation si complexe et si fascinante entre Nina et Walter. Mais l’objectif de Nina n’est pas de régler ses comptes avec Walter. Car oui, le début de l’exécution du plan de papa Bishop est imminent. Après avoir amputé la main de William Bell, mis l’appareil l’aidant à retrouver la mémoire concernant le plan de September, retiré des roches rouges et récupéré une radio dans le micro-univers, Nina détient la technologie nécessaire à la récupération de la pièce maitresse (et manquante) du plan. Bien cachées dans une ancienne installation de William Bell, puis dans son coffre fort, notre fine équipe met la main sur deux balises que Peter réussit facilement à faire sortir de sous terre grâce à ses nouvelles "capacités".
Quant à Peter, qui réussit sans peine à déjouer les plans des Observateurs (sans, bizarrement, attirer l’attention du super méchant de la saison : le Capitaine Windmark), c’est vraiment génial (quoique, la finalité du plan de Peter est vraiment vague), mais ça l’est encore plus lorsque Peter se rend compte qu’il est VRAIMENT en train de changer : la toute dernière scène (lorsqu’il réfléchit à son plan pour anticiper les actions de Windmark et le stopper) est tout simplement terrifiante. Tellement simple mais terriblement dramatique. Un joli parallèle avec son père adoptif (qui tente de stimuler son intellect par la musique) magnifiquement mis en scène et accompagné d’une chanson peu connue du grand public mais extrêmement symbolique vu le contexte de la série : The Man who sold the world de David Bowie (reprise quelques années plus tard par Nirvana). Joshua Jackson continue de nous en mettre plein la vue par son interprétation en semi-Observateur (par la gestuelle, la méthodologie), reste cependant à savoir si Peter disparaitra à jamais pour laisser place à un Observateur ou s’il reste une infime chance de le sauver. Les scénaristes oseront-ils aller jusqu’au bout dans la transformation de Peter en Observateur ? Il va s’en dire que dans une série comme Fringe, tout est possible.
Malgré le manque d’action (une fois de plus), Fringe retrouve petit à petit ses caractéristiques (le côté investigation en moins) par le biais des multiples clins d’œil (la main de William Bell, une photo de Nina - visiblement pré-invasion des Observateurs - dans le coffre fort de William, Walter qui blâme William Bell de vol comme un adolescent, les balises des Observateurs ou encore le virus qui a infecté les passagers du vol 627 dans le pilote de la série) ou encore d’accentuer les parallèles entre Nina/William Bell et Olivia/Peter, ou encore Peter/Walter avec Walter/William Bell. L’omniprésence du dépassement de soi, de l’arrogance ou encore de la corruption de l’âme par le pouvoir prend toujours le dessus sur l’affection chez Peter, Walter et même William Bell, à l’heure actuelle. Sauf si pour certains d’entre eux, il n’est pas trop tard.
Bref, Fringe reprend des couleurs depuis le dernier épisode et ça fait du bien (un peu plus d’action ne serait pas de refus !) !

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