Mentalist la review saison 4 ep 20 : "Back to school" (spoilers)

Date : 13 / 04 / 2012 à 20h10

Par : Dominique Bleuet

Sources :

Source : Unification

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Something Rotten in Redmund

Ecrit par Rebecca Cutter Réalisé par Guy Ferland

Le meurtre d’un professeur d’anglais apparemment bien sous tous rapports, amène le CBI à conduire son enquête au sein d’un lycée. L’occasion pour Jane de faire valoir ses nombreux talents. Pendant ce temps Cho fait des cachotteries à Lisbon et Rigsby attend fébrilement la naissance de son enfant.

Un épisode plaisant, de bout en bout, même s’il n’a été suivi que par un peu moins de 13 millions de spectateurs (12,59) sur CBS le 5 avril. Un score dont le Mentalist n’a pourtant pas à rougir puisqu’il se maintient à la quatrième place d’un palmarès plutôt morose pour la soirée, qualifiée même de catastrophique par audienceusa.com.

Mener l’enquête dans un lycée, l’occasion rêvée pour Jane d’y perpétrer toutes les frasques qu’il a manquées dans sa jeunesse, au premier rang desquelles, provoquer le principal…

Un savoureux mélange d’espièglerie et de mystère, comme au tout début de la série.

Peut-on parler de « retour à l’école » pour Jane qui avoue n’être jamais allé jusqu’au Lycée ? Pour Lisbon en tous cas, qui elle a connu « 11 longues années d’école catholique », le lieu est assez familier. Elle en connaît les méandres et c’est pourtant bien le novice, Patrick, qui démêlera l’écheveau.

Simon Baker s’en donne à cœur joie ! Dans le registre cabotin, il excelle. Et comme le faisait remarquer précédemment un certain Malcolm Mc Dowell, spécialiste de Shakespeare s’il en est, c’est un très bon comédien qui déclame avec beaucoup de talent. Il a dû apprécier.

Bruno Heller ne pouvait résister plus longtemps au plaisir de nous faire profiter d’un des plus grands classiques de l’éminent dramaturge, Hamlet. Et les quelques extraits empruntés à l’illustre auteur, sont exploités avec une intelligence démoniaque.

Patrick joue les sales gosses et provoque à loisir autant les élèves que le principal, pour obtenir des révélations, sous l’œil consterné de Teresa, qui finit par tirer parti de la « mauvaise conduite de l’élève Jane », comme toujours.

Pendant ce temps, toute l’équipe est en ébullition autour de la naissance toute proche de Bébé Rigsby. Les échanges entre les personnages nous ramènent aux premières heures de la série. Enfin au moins à celles où ils ont commencé à lier une complicité amicale. On sent tout ce petit monde très proche. Impliqué.

Si Cho, déjà très secret en ce qui concerne sa relation avec Summer, propose de « couvrir » son camarade aux yeux du patron, ça n’est que pour la forme car Lisbon est loin de vouloir lui tenir rigueur d’être « un peu ailleurs ».

L’épisode est harmonieux, oscillant entre émotion et farce. Facétie et désarroi.

Les portraits des personnages secondaires, sont comme toujours dessinés avec soin. Même s’ils frisent parfois la caricature. Le Principal-tyran domestique est une victime de choix pour le cancre que Patrick aurait décidé d’être, dans une autre vie.

On retrouve un Patrick Jane malicieux, limite joyeux, lui qui s’était assombri si fort au fil des épisodes de la saison 4…

Mais il semble que cela ne soit qu’un répit dans la carrière de martyr de notre charmant consultant, que Bruno Heller a promis de faire « descendre encore plus bas » (si c’est possible), puisqu’il doit « toucher le fond », dans un final des plus alarmants, à l’aube de la cinquième saison.

Les trois précédents, l’ayant chaque fois laissé dans un piteux état, on est de plus en plus inquiets pour le héros. Mais on fait confiance à Heller et toute son équipe pour qu’il reste assez vigilent pour braver les dangers qui le guettent. Lui et son équipe…

La scène finale de cet épisode 420, en tous cas, laisse à penser que le garçon ne va pas si bien qu’il voudrait le faire croire… Il nous cacherait une petite déprime le Patrick, que ça ne nous étonnerait qu’à moitié.

Bien amené.
En attendant, profitez !