Mission Impossible The ’88 TV season (Coffret dvd import US) : La critique

« Bonjour, Monsieur Phelps. Votre mission, si toutefois vous l’acceptez... »

« Si vous ou l’un de vos agents était capturé ou tué, le Département d’État nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Bonne chance, Jim. »

Mission Impossible fait partie de ses séries cultes que l’on ne présente plus.

L’IMF (Impossible Mission Force) est une équipe d’agents secrets américains d’élite envoyée de par le monde pour les missions les plus délicates : renverser un dictateur, désinformation, substitution, infiltration... ils ont à leur disposition les dernières technologies pour mener à bien leurs missions. Qui plus est, chaque membre est un as dans son domaine : cerveau, maquillage, technologie, muscles, femme fatale.
Diffusée de septembre 1966 à mars 1973 sur CBS, nombre de membres des équipes successives sont sortis de l’anonymat après leur passage dans la série : Barbara Bain (lauréate d’un Emmy Award trois années consécutives, record égalé par Tyne Daly, Mary Beth Lacey dans Cagney & Lacey, mais jamais dépassé), Martin Landau, Peter Graves, Leonard Nimoy... pour ne citer qu’eux.

C’est cette série qui a vaguement servi de base à la franchise sur grand écran de Tom Cruise. Tout fan de la série originale sera d’accord sur le fait que faire de Jim Phelps un criminel dans le premier opus était une connerie monumentale, un manque total de respect envers la série. Bref.

En 1988-1989, la série fait son retour sur ABC, Jim Phelps (Peter Graves) sort de sa retraite pour régler une affaire et finit par reprendre du service pour deux saisons avec une toute nouvelle équipe d’agents : Max Harte (Tony Hamilton), Grant Collier (Phil Morris), Nicholas Blake (Thaao Penghlis), Casey Randall (Terry Markwell) puis Shannon Reed (Jane Badler).
Il faudra attendre 1992 pour la découvrir enfin sur M6.

Ce revival n’aura pas le succès attendu, faute à une grève des scénaristes qui éclate au pire des moments et dure pas moins de six mois, faisant perdre des millions de dollars (on avance le chiffre de 500) à l’industrie.

La première partie de la première saison de Mission Impossible 20 ans après consista ainsi principalement à un remake des épisodes des années 60/70 (4 sur les 5 premiers épisodes), avec les incohérences que l’on peut imaginer.
Certes les équipes ont fait de leur mieux avec les moyens à leur disposition (acteurs et technologies) mais sans des scenarii pour les mettre en valeur, l’audience ne suivra pas.

La série s’arrête au bout de 35 épisodes sans véritable fin. Les agents ont, comme à leur accoutumée, remplie leur mission et semblent se diriger vers de nouvelles aventures.

Mission Impossible 20 ans après a une particularité unique : le personnage de Casey Randall est le seul de l’histoire de toute la franchise télévisée à être capturé puis tué au cours d’une mission (épisode 1x12 Les affres du pouvoir). Elle est remplacée par Shannon Reed (Jane Badler) jusqu’à la fin de la série.

• Vidéo : 4/3
• Audio : Anglais Stéréo
• Sous-titres : Anglais SDH
• Durée : 1 163 minutes - 19 épisodes

Paramount a partagé les 19 épisodes de la 1ère saison sur les 5 disques du coffret, sans distinction particulière entre la première partie de la saison (avec Terri Markwell) et la seconde (avec Jane Badler). Chaque DVD comprend ainsi 4 épisodes, 3 pour le dernier.

L’emballage est minimaliste, sur la face avant la photo des 6 agents, sur la face arrière l’accroche publicitaire. Les DVD sont simplement numérotés de 1 à 5 et il faut se référer à la répartition des DVD située au dos de la jaquette pour savoir quel épisode se trouve sur quel DVD. Rien de bien insurmontable :p

La bande son est nette, on distingue bien sons principaux et sons « arrières ».

La mauvaise surprise vient de la qualité de l’image. Celle-ci souffre en effet de passer sur un grand écran, souvent les images sont trop pixelisées. Malheureusement, s’éloigner de l’écran ne suffit pas, ça reste flou par moment.
L’explication est assez simple : les vidéos ayant servi à faire les DVDs sont des vidéos et non pas les masters d’origine. Faire des copies de vidéos n’a jamais donné de la HD.
C’est décevant certes mais heureusement, cette pixellisation n’apparaît pas à chaque image.

• Aucun

C’est là que le bât blesse. Certes la série a été diffusée il y a vingt cinq années, et deux des acteurs sont décédés (Antony Hamilton en mars 1995 et Peter Graves en mars 2010). Mais on aurait quand même apprécié quelques bonus (bloopers, commentaires audio, spots TV, etc…) car il est peu probable qu’elle ressorte un jour dans un coffret collector.

Quelques 23 années après sa diffusion, on peut enfin posséder la saison 1 de Mission Impossible 20 ans après.

Malheureusement, il faut pour cela passer par un import américain.
Je dis malheureusement car cela veut dire se contenter d’une piste audio et de sous-titres en anglais. Ceux qui maitrisent la langue de Shakespeare et qui, comme moi, aiment regarder les séries en version originale (échaudés par des doublages exécrables) n’y trouveront rien à redire mais cela risque de freiner les francophiles.
Les rediffusions étant devenues inexistantes en France, ce coffret reste un must-have pour tous les fans.

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