Wolf-Man : La critique du tome 4

Date : 22 / 09 / 2012 à 20h05

Sources :

Wolf-Man
Tome 4

• Scénario : Robert Kirkman
• Dessin : Jason Howard
• Traduction : Edmond Tourriol
• Collection : Comics
• Date de sortie : 4 juillet 2012
• Nombre de pages : 176
• ISBN : 9782723490993
• Format : 17,3 x 26,5 cm
• Prix : 14 € 95

Dernier round pour le super-héros loup-garou !

Gary Hampton est un riche homme d’affaires pressé, dont la vie va être bouleversée le jour où il se fait agresser par un loup-garou dans les bois. Petit à petit, il va devenir une créature de la nuit et apprendre à maitriser ses pouvoirs et ses pulsions… Il va aussi découvrir progressivement un monde occulte où les lycanthropes vivent en clans rivaux, et prendre conscience de l’existence d’autres monstres tels les vampires… Quand Robert Kirkman revisite à sa façon les monstres du bestiaire fantastique classique en les mélangeant aux super-héros, c’est tout le talent de l’auteur qui explose dans un comics plein d’humour et d’action.

Dans cette ultime aventure, après avoir été traqué par les forces du gouvernement puis emprisonné, Gary va enfin découvrir la vérité sur ses origines et le mystère qui entoure sa transformation...

Décryptage :
Déjà le 4^ème et dernier volet de l’excellente série Wolf-Man de Robert Kirkman aux éditions Glénat Comics.
Le plus long quand on s’attache à une série de BD, c’est l’attente entre 2 volumes. Le plus pénible c’est d’arriver à la fin mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il faut se jeter et après avoir repoussé l’échéance, il faut bien rendre le verdict sur ce dernier tome des aventures de Wolf-Man, le héros loup-garou, série en 4 tomes de Robert Kirkman, le papa de The Walking Dead.

Bien décidé à mettre fin à ses agissements diaboliques, Wolf-Man suit Faciés en lui faisant croire qu’il est de son côté tandis que celui-ci libère une force hors du commun, le monstre géant Gorgg. Prisonnier sous les pierres de Stonehenge, le monstre incontrôlable va littéralement engloutir son sauveur (inutile pour lui maintenant qu’il est sauvé) pour se diriger vers les USA. Il va revenir à Wolf-Man et Mecha-Maid, la lourde tâche de l’arrêter, ce qu’ils vont réussir à faire mais non sans mal.

La défaite de ce monstre aux portes de Manhattan va faire de Wolf-Man un héros national et il va falloir gérer cette notoriété nouvelle, lui qui était l’ennemi public numéro un il y a peu. Mais les vieux démons vont ressurgir et Wolf-Man est loin d’en avoir terminé avec son passé. Les menaces seront multiples, Zechariah et une horde de loup-garous vont croiser de nouveau son chemin.

Les dessins évoluent tout en restant simples, beaux, toujours très colorés et efficaces, ils impriment parfaitement bien le rythme du récit haletant. A noter l’utilisation régulière de très grandes planches très réussies et très détaillées. Détail amusant inhérent à tous les tomes de cette série, tous les combats sont extrêmement verbeux. Chaque combat donne lieu à des explications ou des interrogations des personnages sur l’histoire. C’est à se demander comment ils peuvent parler autant en se battant aussi violemment.

C’est un tome toujours sombre et sanglant qui conclue cette série, les méchants s’accumulent et dans un ultime effort, il faudra les combattre tous pour reprendre un semblant de vie normale qui manque terriblement à notre héros. C’est donc une conclusion brillante pour cette histoire en 4 actes qui inclue déceptions, trahisons, réconciliations qui sont ici légion dans ce tome 4 mais aussi les retournements de situation et les retournements de retournements de situation... La seule chose qui trotte dans la tête de Wolf-man reste la vengeance et tous les moyens seront bons pour se débarrasser une bonne fois pour toute de son ennemi ultime le vampire Zechariah qui a détruit des pans entiers de sa vie.

L’histoire, même si elle est basique, est bien menée, dotée de son lot d’action, de beaucoup de sang mais aussi d’humour et de sentiments car notre héros est avant tout un mari et un père mais aussi un homme touché par les mésaventures qu’il traverse. On pourrait reprocher certains passages qui se concluent étrangement vite mais c’est là aussi l’originalité de la BD, il arrive toujours des trucs auxquels on ne s’attend pas et les morts des méchants font partie de ces moments là, inattendus et étonnants. Un peu à la Indiana Jones et son pistolet face à l’homme aux sabres.

C’est évidement un titre original, un excellent divertissement, une très bonne série que je vous recommande chaudement.

Les critiques précédentes :
Wolf-Man : La critique du tome 1
Wolf-Man : La critique du tome 2
Wolf-Man : La critique du tome 3