Spartacus (Coffret blu-ray) : La critique

Date : 11 / 03 / 2012 à 20h15
Sources :

Source : Unification France


Spartacus
Le sang des Gladiateurs - Saison 1


Disponibilité : 1er février 2012
Distributeur : FPE
Ce qu’ils en disent


Spartacus : Le Sang des Gladiateurs retrace la vie du puissant guerrier Thrace, trahi par les Romains et contraint à l’esclavage.
Spartacus est arraché à la femme qu’il aime et est condamné au monde impitoyable de l’arène où le sang et la mort sont un divertissement. Mais toutes les batailles ne se déroulent pas sur le sable. La trahison, la corruption, et l’attrait des plaisirs sensuels testent en permanence Spartacus.
Pour survivre, il doit devenir plus qu’un homme, plus qu’un gladiateur : il doit devenir une légende.


Ce qu’on en pense


Du sexe, du sang, le sable de l’arène, la guerre pour le pouvoir, les intrigues politiques, les manipulations, les trahisons, les tromperies et enfin la nécessité de combattre pour survivre pour n’être au final qu’un divertissement pour le peuple. Bienvenu à Capua. C’est le quotidien de tous les héros de cette série se déroulant à l’époque Romaine. Certains s’en sortent mieux que d’autres.

La série raconte l’histoire d’amour de ce guerrier Thrace, qui n’était là que pour défendre son peuple et dont la capture par les Romains fait suite à une trahison. Séparé de sa femme, contraint à l’esclavage, il deviendra gladiateur pour survivre avec l’espoir de la revoir un jour. Un guerrier de l’arène, divertissement pour le peuple Romain et dont le seul objectif est de retrouver l’amour de sa vie qui reste sa raison de vivre.

Graphiquement c’est magnifique, on se croirait dans 300, la filiation est évidente et ne peut être reniée. De nombreux ralentis, des combats ou le sang coule à flot, bras, têtes et autres membres tombent sans aucune retenue. En même temps, la série donne l’impression d’être dans un comics. C’est un monde très cru qui est décrit ici sans prendre de gants, sans retenue. Du sang : c’est très cru, très violent. Le sang gicle partout à grand renfort d’effets spéciaux rajoutés en post-production. Du sexe : très peu de tabous à l’époque, les esclaves sont aussi les esclaves sexuels de leurs maitres, l’homosexualité était très commune à l’époque et la fidélité une belle utopie.

La distribution est un sans faute, on retrouve avec plaisir Lucy ’Xena la guerrière’ Lawless accompagnée de John Hannah, tous deux troublants dans ce rôle de maitresse et maitre de ce ludus de gladiateurs. Puis un Andy Whitfield merveilleux et émouvant dans le rôle de Spartacus, un acteur qui sera regretté tant il aurait pu éclater bien au delà de ce rôle, malheureusement la vie en aura voulu autrement. Paix à son âme. Les autres protagonistes sont tout aussi bons et vont au gré de la saison (et même après) avoir la chance de développer leurs personnages. Peter Mensah (Doctore), Manu Bennett (Crixus), Viva Bianca (Ilithyia), Craig Parker (Glaber), Cynthia Addai-Robinson Naevia (Naevia), Nick Tarabay (Ashur)... Ils sont tous exemplaires et composent des personnages hauts en couleur, sans retenue pour nous offrir une série dont la crédibilité est la marque de fabrique.

Sur 13 épisodes, les histoires vont être celle de cette première tromperie puis celles de ces lutteurs dans l’école de gladiateurs. Des combats dans l’arène, des conflits pour être le meilleur gladiateur, la meilleure manière de se faire respecter. De leurs amours, entre eux, avec les autres esclaves mais aussi avec les maitres du ludus. Les luttes sont aussi nombreuses au sein de l’empire Romain. Lutte des classes, luttes d’influences. Trahisons, meurtre, vol, tromperie... Tout y passe et même l’espoir sous forme de promesse pour Spartacus de retrouver sa femme. Mais l’heure de la revanche a sonné et la révolte gronde... Gare à ceux qui se mettront sur son chemin.

A noter tellement la chose est rare, la série a été renouvelée avant même que le premier épisode n’ait été diffusé. Si vous aimez les combats épiques de Gladiateurs presque nus (et complètement nus des fois), les batailles épiques elles-aussi, cette époque Romaine pleine de perversions de sexe sans tabou mais aussi les belles histoire d’amour et d’amitié, c’est une série faite pour vous. Très bien joué, très bien écrite, très bien réalisée et très bien rythmée. Une série exemplaire.

Caractéristiques techniques


• Vidéo : 1.78 - 16/9 natif
• Audio : Anglais et Français Dolby Digital 5.1
• Sous-Titres : Français, Anglais...
• Durée : 13 épisodes 640 min.

On savait l’image de la série soignée, elle se retrouve non pas magnifique mais bien au delà, elle est quasi-parfaite. l’image très contrastée bénéficie d’une palette de couleur très impressionnante. Les couleurs sont chaudes, les noirs sont très puissants et il en va de même des détails et de la profondeur de l’image. Ici c’est un véritable sans faute et c’est encore plus vrai sur les gros plans.

Alors avec série dotée d’une aussi belle image, quel dommage de n’avoir que du 5.1 ! Elle aurait très largement mérité un mixage DTS‑HD Master Audio. Reste que ces pistes sont très claires et très détaillées. La musique plutôt présente pourrait gêner mais elle participe à l’ambiance de la série. Une bonne répartition sur les enceintes permet une bonne immersion. Un bon doublage français (avec quelques censures sur certains terme mais c’est presque mignon) accompagne une VO qui aurait gagné à plus de puissance. Aucun risque de mettre à mal son installation audio et c’est dommage on aurait aimé que le sol tremble dans l’arène.

Bonus


• Spartacus : Blood and Sand – Coulisses (14’51)
Le gros morceau de ces bonus qui nous plonge dans les coulisses et parle de l’intrigue, des personnages, des décors, des effets spéciaux. Les protagonistes (acteurs, producteurs...) reviennent sur l’ambitieuse série adulte qu’ils ont pu offrir et il faut reconnaitre que c’est assez rare pour le souligner.

• Spartacus : Bataille en règle (7’31)
Un résumé de l’histoire de Spartacus en un best-of sur plus de 7 minutes des combats sur fond musical.

• Le camp d’entraînement des gladiateurs (04’21)
L’entrainement quasi militaire sur 6 semaines des futurs gladiateurs en Nouvelle-Zélande. Les acteurs en ont bavé mais pour un résultat visible à l’écran. Pas facile tous les jours la vue d’acteur.

• Crasse et châtiment (4’54)
La préparation et le tournage de la scène du trou. Où l’on peut voir les 2 acteurs hilarants être terrorisés par des cafards... Très drôle, trop court.

• Andy se fait plâtrer (2’44)
Comme il le dit lui-même, il leur fallait un moule de son corps (d’athlète) pour concevoir les armures et autres prothèses. On suit donc le procédé de moulage pour les dents, les mains et la tête. Comme précédemment, sympa mais trop court.

• Une légende revisitée (4’00)
Le scénariste et le producteur parlent de leur vision de l’histoire de Spartacus, de ce qu’ils en ont fait, de leur propre vision de l’Histoire qu’ils ont voulu moderniser, partant du principe qu’on en sait très peu sur le personnage.

• Quels excités, ces Romains ! (6’14)
Les us et coutumes sexuels des romains racontés par les acteurs qui justifient cette sexualité omniprésente à l’écran. Il faut surtout souligner le courage de Starz de diffuser de telles scènes.

• Ecran vert : L’ombre de la mort (4’49)
L’utilisation des écrans vert dans le tournage est expliqué et justifié par l’équipe technique. Le champs est libre par la suite d’agrémenter ces images des décors les plus extravagants.

• Exposition de ludus (5’22)
Une petite séquence très drôle (trop courte) de scènes de tournage dans le Lutus qui nous montre combien l’ambiance sur le plateau était bonne malgré l’antagonisme des personnages que jouent les acteurs.

• Bande annonce de Spartacus : Vengeance (1:31)

Tout est concentré sur le 4ème disque pour laisser de la place aux épisodes sur les autres disques. Beaucoup de petites choses mais trop peu de chose. Des petits modules conventionnels. Il est juste à déplorer la redondances des images de certains modules mais ça laisse tout de même presque une heure de bonus et comparés à d’autres séries ou films qui se contentent de ne rien mettre c’est plutôt encourageant ici.

Au final


Une série exemplaire, passionnante et très prenante. Le bémol sur les piste son est là à cause d’une image exemplaire qui aurait mérité un son qui le soit tout autant.

Visuels DVD et Blu-ray


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On en a parlé


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