Hunger Games - L’Embrasement : La critique

Date : 23 / 11 / 2012 à 20h05

Par : Elodie

Sources :

Source : Unification France

Les Jeux continuent !
Plus terribles que jamais...
Hunger Games : L’Embrasement

• Auteur : Suzanne Collins
• Éditeur : Pocket Jeunesse
• Nombre de pages : 400
• Traduction : Guillaume FOURNIER
• Prix : 17,90 €
• Format : 140 x 225 mm
• Date de sortie : 6 mai 2010
• ISBN : 978-2-266-18270-6

Présentation de l’éditeur
Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s’agit surtout d’une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d’une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n’hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. À l’aube des Jeux de l’Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...

Décryptage
Après un premier chapitre alléchant proposé à la fin du premier tome de Hunger Games, Hunger Games : L’Embrasement se montre plus ambitieux et plus démonstratif que son prédécesseur. L’étau se resserre sur Katniss et son entourage depuis sa victoire avec Peeta aux 74^ème Hunger Games et l’omniprésence du président Snow dans le District 12 avec les Pacificateurs ne fait qu’augmenter la pression sur la jeune femme.

Le culot de Katniss et Peeta a inintentionnellement déclenché une immense vague de sympathie à leur égard et plus particulièrement les opposants au régime de Snow.
Malgré tous les efforts et sacrifices de la jeune femme pour sauver ses proches et prouver sa bonne foi au président Snow (et apaiser les tensions au sein des districts), ce dernier ne l’entend pas de cet oreille et la renvoie pour les 75^ème Hunger Games appelés Jeux de l’Expiation.

Avec de nouveaux personnages tels que Plutarch Heavensbee (sympathique parfois un peu trop), Finnick Odair (dragueur mais surprenant), Beetee (intelligent et plutôt discret) ou encore Johanna Mason (jouant beaucoup sur ses émotions mais au final c’est une tête brûlée) qui apportent chacun leur tour une toute nouvelle dimension à l’univers déjà établi par Suzanne Collins dans le précédent tome. L’auteure sème tout au long quelques graines autour de ces personnages et notamment l’importance de leur présence dans les toutes dernières pages de Hunger Games : L’Embrasement. C’est également valable pour les personnages de Haymitch et Cinna, toujours fidèles à eux-mêmes.

Le jeu des apparences reprend donc dans ce second tome aussi bien dans le district 12 que dans le Capitole ou dans l’arène. Ce deuxième ouvrage contient également son lot de scène marquantes (de la tournée de la Victoire aux interviews en passant par la parade des Tributs ou même devant l’hôtel de justice du district 12) et Suzanne Collins a clairement réussi a monter d’un cran le suspense et rendre l’histoire encore plus addictive et complexe.

Concernant les Jeux de l’Expiation, le rassemblement multi-générationnel des douze Districts de tous les anciens gagnants encore en vie des précédents Hunger Games est subtilement abordé et permet à la saga de Suzanne Collins d’élargir encore plus son public. Quant à l’arène en elle-même et ses pièges, les juges et le Capitole haussent d’un cran leur emprise sur les tributs, lui donnant une "allure" inédite et rendant ainsi le récit encore plus haletant que dans le premier tome.

Hunger Games : L’Embrasement réserve aussi son lot de moments bouleversants, perpétuant ainsi la crédibilité et la continuité de la saga mais également quelques lueurs d’espoirs avec l’évocation du treizième district.

Suzanne Collins frappe à nouveau un grand coup avec ce second tome de Hunger Games qui atteint son paroxysme lors des tous derniers mots prononcés entre Gale et Katniss et forcément, la lecture du troisième et dernier tome La Révolte s’avère plus que nécessaire.