Gintama Vol. 24 & 25 : la critique

Date : 19 / 01 / 2012 à 00h05

Par : Patrick Le Naour

Sources :

Source : Unification France

Gintama
Tome 24/25

Fiche Technique :
Type : Shonen
Genre : Aventure, Science-fiction, humour
Editeur : Kana
Auteur : Hideaki SORACHI
Prix de vente : 11,50€
ISBN : 978-2-5050-1276-4
978-2-5050-1277-4
Date de parution : 2 décembre 2011

Présentation de l’éditeur :
Shinpachi a trouvé une bouteille à la mer contenant une lettre accompagnée de la photo d’une jolie jeune fille désirant avoir un correspondant. Mais il ne sait pas encore que cette photo renferme un secret… Alors que Shinpachi s’empresse d’écrire une réponse, Gin et les trois énergumènes du Shinsengumi vont venir y fourrer leur nez et y apporter des corrections !! Retrouvez également dans ce volume la fameuse histoire “13” publiée dans le magazine “Jump SQ” !!
Dans le tome suivant, Gin s’est fait voler son portefeuille par un jeune garçon. Ce gamin prétend vouloir se payer la courtisane la plus réputée du quartier de Yoshiwara, mais quels sont vraiment ses réels motifs ?! Notre homme à tout faire va devoir donner un coup de main à une mère et à son enfant à la merci d’un malheureux destin. Mais la situation va vite dégénérer lorsque Gin va mettre le “roi de la nuit”, le grand patron du quartier de Yoshiwara, dans le camp de ses ennemis. De plus, un personnage qui semble avoir un lien avec Kagura rôde dans les rues obscures de Yoshiwara !!

Décryptage :
Avant de commencer, un petit peu d’histoire du Japon. Entre le XVIème et le XIXème siècle le Japon a fermé ses portes à l’occident et a vécu repli sur lui même jusqu’à ce débarquent les Bateaux à vapeur du commodore Perry. Sous la menace militaire de l’armée américaine, le Japon fut contraint de rouvrir ses frontière et de s’occidentaliser sous la Convention de Kanagawa en 1854. Ces chamboulement entraînèrent le pays dans une guerre civile au terme de laquelle le Shogun du abdiquer en faveur de l’Empereur. Cette période troublée et les figures historiques qui y ont participé ont déjà donné naissance à plusieurs mangas et animés de fiction dont le plus connu en France est Kenshin Le Vagabond. Le postulat de départ de Gintama est le même, à l’exception qu’en lieu et place des forces militaire de Perry, ce sont des extra terrestres qui ont débarqué. Bien que l’action se situe à la fin du XIXème siècle la technologie a fait un bon radical en avant. Les habitants du japon roulent en voiture et en moto, lisent des magazines, regardent la télé, jouent aux jeux vidéo. Les samouraïs ont disparu après avoir perdu la guerre contre l’invasion des Amantos. Gintoki, le héros, est un vétéran de cette guerre. Il a troqué son katana contre un sabre en bois et vit chichement des petits boulots qu’il obtient par le biais de son agence d’homme à tout faire.
A l’instar de la boite de chocolat de Forrest Gump, le lecteur de Gintama ne sait jamais sur quoi il va tomber en ouvrant un volume. Les aventures de Gintoki laissent en effet priorité à l’humour plutôt qu’à une succession de combats. On trouve cependant des arcs relativement sérieux et plus longs qui ont généralement trait au Kiheitai, l’ancien groupe de Gintoki qui cherche à renverser le gouvernement. Le graphisme de Hideaki SORACHI est très moderne, sans surcharge de détails. L’humour est surtout présent dans les dialogues ; les personnages peuvent se lancer dans des incroyables tirades sur des sujets triviaux mais avec le ton le plus sérieux du monde.
Après des débuts timides, Kana a choisi d’accélérer la parution de Gintama les tomes à sortir sont vendus par deux jusqu’à mai prochain, d’où la double critique. Espérons que le manga continuera à gagner l’approbation du public dans les mois à venir.