Les chroniques de Légion : La critique du livre 1

Les Chroniques de Légion

livre 1

• Éditeur : Glénat
• Scénario : Fabien Nury
• Dessin : Mathieu Lauffray, Zhang Xiaoyu, Mario Alberti et Tirso
• Collection : Grafica
• Sortie le : 5 mai 2011
• Format : 56 pages
• Taille : 240 x 320 mm
• ISBN : 9782723476232
• Prix : 13€50

Décryptage :
4 dessinateurs, 4 styles différents, 4 ambiances différentes pour 4 époques différentes qui donneront vie aux différentes incarnations de ce Vlad Dracula Tepes à travers le temps que l’on peut suivre dans ce premier tome de cette saga Les chroniques de Légion.

Préquelle de la série Je suis Légion parue entre 2004 et 2007, du même scénariste Fabien Nury, l’histoire nous offre le génése de Vlad Dracula Tepes et de ses différentes incarnations à travers le temps et les circonstances de ses "passages" d’un corps à l’autre. Vlad semble indestructible, impossible à vaincre et choisi toujours des personnages forts, du devant de la scène, comme les hôtes de ses personnages. Radu son frère, doté de pouvoir équivalents semble être le seul à pouvoir se mettre en travers de son chemin et on peut d’ors et déjà parier que les deux vont se rencontrer à nouveau très bientôt. Mais ce n’est pas enfermé dans un cachot que le pauvre homme pourra s’en tirer... Et c’est là que l’on découvre que les rats ont une grande importance... Et là effectivement, le sang reste un vecteur commun mais attention ici point de dents acérée ni de morsure, juste du sang qui reste le fil rouge de l’histoire.

Tout commence en Transylvanie et comme beaucoup de premiers tomes, celui-ci plante le décor, présentant ainsi les personnages principaux, montrant ainsi beaucoup de choses mais laissant au final un petit gout d’amertume quand au fait qu’il ne s’y est pas passé grand chose. C’est en tout cas le sentiment qui prévaut lorsque l’on ferme ce premier tome, en se demandant si les tomes suivants vont reprendre époque par époque pour les développer beaucoup plus longuement.

C’est une BD sombre, violente et glauque qui présente des époques qui le sont tout aussi. Les différents styles de dessins permettent de différencier les différents époques et donnent une certaine âme à cette BD. On débute en 1476 pour achever en 1887, 400 ans qui défilent un peu vite et entre temps, on a couvert la mort de Vlad Dracula Tepes, l’arrivée vers le nouveau monde, la bataille Napoléonienne sur les bords de la Berezina pour enfin s’intéresser au destin du très commun Victor Douglas Thorpe.

De très intéressant dialogues, souvent des pensées de ces "hôtes" concernant leur conditions parsèment un univers graphique des plus originaux pour une histoire que l’on redécouvre avec plaisir. Et nul besoin de connaitre l’histoire originale de Nury pour apprécier celle-ci à sa juste valeur.

Présentation de l’éditeur :
Après Je suis légion, Fabien Nury vous emmène aux origines du mythe...
Quelque part sur l’Atlantique, mars 1531 : Doña Gabriella de la Fuente accoste en Amérique latine pour y épouser Hernan Cortés.

Moscou, janvier 1812. Armand Malachie recrute des mercenaires parmi l’armée napoléonienne en déroute pour l’aider à récupérer un trésor.

Whitechapel, octobre 1885. Victor Douglas Thorpe est convoqué par un avocat pour se voir proposer un curieux héritage...

Trois époques, trois visages du Mal, trois incarnations de Vlad Dracula Tepes. Dans leurs veines coule le même sang et pour cette raison, ils vont tous trois être engagés dans le duel fratricide qui dure depuis des siècles entre Vlad et Radu.

Fabien Nury, fort de l’expérience humaine de Il était une fois en France, revient à ses premières amours et nous révèle les vies qu’ont connues Vlad et Radu avant leurs incarnations de Je suis Légion. Pour servir ce scénario aussi virtuose que glaçant, la crème des dessinateurs de quatre pays : Mathieu Lauffray, Tirso, Mario Alberti et Zhang Xiaoyu.

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