The Dictator (Blu-Ray) : La critique

Date : 01 / 11 / 2012 à 20h10
Sources :

Source : Unification France


The Dictator


Disponibilité : 20 octobre 2012
Distributeur : Paramount Home Entertainment France



Ce qu’ils en disent


Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade ! Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes. Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité - sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU. C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen. Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…

Ce qu’on en pense


Une fois de plus Sacha Baron Cohen nous montre combien il est déjanté, avec son film qui d’entrée est dédié à Kim Jong-il, le dictateur nord-coréen mort en 2011. Et des dictateurs, il va en être question puisque là Cohen surfe sur la vague des révolutions des pays d’Afrique du Nord qui se débarrassent de leurs tyrans un par un. Il montre là tous les clichés, assez drôle au final puisqu’on est dans une comédie. Ego surdimensionné, colères royales, jalousie de l’entourage, utilisation de sosies, création d’arme nucléaire en cachette, folie des grandeurs (palais...) ... Tout y passe pour montrer un dictateur old school un peu neuneu et surtout téléguidé dans l’ombre par son oncle qui ne rêve que d’être Visir à la place du Visir (un Sir Ben Kingsley en très grande forme comme l’indiquait déjà Géraldine à l’époque)

Le scénario (oui, je sais...’soupir’) est bien résumé ci-dessus et une fois aux USA, ce qui amuse c’est le choc culturel bien évidement, ce despote qui se retrouve sans un sous et qui va finir par trouver l’amour à défaut de retrouver sa place (en tout cas pas maintenant parce que chassez le naturel, il revient au galop). Il va se confronter au monde qu’il ne connait pas et qu’il ne maitrise pas, ce qui va le rendre plus humble et connaitre la désillusion de la tromperie. On se prendrait presque de pitié pour lui... Mais non en fait.

C’est un humour qu’il faut prendre au 8ème ou 12ème degré qui se veut porteur de message comme ce fut le cas dans ses autres films. Mais les gens sont-ils vraiment prêts pour un film comme celui-là avec un sujet aussi brûlant que celui-là ? Les américains sûrement mais les autres je ne suis pas sûr. Les américains restent frileux encore en ce qui concerne les événements du 11 septembre alors que cela remonte maintenant à 11 ans mais ne doivent pas vraiment se sentir concernés ni choqués par ce sujet même si l’hilarante scène de l’hélicoptère montre combien j’ai raison. En même temps le film est fait pour eux, s’il fonctionne à l’étranger c’est du bonus.

Pourtant on a un humour omniprésent, il faut avouer que c’est très drôle, même très souvent très bien vu comme la démocratie et les Etats Unis en prennent un bon coup sur le speech final, ou encore l’industriel Chinois et ses délires sur les stars (qui défilent là, les une après les autres pour le régal des yeux... Megan Fox par exemple en pleine forme ou encore Gad Elmaleh et Edward Norton ) sauf que ça reste une succession de gags sans réél but et que certains sont un peu lourds-dingues. C’est pas toujours très fin, souvent limite pas très drôle quand ça descend sous la ceinture mais politiquement incorrect et c’est là que ça devient drôle, c’est ce qui doit faire moins rire les Américains.

En conclusion, on est en présence d’un film un peu lourd mais très drôle, maîtrisé du début à la fin, c’est magnifiquement tourné et excellemment joué. On peut être sûrs que Sacha Baron Cohen est très intelligent, surtout très doué et que tout est fait intelligemment sauf que l’on arrive à saturation au bout d’1h et que le film ne dure qu’1h23. Pour les fans de Sacha Baron Cohen ou pour une bonne soirée rigolade entre amis mais à ne pas regarder seul quand on déprime. C’est un très bon 13/20 pour ce Sacha Baron Cohen Show décapant.

les visuels Blu-ray et DVD


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Caractéristiques techniques


• Format image : 1080p - 2.40 - 16/9 natif
• Format son : Français Dolby Digital 5.1, Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
• Sous-titres : Français
• Durée : 83 min.

Ici, rien à redire, on a une image qui est magnifiquement parfaite, très claire, très propre, très travaillée avec une photographie toute aussi belle. Rien ne vient gâcher le plaisir durant tout le métrage. On a sous les yeux la qualité que l’on attend sur tous les films sur ce genre de support.

Le film étant une comédie, il ne faut pas s’attendre à des explosions de son sur votre installation supersonique. Tout ici est en finesse dans les dialogues et la musique (certains morceaux retravaillés sont d’ailleurs extrêmement bien choisis) rempli l’atmosphère lorsque c’est nécessaire. La VF comme bien souvent malheureusement est un cran en dessous dans tous les domaines.

Bonus


• Scènes inédites et versions longues (33’43)
Ce sont pas moins de 15 scènes qui sont présentées ici et qui rajoutent au délire que représente le film.

• Clip - La plus belle chanson d’amour (1’35)
Très drôle mais beaucoup trop court

• Interview de Larry King (2’49)
Idem que le précédent.

C’est léger pour un film comme ça on aurait aimé un peu plus même si le Blu-Ray est accompagné du DVD et de la copie digitale, c’est un peu trop court.

On en a parlé


The Dictator sur Unif


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