Blue Estate : La critique du tome 1

Date : 08 / 01 / 2012 à 00h05
Sources :

Source : Unification France


Blue Estate

Tome 1

• Éditeur : Ankama
• Scénario : Kosta Yanev et Andrew Osborne
• Dessin : Toby Cypress, Nathan Fox, Robert Valley, Viktor Kalvachev
• Sortie le : 13 octobre 2011
• Nombre de pages : 80
• Taille : 190 mm x 270 mm
• ISBN : 978-2-35910-231-4
• Prix : 13€95

Présentation de l’éditeur :
Hollywood. Les rues de Los Angeles et leurs journaux "people". Entre carrières à l’écran et carrières criminelles, n’allez pas croire qu’il y ait la moindre différence. Roy Devine Jr, le détective privé engagé par la starlette déchue Rachel Maddox (alias Mme Bruce Maddox, le célébrissime acteur de films d’action), va s’en rendre compte à ses dépens. Nuit noire sous les étoiles : blanchiment d’argent pour la mafia russe nouvellement associée au parrain Don Luciano ; une arnaque qui tourne mal ; une strip-teaseuse surcocaïnée trop bavarde ; le L.A.P.D. en écoute ; petits secrets et grosses magouilles... Hollywood. Carrières à l’écran, jungle criminelle !

Décryptage :
Roy Devine Jr. est un détective privé un peu raté, qui vit dans l’ombre de son père de (super) flic. Il est engagé par Rachel Maddox, la bimbo ex star du cinéma, mariée à Bruce Maddox le célèbre acteur de film d’action. Elle vit dans l’ombre de son mari qui ne se dérange pas pour la tromper et tremper dans des sales coups et Rachel cherche à se faire justice aidée par son parrain et son privé.

C’est un vrai polar qui nous est présenté ici avec en sujet principal la face cachée et très sombre d’Hollywood, celle du business caché de la drogue, de la mafia, des règlements de compte, des femmes pulpeuses, de la police corrompue qui ferme les yeux ou celle qui est en planque espérant faire tomber un gros bonnet, de la femme alcoolique et de son parrain, des complots, des paparazzis... Tout y est pour faire un bon polar qui est superbement illustré et qui est plein d’action, de violence, de règlements de compte de femmes en petites tenues et de coke partout. Et l’époque n’est pas du tout les années folles des polars mais bien notre époque, encore plus dure et plus violente.

On pourrait être dans du Tarrantino que ça n’étonnerait pas, les personnages sont tous exagérés, excentriques, stéréotypés et surtout très clichés. C’est un véritable concentré de ce qui se fait de plus sombre, de plus violent et aussi de plus classique dans les polars. De nombreux personnages peuplent l’histoire quelque peu embrouillée et complexe mais il s’agit là uniquement du premier tome et il donne le ton, place le décor, l’ambiance et les personnages. Reste à espérer que les suivants seront de la même veine et laisseront éclater l’histoire plus librement.

Mention toute spéciale à la couverture magnifique qui invite à pénétrer cette BD tout aussi sombre dans son dessin que dans son thème.


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