Dent pour dent : La critique du 56ème tome des Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues
Tome 56 - Dent pour dent
• Éditeur : Dupuis
• Scénario : Cauvin
• Dessins : Lambil
• Sortie le : 7 octobre 2011
• Nombre de pages : 48
• ISBN : 9782800150987
• Prix : 10€45
Décryptage :
On retrouve avec plaisir nos deux héros nordistes de la guerre de sécession qui n’en finit plus pour une 56ème aventure inédite matinée de vengeance et de sales coups. Rassurez-vous nos 2 héros ne peuvent toujours pas se supporter et leurs rélations vont prendre un nouveau tournant lorsque Chesterfield pensant faire une blague à son acolyte, va lui même être victime de la vengeance de Blutch.
Comme à leur habitude, les mots doux fusent, rien ne change vraiment, Blutch est toujours un tire aux flancs (aidé de son cheval Arabesque), Chesterfield toujours un sergent prenant très au sérieux sa mission et qui tente coute que coute de rallier à sa cause le pauvre Blutch. Une blague en entraînant une autre, Chesterfield se retrouve dans le civil et n’aura très rapidement de cesse de revenir dans les rangs de l’armée pour se venger de la blague qui lui aura rendu sa liberté.
Rien à redire au niveau des dessins toujours impeccables et qui restent fidèles à l’œuvre originale. On reste dans l’ambiance d’une série que l’on connait bien maintenant. Sans être extraordinaire, ce nouveau tome est plaisant, assez frais dans le traitement avec des rebondissements et un twist final inédit et qui aurait pu être encore plus intéressant mais qui donne à l’histoire une toute autre saveur.
Dent pour dent est comme son titre l’indique une histoire de vengeance entre les 2 soldats qui ne révolutionnera pas la BD et encore moins la série. L’histoire reste simpliste mais plaisante et toujours drôle. Moins d’action, plus de finesse et de roublardise de la part de nos 2 héros. Toujours bardée l’humour, Les tuniques bleues reste un classique de la BD Belge avec des auteurs toujours présents pour continuer d’essayer de nous faire rêver même plus de 40 ans après les meilleurs volumes qui restent les premiers.
En plus d’aborder encore le thème de la guerre inutile et des soldats qui servent de chair à canon contre leur gré, aux ordres de ceux qui font les comptes et qui sirotent leurs whiskys bien au chaud dans leur QG. Les auteurs abordent dans le même temps la problématique des drogues, celles que les soldats prennent pour affronter la guerre, pour se sentir invincibles ou tout simplement pour en oublier les horreurs.
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